Mon
palmarès des salles parisiennes Gaumont et Pathé
acceptant Le Pass.
Liste
et commentaires sur les salles du réseau LePass Gaumont à
Paris. (mise à jour le 22/06/2011)
Gaumont
Alésia
Il
était tout nouveau tout beau. C'est d'ailleurs le problème,
puisque lors d'une projection en octobre 2004 dans une salle du
haut, on entendait les perceuses et les marteaux sur la façade
non encore terminée ! Super.
L'autre
problème, c'est que dans une autre salle, on entend l'action
du film d'à côté... Pour un cinéma neuf,
ça fait un peu désordre. Des sièges
désagréablement mous, pas aux standards Gaumont. Enfin
l'étrange manie de faire toute la séance dans le noir,
comme au MK2 Gambetta.
Heureusement,
une décoration un peu marrante, style night club, même
si on s'interroge sur l'intérêt d'un escalier mécanique
quand il faut une dizaine de marches pour y aller et autant pour en
sortir. J'imagine que faire la queue dans un carrefour aussi bruyant
doit-être particulièrement désagréable,
puisque le hall d'accueil est plutôt petit.
Programmation
nanars grand public.
Gaumont
Ambassade et Marignan
Ils
se font face dans la soi-disant « plus belle avenue du
monde », surtout la plus fliquée et la plus
touristique, tout en étant envahie par toutes les racailles,
riches ou SDF. Bref l'un des rares quartier qui fasse l'unanimité
chez les vrais parisiens ! Mais bon, on entre rapidement dans les
deux cinémas qui se font face et on oublie le périphérique
des matuvus artificiels ou caricaturaux.
C'est
plein, même dans les petites salles pour des petits films. Et
c'est sans doute la raison de ne pas s'attarder. Pour le reste,
c'est propre, très propre. Correctement équipé
et neuf. Mais d'un design pas très glamour, surtout pour le
quartier. Programmation nanars ados et action avec une pincée
de docus pour essayer de contenter tout le monde, sans vraiment
réussir même avec un nombre très (!) conséquent
de salles.
La grande
salle est complexe avec ses niveaux et l'écran est en dessous
du Max Linder, donc pas indispensable vue l'affluence.
Je me
retrouve toujours dans la plus petite salle, et l'air est simplement
glacial.
Bref, pas de
charme.
Gaumont
Aquaboulevard
Dire
que c'est un multiplexe « parisien » serait
jouer sur les mots, reste qu'il n'est pas loin du métro
Balard et qu'on est administrativement dans le 15ème,
comprenne qui pourra.
L'embarras
du choix pour le grand public, tout est moderne et gigantesque mais
moins simple et original que le MK2 Bibliothèque. Souvent du
monde (plutôt très jeune banlieusard un peu extraverti
mais heureusement assez bien encadré) et le spectacle chloré
de la piscine en prime. Climatisation trop forte en hiver. Et
tremblements de générateurs (sans doute les machines à
vagues du centre aquatique) dans certaines salles à certaines
heures. Parfois également, on a droit à la bande son
de la salle contigüe.
Programmation
et ambiance très « banlieue » les
mercredi et vendredi soir, avec vigiles dans la salle, mais au
troisième rang pour profiter de la qualité des écrans
XXL, je m'en fiche un peu. Les branleurs se mettent toujours en
plein milieu pour que tout le monde profite de leurs science et
draguer les belles petites blondes du 15ème qui iront la
prochaine fois au Gaumont Convention !
Quoique
depuis que je me suis fait agressé en sortie de salle et
qu'un dealer s'est fait plombé en plein après midi de
semaine, ce cinéma commence à sentir la racaille
d'Issy à plein nez et est beacoup moins fréquentable,
vivement le Pathé Grenelle.
Les
salles 1 et 6 ne sont pas très grandes mais l'écran
est parfait. D'ailleurs, tous les écrans sont proches de la
perfection, en taille comme en état. C'est la grande (seule?)
force d'Aquaboulevard par rapport à Paris Intra-Muros.
Aucun
film en VO.
Le Bienvenüe
Montparnasse – 8 bis rue de l'arrivée 75015 (Gaumont
depuis 2010)
C'est
fait, désormais depuis 2010, dans une cacophonie capitaliste
de l'intelligence des lois du marché, Gaumont a récupéré
la presque intégralité de la place Montparnasse, c'est
à dire les Rythman, surtout en terme de nombre de place,
puisque le Parnasse a le plus grand nombre de salle de la place.
L'UGC et le Bretagne deviennent tout petits.
Le
ton est donné par l'emplacement, le type même de cinéma
de série B qui devait faire le bonheur des bretons, quand ils
devaient attendre 3 heures leur train à la gare.
