La cantatrice Patricia Larralde s’attache à démontrer
la force expressive et populaire de cet art, qui, contrairement aux idées
reçues, n’a rien d’élitiste. C.C-E
La cantatrice soprano Patricia Larralde donnera un récital lyrique
le 26 juillet à 17 heures à l’église Saint Jean
Baptiste d’Arcangues, au bénéfice du secours catholique.
Originaire du Pays basque par sa mère qui réside à Cambo,
elle poursuivra sa tournée à Guéthary le 2 août
et Hendaye le 20 août. « Dès l’âge de 4
ans et demi, j’ai commencé à apprendre le piano. Poussée
par mon père, j’ai obtenu un DESG en marketing, débuté des études
de médecine, tandis que je suivais, en cachette, des cours de comédie à Toulouse » relate-t-elle.
Revenue à la musique, elle prend des cours au conservatoire de Bordeaux,
suit une formation de chef de chœur, et, encouragée par ses
amis, donne des récitals où elle chante seule, accompagnée
au piano. Elle travaille depuis deux ans avec Alain Fondary, un grand baryton.
Après une entrée en matière classique avec les Magnificat
de Jean-Sébastien Bach, Et Exsultavit et Quia Respescit, le programme
proposera du Bel canto. La soliste passera de la légèreté des
Noces de Figaro au ton plus grave de Don Giovanni, puis à Bester
Jüngling de Wolfgang Amadeus Mozart. Son accompagnateur, Fabien Prou,
interprètera seul au piano, en intermède, le Final de la
3ème sonate Koechel 333 en si bémol majeur de Mozart. La
deuxième partie du concert mettra en valeur le large spectre de
la voix de Patricia Laralde, avec un extrait de la Tosca de Puccini, l’émotion
dégagée par l’ode à la lune Casta diva de la
Norma de Bellini, le drame de La force du destin de Giuseppe Verdi, et
en conclusion la célèbre Séguedille dans Carmen, de
Georges Bizet.
Entrée libre.
Cathy Constant-Elissagaray