Philippe
Ostiz (au centre), président de la Biez Bat, veut améliorer
la communication interne. C.C-E
L’association de la Biez Bat a été fondée en
juillet 1938 et fêtera donc en 2008 ses soixante dix ans ! Voilà une
perspective dynamisante pour les adhérents réunis en assemblée
générale annuelle le 17 novembre dernier. Philippe Ostiz,
le président, a déjà des idées sur le sujet,
charge aux quelque 600 membres de les compléter et de les mettre
en œuvre. L’association a une situation financière globalement
saine qui reflète le succès de la majorité des sections
grâce auquel les autres peuvent être maintenues malgré leur
déficit.
La situation de la pelote, tout comme celle du tennis, de la danse et de
la gymnastique, serait grandement améliorée par la présence
d’une salle polyvalente dont le projet a bien avancé, mais
n’a plus le temps de se réaliser d’ici la fin de ce
mandat. En attendant, un créneau horaire a été trouvé le
mercredi après-midi au trinquet pour les jeunes qui veulent être
formés à la pala-ancha – reste à trouver l’animateur
-. Au tennis, Bernard Roucau s’est démené pour remonter
le club dont le nombre d’adhérents a cru de 20% entre 2005-2006
et 2006-2007, passant de 122 à 147 licenciés. Même évolution
en croissance pour la section langues qui compte aujourd’hui 9 cours
d’espagnol, 3 d’anglais et la méthode Pop English pour
les jeunes enfants. La banda a créé un site Internet et cherche
des bassistes et des bois en tous genres. Le chœur d’hommes
enregistre un nouveau disque disponible à la mi-décembre,
tandis que la chorale mixte cherche des hommes pour équilibrer ses
pupitres. Bien que la section randonnée existe depuis 28 ans, seulement
5 marcheurs sur les 50 sont du village !
«
Il est temps de faire évoluer les activités de la Biez Bat.
Par exemple, une section informatique pourrait être créée » déclare
Philippe Ostiz qui voit la concurrence des villes périphériques
grandir et s’inquiète sur le devenir de l’association.
Constatant une certaine désaffection aux fêtes de l’Olentzero
et du Carnaval, il propose d’améliorer et moderniser la communication
en utilisant Internet comme vecteur d’informations.
Cathy Constant-Elissagaray