Bonne année 2009 !
Et vive le cinéma pour tout oublier...
Au
milieu des innombrables mauvaises nouvelles, mondiales, Françaises,
politiques et particulièrement gouvernementales qui ouvrent à
coup de bélier toutes les brêches des acquis sociaux de
100 ans d'histoire de liberté des salariés, il faut
bien dire qu'il existe encore un hâvre de paix. Enfin,
j'exagère, il y au moins une bonne nouvelle, on a récupéré
le jour de la Pentecôte ! Mais on va perdre les Hôpitaux Publics de Paris, SarkoLand est un pays où on ne peut manifestement pas tout avoir. Enfin si, travailler jusqu'à 70 ans, et faire des heures sup, ça va faire plaisir aux nombreux et nouveaux chômeurs de cette fin d'année 2008.
Dans
nos salles obscures, aux bons horaires loin de la promiscuité
et de la fureur de la foule, on est encore à l'abri d'une
certaine médiocrité des esclavagistes, ceux qui
prennent décidément le peuple pour un imbécile,
et il faut dire que son vote lui donne une bonne leçon. Qu'il
ne retiendra pas, sauf si certains parvenus continuent de manière
ostentatoire à lui montrer à quel point on s'amuse avec
son argent, qu'ils nous pompent encore plus que jamais. Sa petite soeur Rachida étant pas mal aussi avec ses bagues à 16000 Euros, histoire de nous rappeller que nos impôts ne connaissent pas la crise pour la caste politique.
Le pouvoir d'achat a une raison, c'est la marge que tous les
intermédiaires se font sur un produit. Ce n'est pas aux
consommateurs de trouver plus d'argent pour se payer des choses,
c'est au commerçant d'arrêter de gagner une plus value
que ni ses diplômes ni sa valeur ajoutée ne justifie.
Sans parler de tous les marchés captifs (banque, assurance,
notaire, etc.) devenus obligatoires au fil des ans qui font que
désormais, quoiqu'on fasse, il faut payer quelque chose en
plus, juste pour respirer. Tant qu'un gouvernement ne mettra pas le
hola sur les profiteurs de tous poils qui défendent si bien
leur droit à rouler en 4x4 à étoile, ils se
feront du sucre sur notre dos, et ce n'est pas en votant pour leur
héros que l'on peut récupérer notre part de
sueur.
Désormais
les gens d'un certain bord politique montrent sans détour à
quel point ils détestent la notion de temps libre, je n'ai pas
parlé de loisir, mais bien de « temps libre »,
qui ne coûte rien mais qui semble vraiment difficile à
supporter, à croire que la dictature du temps payant a
commencé. Heureusement, quelques journalistes ont encore un
peu de conscience professionnelle, après tout, en plein
capitalisme français décomplexé, Le Courrier
International vient de sortir un sujet sur la décroissance.
Bravo !
En
ce qui me concerne, je n'ai pas de gosses qui verront la catastrophe
annoncée, je prend mon pied avec un divertissement par
abonnement qui ne coûte rien ou si peu, et qui fait bien plus
voyager que n'importe quel tour du monde. Alors, vu le bordel ambiant
que ni l'extrême droite ni l'extrême gauche n'arrivent à
réguler même par la pensée, vive le cinéma, qui risque de nous donner
encore bien des joies en 2009, vue la qualité du cru 2008.
Au moins, on n'entend plus les infos
pipées dans les salles obscures, c'est déjà ça.
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