Le nain des steppes

(Jean-Yves - Etienne/Jean-Phi - Nomaed)

Comprenne qui peut !

 

Le nain des steppes,

Le nain des steppes avance.

Avance plein d’espérance.

Le cœur gonflé,

Gonflé comme une éponge,

Eponge de la Mer Rouge.

 

Il ne se soucie guère

Des potins des commères.

Ses yeux sont pleins d’amour

Joyeux et débonnaire.

Il ne se soucie guère

Des conflits nucléaires.

Ses yeux sont pleins d’amour

Pour tous ses congénères.

 

Le nain des steppes,

Le nain des steppes avance.

Fort de ses expériences.

Son esprit danse,

Tel une source enchantée,

Des sommets enneigés.

 

Il ne se soucie guère

Des potins des commères.

Ses yeux sont pleins d’amour

Joyeux et débonnaire.

Il ne se soucie guère

Des conflits nucléaires.

Ses yeux sont pleins d’amour

Pour tous ses congénères.

 

Notre petit nain des steppes

Avance droit sans menaces.

Ne sait pas où ses pas l’amènent.

Mais son cœur bat pour là : en face !

Quelque chose de trouble derrière ?

Non, Non ! C’est le monde qu’il embrasse.

 

Le col est derrière derrière,

Par delà la clairière clairière,

S’étale La Grande Prairie

Couleur de Paradis.

 

Le nain des steppes

Le nain des steppes arrive

Arrive sur l’autre rive.

Au bord du lac,

Aux reflets argentés

Il va se reposer.

 

Il ne se soucie guère

Des potins des commères.

Ses yeux sont pleins d’amour

Joyeux et débonnaires.

Il ne se soucie guère

Des conflits nucléaires.

Ses yeux sont pleins d’amour

Pour tous ses congénères.