Vous êtes dans une station accueillante, et ce depuis longtemps déjà. Les eaux thermales, abandonnées après l'époque gallo-romaine, retrouvèrent leur notoriété au XVIIème siècle. Des grands la fréquentèrent alors, faisant la fortune de quelques médecins comme les Esquirou. A la fin du XXème siècle, la Compagnie d'Orléans ouvrait l'un de ses deux grands hôtels dans le département et le casino était construit peu après, en 1908. L'Hôtel des Voyageurs, encore appelé "Hôtel du Pont et du Parc", a conservé une suite de vingt tableaux de cette époque thermale. Actuellement, presque taries, les eaux thermales n'attirent plus guère, mais Vic est resté un lieu de séjour et de détente bien équipé, dans un site rude et bucolique à la fois. La station verte fait revivre ses heures de gloire avec la Maison des Eaux Minérales, qui raconte la fabuleuse histoire de l'eau associant plaisir, sciences et pédagogie.
La vieille ville ne manque pas de caractère après plusieurs siècles de basoche avec les officiers royaux du bailliage et les hommes de loi de la Seigneurie du Carladès passée aux Grimaldi de Monaco, les uns n'aimant guère les autres. Quoiqu'il en soit, les uns, et les autres, ont construit de belles maisons de lave qu'il faut aller voir, au moins depuis la rue. La petite Chapelle, reste du couvent de bénédictins, ne manque pas de charme, elle aussi, sur son éminence.

Découvrez une gravure de Vic-les-Bains (1879), d'après un ouvrage de Adolphe Joanne (édition Hachette) : "Département du Cantal". Un extrait :
"En 1879, Vic comptait 1735 habitants. Chef lieu de canton de l'arrondissement d'Aurillac (11211 habitants). Eglise décorée extérieurement de scupltures bizarres. Sur le roc qui domine la ville, ruines du Castel-Viel. Maisons fortes du Moyen-Age. Belle cascade de l'Iraliot. A Comblat, joli château, bâti en 1439".

Autre extrait :
Le patois d'Auvergne, idiome usuel, sans grâce et sans harmonie, des populations cantaliennes, composé en grande partie de mots latins dénaturés avec des terminaisons en a, est une des formes du roman du midi de la France.
Presque tous les habitants du Cantal sont catholiques. Sur les 231 867 habitants en 1872, on ne comptait que 17 protestants. Le nombre de naissances a été, en 1875, de 6216 (plus 183 morts-nés), celui des décès de 4907, celui des mariages de 1757.
La vie moyenne est de 41 ans 10 mois.
Le recensement de 1872 a donné les résultats suivants :
... ne sachant ni lire ni écrire : 72 477
... sachant lire seulement : 46 584
... sachant lire et écrire : 107 323
... dont on n'a pu vérifier l'instruction : 5 483
d'où un total de 231 867.
Sur 31 accusés de crime, en 1873, on a compté :
... accusés ne sachant ni lire ni écrire : 14
... accusés sachant lire ou écrire imparfaitement : 11
... accusés sachant bien lire et bien écrire : 5
... accusés ayant reçu une instruction supérieure : 1.

Les machines à sous sont arrivées début juillet 2001 : ouvertes de 10:00 à 3:00.
La Boule est ouverte tous les jours.

Et tous les dimanches :

Rappel (13 mai 2000) :
C'est officiel : le Ministère de l'Intérieur a donné son autorisation à la commune de Vic-sur-Cère pour l'ouverture d'un casino dans les locaux du "Vic Hôtel" (Hôtel Vialette). C'est l'actuel opérateur du casino de Chaudes-Aigues, Antoine Arevian, qui en est l'exploitant.

Rappel (juin 2000) :
Antoine Arevian, directeur du nouveau casino, ainsi que toute son équipe a convié les vicois à un cocktail d'inauguration de l'ouverture du jeu de Boule 2000, sous la présidence de Louis-Jacques Liandier, maire de Vic-sur-Cère. Ce casino est situé à l'emplacement de l'Hôtel Vialette, tout près de la Place de la Mairie, sur la nationale 122.

Découvrez l'Hôtel Vialette, "il y a quelques années" ... puis aujourd'hui ...

 Ecole de Vic-sur-Cère, années 1947 et 1949
Découvrez les élèves des années 1947 (âge aux alentours de 9 ans) et 1949 (environ 15 ans).

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