Des travaux d’aménagement routier d’un montant global
de 410 000 € TTC sont en cours pendant quatre mois pour transformer
en voie urbaine les chemins communaux Pétripaule et Axerimendi.
Leur fin est prévue entre le 15 et le 20 juillet, à part
les finitions (terre et gazon) qui seront prises en charge par la commune.
La municipalité les suit quotidiennement et assiste aux réunions
de chantier comme celle qui s’est déroulée le mardi
13 juin en présence de Mrs Andiazabal et Urros (mairie), Ansola
et Hirigoyen (DDE : Direction Départementale de l’Equipement,
maître d’œuvre), Cartayrade et Berron (Colas) et Ducau
(ETDE : électricité). Les bordures des trottoirs seront en
place d’ici la fin de la semaine : « L’obtention du béton
dépend de l’avancement des travaux sur l’autoroute,
qui sont prioritaires » précise la Colas. Le matériel électrique
(câbles et lampadaires) sera installé à partir de la
semaine prochaine à l’emplacement du futur trottoir engazonné :
il n’y aura plus de fils apparents sur ce parcours, contrairement
aux chemins ruraux qui y sont reliés et conservent les anciens poteaux
de bois. L’espace sera ainsi libre de tous obstacles sur le trottoir
opposé, qui sera recouvert d’enrobé et d’une
largeur d’1,50 m (homologué handicapés). « Le
prix du cuivre a augmenté de 80 à 100%, répercuté en
proportion dans le prix du câblage. Outre pour la soumission des
marchés, cet enchérissement induit un problème annexe
de vol de bouts de câbles (revendus à 3 € le kg au noir).
Il faut le stocker dans des locaux fermés à clé »,
commente M. Ducau. Trois ralentisseurs sont prévus (plateaux de
25 m de long) car il s’agit d’une route très passante,
qui continue ensuite en direction d’Arcangues, avec un habitat de
plus en plus dense de part et d’autre. Les travaux se passent en
bonne intelligence avec les riverains, seuls habilités par arrêté préfectoral à circuler
(avec prudence) sur cette voie pendant la durée du chantier : une
bonne coordination est nécessaire par exemple pour que les maisons
en cours de construction soient raccordées aux réseaux collectifs
pendant que les tranchées sont ouvertes. Un élargissement
de la chaussée comprend un arrêt de bus à la hauteur
de l’impasse Louberry. Avant le rond-point, des panneaux de chantier
sont découverts dans un fourré du bas-côté :
des plaisantins les y ont jetés sans penser, probablement, qu’ils
mettaient ainsi en danger les automobilistes. Plus loin, dans une impasse,
il faudra vérifier qu’une mare ne risque pas de se former
en temps de pluie et ajouter des grilles. Un garde-corps doit être
posé au niveau du pont sur le ruisseau qui devra être curé (en
accord avec les sociétés de pêche), la buse étant à moitié comblée
sous la route.