Fizeau Armand Hippolyte Louis - Suite


La mesure de la distance X ~ α P fournit la vitesse de la lumière connaissant la vitesse de rotation du miroir, et les diverses distances.

En 1850, il mesure la vitesse de l'électricité avec E. Gounelle.

Mesure de l’entraînement de la lumière par l'eau en mouvement (1851).

Méthode du miroir tournant

Schéma de l’expérience de 1851 : de l'eau circule en sens inverse dans les tuyaux parcourus par les rayons en interférence. La différence de vitesse de la lumière dans les deux sens de parcours de l’eau est mise en évidence par un déplacement des franges.

Schéma de l’expérience de 1851

En 1851, il démontre à l'aide d'un interféromètre où les deux rayons soumis à interférence sont conduits dans des tuyaux où circule de l'eau en sens inverse que le mouvement de l’eau modifie la vitesse de la lumière en son sein : les franges d'interférence entre les deux rayons sont décalées quand on fait mouvoir l’eau.

En 1853, il a l'idée d'ajouter un condensateur aux bobines utilisées pour générer des tensions électriques très élevées.

Distinctions


Il est élu membre de l'Académie des sciences en 1860 et du Bureau des longitudes en 1878.


Il est lauréat de la Médaille Rumford en 1866.


Il est fait membre étranger de la Royal Society en 1875.

Hommages


Son nom est inscrit sur la Tour Eiffel.


Une Unité mixte de recherche de l'Observatoire de la Côte d'Azur porte son nom. Elle regroupe le personnel de l'ancien Laboratoire Universitaire d'Astrophysique de Nice (LUAN) ainsi qu'une partie de celui de l'Observatoire de la Côte d'Azur (OCA). Un bâtiment de l'Université de Nice Sophia-Antipolis a été renommé à cette occasion.


En 1970, l'Union astronomique internationale a donné le nom de Fizeau à un cratère lunaire.

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