Photo : Daniel Aleman et Philippe Seguin transportent les groupes. C.C-E
Savoir évoluer et s’adapter à des conditions nouvelles,
voilà qui est important pour pérenniser une entreprise. Celle
de Daniel Aleman est exemplaire à ce titre. Créée
en 1974, elle n’est alors constituée que d’un seul camion
qui effectue le ramassage du lait. L’activité croît
progressivement à partir de Briscous, et Daniel Aleman achète
d’autres camions. Ce secteur est exigeant, il nécessite une
hygiène absolue, une gestion stricte et le dirigeant doit sans cesse
contrôler que les citernes ont été convenablement nettoyées
et aseptisées. Pour se diversifier, il commence à acheter
un autocar en 1992, puis un second, jusqu’à en avoir actuellement
une dizaine, le transport du lait, entre temps, ayant été abandonné.
Le siège est transféré en 1997 à Arcangues
et il obtient des contrats divers. Avec le Conseil Général,
il assure la liaison de quelques lignes de transport scolaire, les écoles
des environs le sollicitent pour les sorties scolaires ou extrascolaires,
les associations, groupes sportifs et clubs du 3ème âge font
appel à ses bus, de même que des groupes de touristes qui
le contactent de toute la France après avoir consulté le
site Internet. « Depuis 2007, nous sommes même sollicités
par des Anglais ou des Allemands, qu’il faut aller chercher à l’aéroport
et répartir dans les hôtels, de trop faible capacité pour
recevoir de grands groupes », déclare Philippe Seguin, le
commercial. Il se souvient notamment d’une entreprise allemande qui
réunissait ses 200 commerciaux en séminaire et tenait absolument à ce
qu’ils soient tous logés en un seul lieu : 
« Seul l’hôtel
Atlanthal a pu les satisfaire ! » dit-il. Ils venaient aussi (surtout
?) pour la bonne cuisine française, et DAT les a conduits aux bonnes
tables de la région où ils ont été enchantés
de l’accueil qu’ils ont reçu. Actuellement, l’entreprise
a deux besoins, elle recherche un chauffeur titulaire du permis D et de
la FIMO (Formation Initiale Minimale Obligatoire) et elle souhaiterait
disposer de davantage de place pour garer ses bus près du siège.
Enfin, si l’internationalisation de la clientèle se poursuit,
une traduction du site en plusieurs langues deviendra nécessaire.
Cathy Constant-Elissagaray