Inauguration de la Résidence Errecartia par Jean-Pierre Mirande, Daniel Poulou, Jean-Jacques Lasserre et Paul Baudry. C.C-E
Le projet d’une vingtaine de logements soumis par la commune à l’Office
64 de l’Habitat en 2002 vient d’aboutir : la résidence
Errecartia a été inaugurée le 12 juillet 2007 par
Paul Baudry, le maire, en présence notamment de Jean-Jacques Lasserre,
Président du Conseil Général, Jean-Pierre Mirande,
Président de l’Office 64 de l’Habitat, Philippe Etcheverria,
Directeur Général, Daniel Poulou, Député-Conseiller
Général et Annie Jarraud-Mordrelle, Sénatrice. Elle
se compose de 14 pavillons accolés par deux ou trois regroupant
six T3 et huit T4 de surfaces habitables moyennes de 65 et 70 m²,
et de huit logements collectifs décomposés en quatre T2 et
quatre T3 entre 54 et 70 m². Un appartement est spécialement
aménagé pour une personne handicapée (accès
séparé par une rampe). Le prix de revient total s’élève à 2
456 635,15 €, pour une surface habitable de 1 585 m², soit 1
550 € TTC le m² - grâce à la cession gratuite du
terrain par la mairie à l’Office 64 -. Les loyers bruts prévus
iront de 277,24 € à 439,84 €.
L’opération a fait l’objet d’une démarche
de certification « Habitat et Environnement » avec pour objectif
un chantier propre – gestion des déchets, maîtrise des
impacts et réduction des nuisances -. « 
Les mentalités
changent, autant dans les professions du bâtiment que chez les prescripteurs » déclare
Fabrice Delettre, l’architecte, en précisant : « Ces
bâtiments de style néobasque épousent la pente de la
colline boisée pour s’intègrer dans le paysage. Leur
orientation par rapport au soleil, leur isolation thermique, le choix des
matériaux et des équipements ont été étudiés
de façon à économiser l’énergie (au gaz)
pour se chauffer. C’est un bon début, mais du chemin reste à parcourir
pour égaler certaines réalisations de nos voisins espagnols
ou allemands : filière sèche (constructions de bois), maison
passive (extrême isolation thermique), récupération
des eaux de pluie, énergies renouvelables - le solaire (chauffage
ou électricité), par exemple, reste financièrement
peu accessible dans ce type de projet - ».
«
Compte tenu de la pression foncière, de tels programmes répondent
au besoin des jeunes générations, mais ils ne doivent être
que des tremplins vers l’accession à la propriété,
de façon à ce qu’il y ait une rotation et que d’autres
locataires prennent la suite » relève Paul Baudry, « De
nouveaux programmes suivront, à un rythme maîtrisé de
façon à assurer la croissance corrélative des services
publics (station d’épuration, école, etc.). » Jean-Pierre
Mirande souligne que 700 logements ont été attribués
dans les Pyrénées Atlantiques par l’Office 64 (400
nouvellement construits et 300 sur rotation), soit une croissance notable
du rythme des constructions, bien que l’offre soit encore bien en
dessous des demandes en instance (multipliées par le phénomène
des divorces). Enfin, Jean-Jacques Lasserre souligne le caractère
exemplaire de Bassussarry qui réussit à répondre à la
pression démographique de façon maîtrisée, par
des programmes qui s’intègrent harmonieusement dans leur environnement. [
paragraphe coupé]
Cathy Constant-Elissagaray