L’abbé François de Mesmay reçoit des mains du
maire, Jean-Michel Colo, un tableau dédicacé à l’occasion
de son départ du village. C.C-E
«
Les élus d’Arcangues ont décidé dans un premier
temps de ne plus siéger aux réunions de la communauté de
communes Errobi pour marquer leur mécontentement » déclare
Jean-Michel Colo, le maire, dans un courrier adressé au président
d’Errobi, Paul Baudry, et dont il a été fait lecture
lors de la réunion du conseil municipal le 22 juillet dernier. Les
points d’achoppement n’ont pas varié depuis l’intégration
forcée de la commune à la communauté de communes :
Arcangues ne veut pas contribuer aux frais du syndicat des ordures ménagères
Bil ta Garbi, puisque le syndicat Bizi Garbia poursuit sa mission dans
la commune. Il en est de même pour la déchèterie artisanale
intercommunale, Arcangues en ayant déjà une sur son territoire.
Enfin, le maire ne souhaite pas faire supporter aux Arrangoitzar une quote-part « des
investissements du futur siège intercommunal, des salaires et déficits
chroniques ». D’autre part, les élus souscrivent à la
motion des trois communautés de communes d’Errobi, de Nive
Adour et du Sud Pays Basque par laquelle les 29 communes expriment leur
refus d’accepter le projet de ligne à grande vitesse (LGV)
en l’état et la nécessité même de créer
une ligne nouvelle. « Nous revendiquons, au nom de notre légitimité issue
du suffrage universel, le droit de décider, sur notre territoire,
des équipements structurants… et que soient intégrées à la
réflexion nos propres expertises, et notamment le rapport Becker » est-il
notamment déclaré dans cette délibération.
Par ailleurs, c’est une entreprise extérieure qui prend désormais
en charge les frais de nettoyage des locaux scolaires, à raison
de 32 765,54 € TTC pour les 18 salles de classe et celles du centre
de loisir le mercredi et les vacances scolaires. Ce tarif est reconduit
pour 2010. Le nettoyage du Théâtre de la Nature est évalué à 3
910,80 € TTC pour une trentaine de locations sur l’année.
Il a été rédigé un règlement pour le
cimetière communal du Bosquet qui définit notamment le mode
d’acquisition d’une concession, d’un caveau ou d’une
case au columbarium. Le tarif d’acquisition d’un caveau cinéraire
est de 1 000 € TTC au Bosquet, pour 762,24 € TTC à l’ancien
cimetière. Plusieurs vols ayant eu lieu sur le chantier du nouveau
cimetière du Bosquet, et parmi ceux-ci 16 dalles sur les 30 qui
devaient composer le cheminement vers le columbarium, la municipalité a
porté plainte. Une petite réception a été organisée à l’issue
de la réunion en l’honneur de l’abbé François
de Mesmay. « Le Conseil a apprécié le bon esprit qu’il
a insufflé dans le village, marqué par une augmentation de
la fréquentation aux messes dominicales et une dynamisation de la
vie paroissiale » souligne le maire. « J’ai pour ma part
beaucoup apprécié cette ambiance de village et, bien que
Monseigneur l’évêque m’ait envoyé dans
le Nord – Bayonne –, chacun est convié à me rendre
visite au presbytère de la paroisse St André où je
résiderai, ou au bar du Curé… » répond
l’abbé Rrançois de Mesmay en souriant.
Cathy Constant-Elissagaray
Cathy Constant-Elissagaray, correspondante locale au journal Sud-Ouest pour les villages de Bassussarry et d'Arcangues
Article paru le 25 juillet 2009 : "Divergences avec Errobi"