La compétition du Makila d’Or a été un succès
pour sa première édition : 70 joueurs de tous niveaux, dont
la moitié venait de l’extérieur du Makila Golf Club
et parfois de loin (Suisse, Carcassonne), ont concouru du 18 au 25 août
pour gagner le trophée prestigieux qu’offrait Charles Bergara,
dont l’entreprise fabrique des makhilas depuis des siècles à Larressore,
dans le cadre de son partenariat de 22 ans avec Jean-Pierre Marin, de Challenge
Organisation. Une telle manifestation permet de faire découvrir
le Makila Golf Club aux touristes de passage : Jean Saussié, le
Président du club, souligne les efforts d’amélioration
permanents qui ont été entrepris depuis mai 2004 et se poursuivent
encore, en ce qui concerne notamment le drainage des sols. Lors de la remise
des prix, de nombreux accessoires ont été offerts aux gagnants
du concours de drive, de putting, puis aux finalistes aux scores, avant
que Charles Bergara explique avec passion la valeur surtout symbolique
du makhila. « Dans un pays qui n’a jamais élu de roi
(sauf en Navarre), le makhila servait autant pour la marche que pour se
défendre ", déclare-t-il.. Il dévisse le pommeau
pour dévoiler la baïonnette qu’il recèle : « C’est
un emblème de liberté, de fidélité, de parole ».
Canne de néflier sertie d’or ciselé, il s’agit également
d’un superbe objet d’art.
Nicolas Seguin a battu Xavier Guardia de trois petits points, mais au bout
du compte c’est le club qui est gagnant, puisqu’il s’agit
de deux jeunes joueurs issus de son école de golf. « J’ai
quitté Anglet il y a huit ans pour m’installer avec ma famille
dans le lotissement du golf ; je me suis inscrit aux leçons collectives,
puis individuelles avec les professeurs Jean Lamaison et François
Bagnouls, et j’espère devenir un jour professionnel de haut
niveau », relate Nicolas, le vainqueur du Makila d’Or. Bien
qu’il ait déjà acquis un niveau excellent, avec 2,8
de handicap, il ne néglige pas pour autant ses études en
DUT génie biologique à Mont de Marsan, à l’issue
desquelles il compte passer le concours pour intégrer la police
scientifique. Il prépare déjà la prochaine échéance,
le Grand prix du golf bordelais, qui se déroulera les 16 et 17 septembre,
compétition au niveau national qui exige pour concourir un handicap
minimal de 4.
Cathy Constant-Elissagaray