Les Sémaphores   

Le sémaphore de Coutainville (Manche)

Le sémaphore de Agon-Coutainville, aujourd'hui disparu, est très représentatif du dispositif de sécurisation mis en place sur les côtes françaises par l'Administration Maritime dès les années 1860 (Second Empire).

Ces sémaphores venaient remplacer les postes de guets préexistants complètement dépassés par les évolutions techniques en particulier depuis la mise au point du télégraphe aérien de Chappe un peu avant 1800.

Ces sémaphores étaient constitués par un système de bras articulés qui permettait d'envoyer des informations aux bateaux en mer en utilisant un code dérivé du télégraphe de Chappe et adapté sûrement aux besoins spécifiques de la marine nationale.

Au cours des années, ces dispositifs furent améliorés, électrifiés et transformés en électro-sémaphores et le nombre de bras fût même augmenté pour rendre possible plus de combinaisons de signaux.

On voit très bien sur l'image de gauche le mât avec ses bras en action (modèle après 1906) et sur celle de droite les bras au repos.

Le mât dépassait d'environ une dizaine de mètres au dessus de la tour et chaque aile mesurait 4 mètres.

Peu après leur construction, les sémaphores furent équipés d'un mât supplémentaire à pavillons pour répondre au besoin du trafic international.

Les pavillons permettaient d'envoyer des messages prédéfinis à l'image des drapeaux de plage encore en usage aujourd'hui en fonction du dessin et des couleurs visibles de loin à la jumelle.

Un exemple de pavillons est présenté sur l'image ci-dessous.

La tour était la chambre de veille où travaillaient en permanence 2 guetteurs.


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