Simon Goldin, Gilles Côté, Nadine Bourbonnière invités
par André Bocquier pour faire découvrir leur art. C.C-E
Trois jeunes et sympathiques Québécois sont actuellement
au Pays basque, grâce à l’entremise d’André Bocquier
qui a organisé le 24 octobre au Makila Golf Club une soirée
de vernissage des œuvres des deux premiers, suivie d’un repas
agrémenté par l’accompagnement musical du troisième, à laquelle
ont participé quelque 80 personnes. « J’ai l’occasion
de me rendre régulièrement à Gaspé, ville côtière à l’embouchure
du Saint Laurent située en aval de l’île aux Basques,
car mon fils y exerce en tant que médecin. C’est là que
j’ai découvert les œuvres de Gilles Côté dans
sa galerie d’art, qui est venu en compagnie de Nadine Bourbonnière, également
artiste peintre. Par ailleurs, j’ai écouté Simon Goldin
qui se produisait à la MVC (Maison de Vie Citoyenne) de Bayonne
l’an dernier, et dont les textes poétiques sont empreints
d’amour de son Québec natal » relate André Bocquier. « Nous
exposons nos tableaux jusqu’au 30 novembre au Makila Golf Club de
Bassussarry et au Casino de Biarritz. Nadine, autodidacte, dont la mère
et la grand-mère ont étudié à l’école
des beaux-arts, vient de Sherbrooke. Ses œuvres, réalisées
spécialement pour cette occasion, sont des icônes contemporaines
incrustées de pierres précieuses et semi-précieuses
dont les personnages tout en courbes sont saisis en plein mouvement. Egalement
autodidacte, mes personnages figurent tous sur fond des beaux paysages
de la Gaspésie où j’habite, composés de montagnes,
de côtes et de plaines » rapporte Gilles Côté. « Nous
espérons que cette initiative incitera des peintres français à venir
exposer de même au Québec, et que des relations artistiques
entre nos deux régions s’en suivront » ajoute Nadine
Bourbonnière. « Quant à moi, je suis tombé amoureux
d’une Française. Nous vivons en Lorraine dont j’apprécie
les hivers froids qui me rappellent le climat québécois.
La municipalité de Maxéville où nous résidons
et l’université de Nancy toute proche m’ont aidé financièrement
lors de la sortie récente de mon premier CD intitulé « Et
du Haut du Lièvre je vois Saint-Henri », que je distribue à l’issue
de mes concerts en France et au Canada. Les chansons dont je compose moi-même
la musique et le texte évoquent Montréal et la nature hostile à laquelle
sont confrontés les Québécois, à l’inverse
de la France qui m’apparaît comme un immense jardin hospitalier » raconte
Simon Goldin.
Cathy Constant-Elissagaray
Cathy Constant-Elissagaray, correspondante locale au journal Sud-Ouest pour les villages de Bassussarry et d'Arcangues
Article paru le 3 novembre 2009 : "Peintres et chanteur québécois à l'honneur"