C’est par l’organisation d’une fête foraine « maison » que
le centre de loisir a clos la saison estivale et chaque enfant en quittant
le théâtre de la nature venait quémander un baiser
auprès de son animatrice préférée avant de
suivre ses parents. Agés de 3 à 12 ans, ce sont des effectifs
en hausse par rapport aux années précédentes, 35 à 40
enfants par jour en juillet et 25 en août, qui ont bénéficié de
l’encadrement chaleureux et inventif de Mme Biscay entourée
de ses cinq animatrices saisonnières. Ces étudiantes, trois
en possession du BAFA et deux stagiaires, sont des habituées, Delphine
revient depuis 5 ans, Audrey 3 ans, Charlotte et Laetitia 2 ans, tandis
que Julia est au centre pour la première fois.
Les matins étaient consacrés aux activités manuelles,
les après-midi aux jeux. Un thème différent était
proposé chaque semaine : par exemple, un éveil aux sciences à l’aide
d’énigmes à résoudre, un rallye d’art
avec reproduction de tableaux, musique en utilisant divers objets (bouteilles,
verres,…), silhouettes dessinées en traçant les contours
d’enfants couchés sur des draps, tableaux en collages de pâtes,
maïs, cotillon, crépon ou en mosaïque de carreaux cassés
disposés sur une plaque de plâtre… Des sorties coupaient
la semaine le mercredi : Planétarium avec Astronomie Côte
Basque, Musée de la Mer à Biarritz, balade en pottok au lac
de St Pée, Aquarium à Saint Sébastien, Atlantic Parc à Seignosse,
parc animalier à Labenne, Planète Kid à Tarnos (châteaux
gonflables).
Parmi les grands jeux sont à signaler la journée Indiens,
avec fabrication de tepees, totems, installation du village et réception
des cowgirls (les animatrices) par les Indiens (les enfants) ou bien la
journée Nouvelle Star, avec ateliers théâtre, chant
et danse et reconstitution d’un plateau télé où les
enfants défilaient devant un jury, régisseur, présentateur,
avec vote et élection d’un gagnant.
Tout était fait pour que les enfants rompent le rythme scolaire
bien qu’ils soient dans les locaux de l’école et qu’ils
puissent suggérer eux-mêmes des activités effectuées
d’ailleurs avec une grande liberté. Le plus dur au début
a peut-être été pour la benjamine du groupe, trois
ans, qui sortait de la crèche, découvrait un nouveau cadre
et a dû s’accoutumer à la présence d’enfants
plus âgés.