Si l’association fait toujours preuve d’un bon dynamisme, avec ses 11 activités et ses 525 adhérents, et assure au village un très bon niveau d’animation dans un excellent état d’esprit, Philippe OSTIZ, son président, s’inquiète de son évolution.
L’insuffisance des structures d’accueil se fait cruellement sentir : cela se traduit par une baisse de fréquentation des sections (la Biez Bat a perdu le quart de ses effectifs en trois ans, particulièrement en gymnastique, pelote et tennis !) et cette carence n’est pas propice à l’éclosion de nouvelles activités qui favoriseraient l’arrivée de « sang neuf » porteur de renouveau. D’autre part, l’encadrement vieillit, certains bénévoles sont en place depuis plus de 15 ans, leurs enfants ont quitté le village et leur motivation diminue. Pour pallier leur désaffection, l’association doit embaucher des professionnels, ce qui accroît les coûts de fonctionnement et par voie de conséquence, les tarifs.
Mais tout n’est pas négatif : la banda a fêté dans la joie ses 10 ans d’existence, la chorale dirigée par son nouveau chef de chœur, Maïté Duboué Daguerre, a offert un excellent concert à Espelette fin octobre, le comité des fêtes, animé par des jeunes très dynamiques, a presque équilibré les comptes en dépit de la météo défavorable, la section Marche a fêté ses 20 ans d’existence en invitant les habitants du village à effectuer une randonnée autour de Bassussarry, remettant pour cette occasion des sentiers oubliés en état et la fête de la musique a suscité de nouvelles vocations dans la section musicale.
En conclusion, la Biez Bat, fondée en 1938 pour regrouper les deux activités de l’époque, la pelote basque et la clique, d’où l’origine de son nom « les deux ne font plus qu’un », fait preuve d’une grande longévité et l’expérience acquise au cours de toutes ces années lui permettra certainement de surmonter ces difficultés passagères.

A pourvoir : une salle de rangement pour les danses traditionnelles, un mur à gauche pour mieux exploiter le potentiel quantitatif et qualitatif de la section pelote, un court couvert pour la section tennis, une salle de cours pour la section langues.
Manque de bénévoles pour l’encadrement et les cours de tennis.

SOMMAIRE

 


Cathy Constant-Elissagaray, correspondante locale au journal Sud-Ouest pour les villages de Bassussarry et d'Arcangues

Article paru le mercredi 30 novembre 2005 : "Biez-Bat recherche salles et bénévoles"