Lucie Andonegui a vu officier quatre maires, le dernier étant Jean-Michel
Colo, ici accompagné de Jean-Pierre Ourkhia, ancien adjoint. C.C-E
« J’ai passé plus de temps à la mairie qu’auprès
de ma famille ! » constate Lucie Andonegui, qui a terminé vendredi
soir 26 septembre sa vie professionnelle accomplie en totalité à la
mairie d’Arcangues. « Le plus difficile, au cours d’une
si longue carrière où j’ai vu officier quatre maires,
Pierre et Jean d’Arcangues, Albert Viala secondé par Jean-Baptiste
Eyharts, et Jean-Michel Colo, cela a été de devoir m’adapter à chaque
fois à une nouvelle équipe municipale, après avoir
noué des liens professionnels forts avec l’équipe précédente
: les élections sont aussi une épreuve pour le personnel
administratif de la mairie. Ce qui n’était pas non plus évident,
c’est que je devais à la fois travailler pour l’équipe
municipale, mais œuvrer également pour le bien de tous les
habitants du village » avoue-t-elle à une assistance diversifiée
qu’elle a personnellement conviée à l’occasion
de son départ à la retraite, Jean-Baptiste Eyharts et son épouse,
les anciens adjoints et conseillers municipaux aux côtés des
actuels, les administrateurs du bureau d’aide sociale, la directrice
de la crèche, le percepteur, Albert Usandizaga, son « référent » et
ancien collègue devenu adjoint au maire d’Ascain, ainsi que
ses collègues de travail, son mari et son fils Xabi.
«
Lucie Andonegui s’est révélée un véritable
livre ouvert sur le passé récent du village dont elle pouvait
raconter l’histoire des familles, des quartiers, des ruisseaux et
chemins vicinaux, expliquer les choix de bornages, de ventes, les relations
avec les villages voisins. Dotée d’une mémoire phénoménale
et d’un sens aigu de l’observation, elle était animée
au plus haut point du souci du travail bien fait, ne comptant ni sa peine,
ni ses heures. Avec en outre de bonnes et solides connaissances des règles
du droit public, associées à une excellente pratique des
finances publiques, elle a pris une part importante dans les arbitrages
comptables lors des réunions avec le percepteur. Elle avait la capacité de
fédérer les énergies avec gentillesse et fermeté,
savait trouver le bon moment pour m’annoncer les mauvaises nouvelles,
ou bien pour m’amener à réfléchir… » se
souvient Jean-Michel Colo, le maire, lors de son allocution qu’il
conclut en lui laissant une porte ouverte à la mairie – pour
lui assurer une transition douce – en tant qu’administratrice
au CCAS (Centre Communal d’Action Sociale), si elle le souhaite.
Il annonce l’embauche de Francis Sallaberry qui occupera le poste
de Sandrine Pastor, promue en tant qu’attachée territoriale à la
succession de Lucie Andonegui.
Cathy Constant-Elissagaray