Et aussi...
Pompon, Moussette, Jonnhy, Microbe,...
Jonnhy :
Nous avons habité pendant 3 ans à Saintes et il y avait un chat "clodo" qui se promenait dans le quartier. Il était vieux et borgne. Très gentil avec les enfants, il passait dans les jardins se faire caresser et surtout quémander un peu de nourriture. Nous l'avions surnommé Johnny. Je l'aurai bien gardé à la maison, mais il était assez indépendant, et puis les parents...
Minette :
C'était la chatte des voisins. Elle était jeune et adorait jouer, notamment avec mon père lorsqu'il bêchait le jardin, elle s'amusait à sauter par dessus la bêche dans la terre. Papa s'en amusait beaucoup et cela lui faisait une compagnie dans la jardin.
Microbe :
Nous avons fait connaissance un jour que j'accompagnais mon frère et ma belle-soeur chez un couple de leurs amis. Dès que nous sommes arrivés j'ai aperçu un chat qui allait se cacher sous un meuble. Bien sûr, je me suis approchée et l'ai appellé. Il n'a pas bougé et nous nous sommes regardé un instant en silence. Nos hôtes nous ont invité à nous asseoir dans le canapé et peu de temps après, il s'est assis devant moi, me regardant avec intensité. Je l'ai appellé, lui ai fait signe de monter sur mes genoux, ce qu'il a fait.
Il s'est ensuite mis à ronronner et à me mordiller le pouce d'une main. Ses maîtres n'en revenaient pas car d'habitude nous ont-ils expliqué, "quand il y a du monde, il se cache et on ne le voit pas". C'était un bon gros matou, qu'ils avaient eu la bonne idée d'appeler Microbe! Comme il mordait un peu fort et que j'essayais de me dégager, il s'est enfuit et on ne l'a effectivement plus revu...
Mais je suis bien sûr très fière que ce "petit" sauvage soit ainsi spontanément venu vers moi!
Moussette et Pompon :
Moussette appartenait à des voisins. C'était une gentille petite chatte noire. Elle avait eu des chatons et ses maîtres lui avaient gardé un chaton, noir lui aussi, qu'ils avaient appellé "Pompon". Ils étaient inséparables. Ils avaient l'habitude de se promener dans les jardins.
Un jour ils ont disparu. On les a cru morts, mais ils sont revenus quelques temps plus tard. Malheureusement, ils étaient blessés et avaient probablement été battus. Moussette est morte chez ses maîtres 3 jours après son retour et Pompon s'est retrouvé seul. Il a à nouveau disparu pour ne plus jamais revenir quelques mois après. Depuis ces gens qui adoraient les chats ne veulent plus en adopter par crainte de les perdre.
S'il y a des gens qui sont littéralement amoureux des chats, il y en a d'autres qui au contraire les détestent... et des imbéciles supersticieux qui ont peur des chats noirs...
Mai 2010 :
Il faut aussi que je vous parle de cette petite chatte qui s'est perdue en 2007 dans l'immeuble où j'habite. Une voisine qui sait que j'ai un chat est venue sonner à ma porte pour me demander si la chatte qui était dans l'escalier ne m'appartenait pas ? Elle aime elle aussi beaucoup les chats et avait trouvé cette chatte à son étage. Nous lui avons donné à mangé et, après plusieurs essais, avons réussi à la capturer pour l'emmener chez le vétérinaire. Elle ne portait pas de tatouage et on a vérifié qu'elle n'avait pas non plus de puce électronique. Rien de tout cela. Nous avons fait des affiches que nous avons mis dans toute la résidence et dans le supermarché le plus proche.
Personne ne nous a contacté. J'ai recueillie momentanément la petite chatte, mais comme d'habitude, cela ne se passait pas bien avec Lungta qui n'osait plus aller et venir dans l'appartement, mais restait cantonné à la cuisine, la chambre et les WC où il a sa litière. Il a aussi fallu lui donner des médicaments car elle faisait un peu de diahrée peut être provoqué par le stress dans lequelle elle se trouvait. Je ne pouvais la garder vu que Lungta ne s'y habituait pas (et vu les expériences précédentes avec Princesse et Tashi) et la voisine non plus (elle avait déjà aussi un chat). Nous avons dû nous résoudre, la mort dans l'âme à l'emmener à la fourrière. Ce fut un moment très pénible pour nous deux, nous aurions tellement voulu retrouver ses maîtres (à supposer qu'elle n'avait pas été lâchement abandonnée pour les vacances). En sortant nous pleurions toutes les deux. Mais que faire d'autre ?
La personne de la fourrière m'a donné un numéro de téléphone où je pouvais appeler pour avoir des nouvelles, mais j'étais tellement triste de la laisser que je n'ai jamais appelé...
Qu'est-elle devenue? J'espère qu'elle a été prise en charge par le refuge et non pas euthanasiée, mais je n'en sais rien.
Cette histoire est très pénible à raconter, on ne peut pas sauver tous les animaux que l'on rencontre, mais je pense à elle de temps en temps. Elle était très belle, mais un peu sauvage et peureuse, ce qui est normal vu qu'elle n'avait plus de repères et était en compagnie de parfaits inconnus.
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