La
déco et les portes oranges sont elles typiques des années
70. Tout comme la salle du bas, avec un décalage des sièges
par rapport à l'écran aussi hallucinant qu'original.
Mais à déconseiller un jour de foule.
Le
bon point, c'est que comme les moutons ne font pas plus de 10 mètres
sortis du métro sous le Gaumont, on peut être
relativement tranquille pour une projection sans promiscuité.
L'ambiance 70 un peu crade faisant le reste du voyage. Programmation
auteur ou humour world sans critique possible.
Gaumont
Convention
Moderne,
propre, programmation un peu simple, correcte mais sans surprise.
Des salles sont trop proches de l'extérieur, avec les bruits
inévitables. Queue obligatoirement à l'extérieur.
Indispensable après un polar amerloque, la sortie par
l'arrière-cour, ambiance Bronx garantie, odeurs comprises.
Public
souvent âgé, sans doute à cause du quartier ou
des choix de projection. D'où un accueil assez prévenant
(ce qui change des autres salles parisiennes) et typé
« senior ».
Gaumont
Fauvettes
Fait
le pendant de l'UGC 50 mètres plus haut. Donc le même
type de programmation populiste, avec énormément de
nanars nullissimes pour ados. Propre, pas trop fatigué (mais
pas moderne non plus) et au moins une salle en montée, ce qui
est souvent désagréable.
Mais
avec la
fermeture du Grand écran Italie
(toujours
pas occupé 3 ans après, vive la finance),
il ne reste que ça dans le quartier puisque la superbe salle
Rodin a été détruite pour cause de projet de
musée du cinéma Pathé.
Le Miramar –
3 rue du départ 75014 (Gaumont depuis 2010)
C'est
fait, désormais depuis 2010, dans une cacophonie capitaliste
de l'intelligence des lois du marché, Gaumont a récupéré
la presque intégralité de la place Montparnasse, c'est
à dire les Rythman, surtout en terme de nombre de place,
puisque le Parnasse a le plus grand nombre de salle de la place.
L'UGC et le Bretagne deviennent tout petits.
Deux
salles ostentatoires à un pas du multiplexe Gaumont, presque
toujours en VF et souvent populaires. La troisième est en
hauteur et minuscule en plus d'être hyper mal foutue, à
déconseiller si elle est pleine.
Mais
c'est grand et pratique puisqu'il y a moins de monde qu'à
côté. Le look, lisez les commentaires sur le Bienvenüe
ou le Bretagne, c'était la même chaîne avant le
rachat par Gaumont, et ça se sent avec un petit côté
ringard et suranné parfois marrant et en tout cas très
immigration parisienne de la première heure.
Le Mistral –
70 avenue du Général Leclerc 75014 (Gaumont depuis 2010)
Un
petit cinéma avec quelques salles pas loin du Gaumont Alésia,
hélas avec la même programmation mais les salles ne
suivent pas, surtout les petites. Parfois quelques trucs que l'on ne
retrouve nulle part à Paris, mais bon, en 4 ans, ça ne
m'est arrivé que quatre fois !
Néanmoins,
quel plaisir de rire comme un débile mental dans une salle
vide pour « Brüno »
en plein mois d'août. Chacun son home cinema !
Les
Montparnos – 16-18 rue d'Odessa 75014 (Gaumont depuis 2010)
C'est
fait, désormais depuis 2010, dans une cacophonie capitaliste
de l'intelligence des lois du marché, Gaumont a récupéré
la presque intégralité de la place Montparnasse, c'est
à dire les Rythman, surtout en terme de nombre de place,
puisque le Parnasse a le plus grand nombre de salle de la place.
L'UGC et le Bretagne deviennent tout petits.
C'est
le deuxième cinéma quand on remonte la rue d'Odessa
vers la rue des théâtres de la Gaité.
Rien
de trop méchant à critiquer, un peu défraîchi.
Des sièges un peu petits pour mon mètre 90, pas trop
de monde aux heures des cinéphiles.
Par
contre, pour la projection de « Gone
Baby Gone »,
un tressautement systématique de la pellicule les dix
dernières minutes un peu énervant. En tout cas assez
de salles pour éviter la queue monstre du Gaumont de la même
rue.
Gaumont
Opéra (ex Paramount)
C'est
fait, désormais, dans une cacophonie capitaliste de
l'intelligence des lois du marché, Gaumont a récupéré
la presque intégralité de la place de l'Opéra,
surtout en terme de nombre de place, puisque le Paramount est l'un
des plus grand de Paris. Mais pas l'écran, hélas.
C'était le cinéma de mon enfance, mes parents
faisaient vite le choix quand on débarquait en voiture de mon
XXème natal.
