Tube introuvable: Astuce Les lampes ou tubes de T.S.F

Les anciens tubes sont quelquefois difficiles à trouver et le collectionneur est souvent tenté de bricoller un support intermédiaire pour adapter un tube plus récent (solution sage) ou remplacer le support sur le châssis du poste (beurk).

L'avantage des anciens tubes (Européens, Transcontinentales, Octales...) c'est de posséder un support en Bakélite.

Conclusion, il est quelquefois plus facile de "fabriquer un tube".

Exemple: Vous cherchez une valve 506 pour un vieux poste des années 30 et pas moyen de mettre la main dessus. Regardez les équivalences: la AZ1 possède exactement les mêmes caractéristiques. Solution, démonter le support Bakélite du tube AZ1 et remonter le support Européen de la 506 HS.

Une telle opération nécessite d'abord de désolidariser le verre du support. En général ce n'est pas trop difficile et c'est là que ça fait "gling gling" quand on la secoue (le collage qui s'est effrité). Ne surtout pas tirer sur les liaisons qui risqueraient de se casser au raz du verre, mais tordre (modérément) en sens inverse le verre et le support.

Ceci fait, il faut aspirer la soudure sur chacune des broches de chaque tube (le mieux c'est la pompe à déssouder ou la station de déssoudage pneumatique pour les mieux équipés).

Repérer ensuite le brochage pour y ré-introduire les fils en bonnes places et remplir les bords du support de colle néoprène. Re-remplir enfin les broches de soudure (attention, pas trop ni sur l'extérieur des broches). C'est terminé.

Pour cette raison, ne jetez jamais vos lampes HS avec un culot distinct. Elles peuvent vous servir pour cette opération mais aussi pour la réalisation de bouchons adaptateurs (pour un lampemètre par exemple), ou de bouchon pour HP, etc…

Tubes récents et marquages normalisés

Introduction

Entendons-nous bien, quand on parle de tubes récents, il s'agit de tubes dont l'âge est de moins de 70 ans....

En effet, que chaque constructeur crée sa propre référence pour des tubes similaires n'était pas vraiment une méthode viable à long terme. On serait très rapidement arrivé à un nombre de références exorbitant voire des appellations identiques pour des tubes totalement différents.

Une sagesse commerciale (ce qui est extrêmement rare :o)) s'est instaurée dès 1934 avec éventuellement un double marquage des tubes mais surtout, en adoptant un marquage normalisé pour chaque tube avec des caractéristiques précises.

Ainsi, on pouvait alors remplacer un tube marqué '76' ou '80' par exemple par un autre qu'il soit de la marque Philips, Mazda ou autre. (A noter que Visseaux a continué a se démarquer un peu plus longtemps en ajoutant A6 devant comme A642 pour une 42).

Par la suite, la normalisation s'est affinée avec le marquage Européen entre autres (1934) qui adopte des lettres et chiffres spécifiques pour définir les types de tubes (E = chauffage 6.3V, B = diode, C = triode, L = Penthode, etc.)

On sait ainsi de suite que lorsque l'on a une ECLL800 en mains (c'est rare, surtout si elle est bonne) on a un tube composé d'une triode, de deux penthodes et chauffé en 6.3V. Le 800 composant le numéro spécifique du tube.

Comme tout le monde ne sera jamais d'accord, il existe aussi le marquage américain qui ne manque pas de générer une nouvelle liste d'équivalence directe, plus facile à trouver dans la littérature actuelle.

Ainsi, une 6AB8 est l'équivalent exact d'une ECL80, une 6AJ8 celui d'une ECH81, etc…