Foire de 1929 la T.S.F pour tous

La fin des années vingt marque l’explosion du phénomène T.S.F (transmission sans fil) et l’éclosion d’un grand nombre de stations radio qui coïncide avec l’évolution de la technique et de l’esthétique des postes.

Jusqu’en 1921, la T.S.F. était réservée à l’usage militaire ou maritime. La première émission publique de radio a lieu le vendredi 25 novembre 1921.

En 1922, Paris compte 3 émetteurs.

L’évolution est alors rapide mais les postes relèvent toujours du folklore et ressemblent encore à des instruments scientifiques avec de très nombreux boutons et manettes, des piles, des accus, des bobines d’accord, une très longue antenne, une prise de terre, des écouteurs ou un haut-parleur à col-de-cygne !

L’auditeur doit être habile pour obtenir une réception stable parasitée par des sifflements ou des crachotements.

Une finition soignée.

Jusqu’en 1925 les lampes sont situées sur le dessus du poste.

À partir de 1926 elles sont mises à l’intérieur du coffre qui devient peu à peu plus élégant. Pour faire fonctionner le poste, il suffit désormais de le brancher.

Foire de 1929 la T.S.F pour tous

Une antenne, constituée de quelques mètres de fil suffit pour capter les plus puissantes stations et il n’y a plus que trois ou quatre boutons (interrupteur, volume, tonalité et recherche des gammes d’onde et des stations).

Le haut-parleur est placé dans la partie supérieure du boîtier dont la finition devient plus soignée.

Le marché est dominé par Ducretet, Marconi, Philips, Sonora ou Manufrance.

L’utilisation d’un poste est donc devenue à la portée de tous et plusieurs stands présentent ces appareils à la foire de 1929, année qui vit la première retransmission radio du Tour de France.

La maison Rougeolle, de Lure, représente Ducretet. Petitgenet associe musique et T.S.F. comme souvent à l’époque. Caillon représente la marque Cholin aujourd’hui disparue.

À partir des années trente, le poste se placera dans le salon ou sur le buffet de la salle à manger.

Il y trônera jusqu’au début des années soixante, remplacé ensuite par la sacro sainte télévision.

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