Il
a un peu changé, à part les escalators qui donnent un
côté galerie commerciale, on ne peut pas dire que
l'ensemble soit très beau ou original, et vu l'état de
délabrement des couloirs annexes, on sent qu'il était
temps qu'ils se vendent au plus offrant. Mais il serait temps que
Gaumont fasse des travaux.
Ambiance
jeune de banlieue, heureusement encadrée, mais les deux
autres Gaumont gardent leur intérêt pour ceux qui
considèrent qu'une soirée cinéma n'est pas une
SMS party avec des popcorns, sans parler de la gravure sur bois...
du siège d'en face ! L'intérêt reste que l'offre
Gaumont vous laisse toujours une place de libre à n'importe
quelle heure sur le Grand Boulevard. Mais c'est vraiment blindé
quand même, surtout à partir de mercredi.
Gaumont
Opéra Français et Premier
Je
ne sais jamais lequel est lequel, de toutes façon ce sont
deux frères jumeaux qui se font face sur le boulevard. A eux
deux, une programmation complète, « auteur »
et grand public « éclairé ». Une
organisation sympathique et des salles modernes à part une ou
deux en pente inversée, toujours désagréables.
D'un
côté un escalier monumental noir et de l'autre une
descente sur des barres de verre. Hélas, suite sans doute à
une inspection sécuritaire qui voyait d'un mauvais œil
les bords ébréchés et coupants des lames
transparentes, l'escalier si original est aujourd'hui remplacé
par un escalier en bois navrant de banalité, sinon cheap et
grinçant.
Revers
du quartier, souvent pleins à partir de 17h.
Gaumont
Parnasse
Un
multiplexe original en plein Paris, donc une programmation
éclectique (tournée grand public), des salles propres
et modernes nichées dans un labyrinthe qui a son charme. Au
moins une salle (la 3 en 2004) permet de regarder le film en plein
écran au premier rang grâce au recul et à une
forme incurvée, ce qui est une expérience mémorable.
Et une autre où l'on entend les écoulements de
canalisation !
Revers
de la médaille et de la proximité de la gare, toujours
plein. Une climatisation trop forte en hiver.
Je n'y suis
plus allé que dix fois depuis la réfection totale,
faut dire que je n'habite plus à côté depuis 4
ans ! Mais j'ai eu le droit à la panne de la caisse
automatique, pour cause de panne d'imprimante, ce qui m'a permis
d'apercevoir le démarrage de la borne sous … XP pro,
incroyable à l'heure de Linux de payer des licences sur
autant de bornes dans toute la France quand tous les sites Internet
avec paiement sécurisé sont sous licences GNU sans
aucun souci de fiabilité !
Pathé
Wepler
Je
dis souvent du mal des Champs Elysées, mais dans la liste des
pires quartiers de Paris, la place de Clichy est juste en deuxième
place !
Dans
cette débâcle humaine beaucoup trop proche de la misère
croissante et multipliante du 93, il faut vraiment se trouver bloqué
par des raisons indépendantes de notre volonté pour
atterrir dans cette cour des miracles violente et bruyante. Manque
de pot, le boulot de ma copine n'était pas loin, et c'est
bien la seule chose qui me faisait m'exiler devant l'imposante
façade kitsch du Wepler.
Et
le cinéma vedette ne fait pas grand chose pour rehausser le
niveau, accueil extérieur toujours désagréable
pour l'attente hivernale avec fouille du sac à dos ! Je
n'ai connu ça que dans les grandes surfaces des pires
banlieues françaises, mais là on est en plein Paris!
Look carton
pâte de pacotille, salles biscornues bien qu'agréables.
Et surtout beaucoup de VF. Vu le nombre de salles, la programmation
est large, mais rien d'exceptionnel.
Salles
Gaumont disparues, que fait la police ?
Vous
remarquerez en lisant cette liste qu'en fait ce sont les meilleurs
salles ou les plus originales qui ont fermé ! La logique
économique n'est plus celle de l'intelligence depuis
longtemps.
Gaumont
Italie (2006 ?)
Évidemment
le Grand écran était indispensable. Reste que les
« Blockbusters » tournaient trop vite et qu'en
général on les loupaient si on attendait une semaine.
Le son était beaucoup trop fort, sinon agressif mais il était
bon, et l'immensité de la salle et de l'écran
constituaient le must parisien de ce côté de la Seine.
En
cas de film à succès, impossible d'entrer sans faire
la queue ... dehors. Les deux petites salles étaient toujours
bien programmées (évidemment à dominante
asiatique, rapport au quartier), et restaient neuves, mais
surpeuplées.
