La T.S.F au combat
Exemple d'avion Farman utilisé pendant la grande guerre
sur la photo un HF 22 de reconnaissance de 1913
En arrivant au dessus de nous l'avion lance un Aaaaaaaa ! pour se signaler. Il vol assez bas, environ 700 m, et nous le regardons s'éloigner lentement.
Au loin le bruit du canon gronde.
Au bout de 2 à 3 minutes l'avion envoya le signal attendu qui signifiait "je suis en état d'observer". Ordre est donné au canon de 140 d'envoyer un premier "pain de sucre".
Au bout d'une minute l'avion répondit : non vu !
Deuxième coup.
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Troisième coup.
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Quatrième coup.
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Dernier message de l'avion : Je rentre !
C'est l'opérateur du poste J qui le premier transmettra, le 11 novembre 1918, la nouvelle de l'armistice qui fit le tour du monde en quelques minutes !
Poste récepteur Type A
En usage dans l'armée française dans les années 1925.
Il s'agit d'un récepteur à galène avec montage en Tesla capable de recevoir des émissions dans la plage de 80 m à 520 m de longueur d'onde.
A partir de 1917, les éditions F.ROUFF -
Cette collection à petit prix (25 centimes le numéro à comparer à l'ILLUSTRATION -
Insigne du radiotélégraphiste
Chaque numéro raconte une histoire basée sur des faits d'armes réels, des épisodes sur fond de batailles et de combats emprunts de patriotisme et glorifie le courage de nos valeureux soldats et de la population qui les a soutenus ; des récits qui exhalent le courage et l'héroïsme des obscurs et des petites gens.
La couverture de chaque fascicule porte un dessin en couleur illustrant le thème abordé. Beaucoup de ces dessins sont l'oeuvre de Gil Baer qui signera également quelques pages intérieures gravées d'une qualité comparable à celles de l'ILLUSTRATION . Gil Baer dessinait aussi à l'époque dans l'inusable Almanach Vermot !
Au total 154 fascicules seront édités entre 1917 et 1920.