Article en première page de Sud-Ouest Pays Basque avec ma signature, mais une photo et un texte qui ne sont pas de moi.
Ci-dessous ce que j'avais envoyé :
Semaine du jardinage
La jardinerie du Golf reçoit les écoles
Les enfants heureux de manipuler la terre. C.C-E
Pour la dixième année consécutive se tient la semaine
du jardinage du 10 au 16 mars, organisée par les professionnels
du jardinage (GNIS, VINIFLHOR, FNMJ) sous le patronage de l’Education
Nationale. La Jardinerie du Golf y participe depuis quatre ans, et elle
a reçu cette fois les écoles d’Itxassou, St Pierre
d’Irube, Larressore, Ustaritz et Boucau (Biarritz a été empêchée,
faute de bus). La séance est désormais bien rodée
: les enfants commencent par être équipés d’un
tablier de protection. Puis Cédric, horticulteur, fait humer à la
ronde des plantes : « Devinez son nom : de la menthe, oui, à quoi
sert-elle, à faire du jus, oui, et ici, c’est du thym, parfait,
et maintenant, de la lav…. », les enfants sèchent, la
lavande, ils ne connaissent pas, par contre, dès le premier regard,
ils nomment sans se tromper les plants de tomate et de piment, ils connaissent
mieux les légumes que les plantes aromatiques. « Chez nous,
les merles ont tout piqué, à Espelette il y a la fête
! » commentent-ils, très au fait du maraîchage. Ensuite,
ce sont les travaux pratiques, ils reçoivent un cours de rempotage
et se régalent à remplir le pot de terre, la tasser, y faire
un trou avec le doigt et glisser les racines d’une plantule qui ont
pris la forme du godet minuscule où la graine a germé, tasser,
arroser et emporter le pot à la maison. Les institutrices en prennent également
pour la classe, de même qu’un kit pédagogique accompagné d’un
cd-rom pour continuer l’initiation.
«
Ces deux dernières années, la moitié des produits
phytosanitaires ont été supprimés des rayons, en raison
des nouvelles réglementations européennes qui nous orientent
vers une culture biologique, sans adduction de produits toxiques » explique
M. Verneaux, le directeur du magasin, qui ajoute : « L’effet
se fait déjà sentir dans la vente des rosiers qui chute de
manière vertigineuse : les gens sont déçus. Les clients
vont devoir réapprendre les anciennes méthodes et s’accoutumer à des
plantes qui ne sont plus artificiellement stimulées pour fleurir
en abondance ni aidées dans leur lutte contre insectes et maladies. »
Cathy Constant-Elissagaray
Article en première page écrit par la rédaction avec photo envoyée par Ustaritz :
Cathy Constant-Elissagaray, correspondante locale au journal Sud-Ouest pour les villages de Bassussarry et d'Arcangues
Article paru le 15 mars 2008 : "Pitchouns à main verte"