L’intercommunalité a été de nouveau à l’ordre du jour du dernier conseil municipal du 20 octobre. En effet, par arrêté préfectoral du 26 septembre, Arcangues se trouve incluse d’office dans le périmètre de la communauté de communes Errobi : la commune dispose de trois mois pour voter son accord sur l’arrêté et les statuts d’Errobi (ou deux mois pour les contester). Ce délai permet aux élus de réfléchir sur cette nouvelle situation. « Cette intégration à Errobi », avertit le maire, « risque d’engendrer des dépenses inutiles et l’augmentation des frais de fonctionnement qui induiront une harmonisation vers le haut de la taxe professionnelle ». « Si les ressources sont insuffisantes, Errobi aura la faculté statutaire de recourir à l’impôt sans respect de la libre administration des communes », souligne Jean-Michel Colo. L’intégration à Errobi remet aussi en question l’adhésion du village au syndicat de communes Bizi Garbia pour la collecte des ordures ménagères, malgré son tarif compétitif. Le maire précise que 15% des communes françaises (4 000) sont opposées à la multiplication de ces communautés de communes dont le bon fonctionnement est parfois mis en cause par les Chambres des Comptes régionales et parisiennes.
L’aménagement du presbytère se poursuit, et comme toute mise en état de bâtiment ancien, est sujet à des adaptations. Des économies, constatées par avenant, seront donc réalisées en charpente et couverture à hauteur de 1 613,95 € TTC (entreprise Etcheverry) et de 826,31 € TTC en menuiserie extérieure (Entreprise Irigoin).
En accord avec l’Office National des Forêts qui marquera les arbres à couper, la mairie réalisera cet hiver une vente de lots de bois sur pieds dans une partie des plantations de chênes américains. Les personnes intéressées peuvent s’inscrire avant le 15 novembre à la mairie.
Une circulaire du centre des impôts informe que, par la loi du 13 juillet 2006 portant engagement national pour le logement, les communes pourront instituer une taxe forfaitaire sur les cessions à titre onéreux de terrains nus constructible à compter du 1er janvier 2007.
M. Bonefons, propriétaire d’Achtal, échange à ses frais 38 m² de terrain lui appartenant entre l’auberge et le trinquet contre la même surface occupée par la terrasse devant l’auberge et qui est actuellement propriété de la commune.
Cathy Constant-Elissagaray

SOMMAIRE

 


Cathy Constant-Elissagaray, correspondante locale au journal Sud-Ouest pour les villages de Bassussarry et d'Arcangues

Article paru le 25 octobre 2006 : "La résurrection du presbytère"