La Côte d'Ivoire au début des années 80

Dans la région de Korhogo, près de gisements de fer exploités de manière ancestrale, on trouvait encore l'utilisation de cette technologie très ancienne mais peu différente de celle qui es mise en œuvre dans les installations les plus modernes.
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Et à Yamoussoukro la flamboyante, l'ENSTP, symbole de la grandeur et du développement technologique voulu par Houphouet-Boigny. A l'intérieur, des installations des plus modernes donnaient aux étudiants des conditions de travail qu'auraient enviées bien des élèves des grandes écoles françaises ... s'ils les avaient connues.
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De Yamoussoukro la nouvelle capitale à Grand-Bassam la vieille capitale coloniale.
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Et celle qui restait la capitale à cette époque? Cocody 60 logements en pleine saison des pluies, propice au spleen baudelairien...
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Ah, la saisson des pluies 1982... Il paraît qu'il n'y a plus de saisons aujourd'hui. Le climat aurait il donc tant changé? La pluie, le déluge devrait on dire car cela durait sans jamais s'arrêter, tout le mois de juin. Même nous, petits blancs, avions froid... Et pour fumer une bonne pipe, il fallait stocker le tabac dans une armoire spéciale où nous avions aménagé un ingénieux dispositif permettant en principe d'y réduire l'humidité grâce à la chaleur d'une ampoule électrique. Le tabac résistait à peu près mais nos pipes se couvraient de moisissure entre deux utilisations...
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Image d'actualité! Les CRS pourchassent les étudiants en grève. Il y a presciption, il s'agit de la grande grève de l'université d'Abidjan de février 1982. Declenchée par l'interdiction d'une conférence de Laurent Gbagbo, qui serait peut-être sans cela resté un opposant anonyme, elle s'est terminée par un mémorable discours où le "Vieux" déclarait sans vergogne "tout homme sensé place son argent en Suisse". Les étudiants d'alors doivent y repenser amèrement aujourd'hui.
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Et hop, passons au tourisme! L'archi connu village de Tiebga, près de Grand Lahou, vu du ciel lors d'une ballade en avion destinée en principe à observer les derniers éléphants de forêt de la région lagunaire de Côte d'Ivoire. Cette zone marécageuse est difficile d'accès, ce qui ne décourageait pas les braconniers. Je me demande s'il reste encore quelques spécimens de cette sous espèce, de plus petite taille que l'éléphant de savane plus connu.
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Pour le principe, une photo dont la qualité même avant numérisation est exécrable. Avec un peu de bonne volonté, on distingue des pachidermes.
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Continuons vers l'ouest, pour découvrir une Cote d'Ivoire moins connue, peu fréquentée à l'époque par les touristes (d'ailleurs pour l'essentiels des européens vivant en Cote d'Ivoire). Il faut dire qu'elle se méritaient les belles plages de l'ouest ivoirien. Rouler sur des pistes pas toujours en bonne état où circulaient des grumiers (camions chargés de bois) dont les chauffeurs (des voltaïques pour la plupart) ne pouvaient de toute manière freiner sans risquer leur vie. Mais une fois arrivé, c'était une vision paradisiaque... come on le devine sur ce cliché pris au petit matin, après une nuit de bivouac sur la plage.
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A l'ouest, dans la région montagneuse autour de Man. Là, plus de touristes!
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On s'attendrait à voir surgir un gorille... Mais si l'on n'est pas bien loin de la forêt de Taï où les chimpanzés utilisent des outils, on est bien en Cote d'Ivoire. Sur les pentes du mont Nimba, plus précisément, seul endroit du pays où existait une plantation (expérimentale) de café arabica (ailleurs, c'est du robusta, au goût "corsé", pour tout dire pas bon du tout ou alors un hybride, l'arabusta pas si mauvais).
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Toujours dans les montagnes.
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Bon, une concession aux images officielles du tourisme ivoirien: des cascades à Man. Si je retrouve des photos ponts de liane (des vrais), je les ajouterai.
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Quittons les montagnes et partons au pays Baoulé, en passant par le Bandama..
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Au pays Baoulé.
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Au pays Baoulé.
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Et voilà la savane, près de Korhogo.
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Un champ de coton, toujours près de Korhogo.
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Dans la même région mais en fait au nord de Ferkessédougou, riz et manguiers au petit matin.
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Après les paysages, quelques portraits. Encore dans la région de Korhogo, visite à un village Peuhls plus ou moins sédentarisé. La qualité de la numérisation montre mal la beauté de cette femme et de cet enfant.
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Même village Peuhl.
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Lavandières au pays Baoulé.
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Enfants au pays Baoulé.
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Et pour finir, retour sur le haut fourneau...
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Toutes ces photos sont des réalisations personnelles qui n'ont jamais été publiées. © P.Castéra 2004.
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