Il
fallait y aller quand même rapidement, menacé de
fermeture pour soit-disant manque de fréquentation. Si il n'y
a personne en journées de semaine, ils n'avaient qu'à
organiser des rediffusions comme les MK2 Beaubourg ou Hautefeuille,
pour remplir les quelques 600 places du grand écran. En WE,
je ne crois pas qu'ils aient à se plaindre... Encore une
histoire de gros sous pour faire plaisir aux actionnaires dans
l'éventualité d'une vente de l'espace à prix
d'or à une quelconque boutique de fringues qui fera faillite
dans 10 ans.
Sauf que
nous sommes en 2011, et il n'y a toujours aucune boutique à
l'horizon, quand je pense que Delannoë et Cie osent prétendre
qu'il n'y a pas assez de place à Paris pour l'économie,
qu'elle prenne la place libre avant de jouer du bulldozer.
Triste
logique économique du cinéma français actuel.
Gaumont
Kinopanorama (2007 ?)
Kinopanorama
et Samaritaine bis repetita. Quelques personnes de la soit-disant
gauche dans cette ville veulent créer une petite New-York
inaccessible aux parisiens, et ce serait bien que l'on commence à
les en empêcher !
Comment
a-t-on pu laisser faire ça ? J'ai toujours vu la queue les
WE... Une salle mémorable depuis la dernière
rénovation, on voyait parfaitement sans grosse déformation
quelque soit l'angle. Une image extraordinaire, une propreté
et une modernité parfaite. Vraiment, pourquoi l'avoir tué
? La programmation était calibrée pour l'écran.
Moins Blockbuster que la salle Italie. En tout cas la preuve
médiatique qu'en dessous de 1000 manifestants, les médias
ne parlent plus de certaines actualités.
La
fin d'une salle culte et d'une légende parisienne.
Gaumont
Rodin (2005)
Superbe,
extérieurement et intérieurement, puisqu'il s'agit
d'un ancien théâtre au décor sauvegardé.
Pas neuf neuf mais correct, deux salles seulement mais une
programmation souvent propre et française.
Hélas,
il est pour l'instant fermé ... depuis 2003.
Travaux, on
sait quand ça commence...
Il
semblerait que l'entrée sculptée deviennent le portail
d'un centre dédié à l'histoire du cinéma
par Pathé, un beau truc tout en verre qui sera caché
derrière dans une grande cour. Bref, encore une salle en
moins. Surtout n'y passez pas, on voit un trou béant en
chantier, horrible en 2011.
Nota :
Mes
commentaires sont totalement personnels, subjectifs et lapidaires,
ils n'engagent que mon opinion et mon expérience, qui, si
elle a le mérite d'être honnête et impartiale,
n'est pas extensible à une généralité.
De plus ils ne prennent pas en compte la sortie du vendredi ou du
« samedi soir sur la terre »,
anti-cinéphilique par excellence.
Donc
quand je dis « il y a du monde », entendez par
là en journées et soirées de semaine ou en
journées de WE. Quand toute la populace grondante de Paris
envahit les salles obscures les soirs de libation obligatoire, je ne
suis pas là pour voir.
Une
petite anecdote, j'en suis déjà à 18 séances
depuis 2004 avec coupures, décadrage de la projection (que se
font donc les deux personnes dans la cabine ?) et flous de mise au
point pendant 1h ou moins, sans parler des problèmes de son
récurrents, ou simplement oubli du son du film. Cela dit,
depuis 2006, il y a beaucoup moins de problèmes, mais c'est
vrai que je fréquente moins les Gaumont en ce moment, pour
combien de temps ?
Une
fois même, le film était flou sur la moitié de
l'écran le dernier quart d'heure, ce qui techniquement est
assez fort. Une autre fois, il s'est arrêté et la
pellicule a commencé à brûler !
Sur
le nombre de films que je vais voir, ça n'est pas très
grave, surtout que je ne paye pas la séance proprement dite,
mais pour les autres spectateurs qui payent leur sortie, ça
fait un peu bizarre, Canal + n'a pas ces inconvénients ! Une
seule fois, Gaumont a donné des places gratuites à la
fin de la séance.
Sans parler
d'un quart des salles qui avaient une climatisation défaillante
en ce caniculaire mois d'août 2003 ... comment éviter
de mentionner celles où la climatisation est tellement froide
que l'on ressort avec une angine en été 2004 et 2007
itou !
Aparté
: Pour nos
amis handicapés,
pas de miracles, il y a peu ou pas du tout de salles adaptées,
suite à un article dans Libération, je me suis aperçu
que leur sort était déplorable, seules 3 ou 4 salles
sont spécialement prévues, mais avec un bémol,
dans le Mk2 Bibliothèque par exemple, les places spéciales
fauteuils roulants sont au premier rang et excentrées, vous
savez, les places que vous êtes obligés de prendre
quand vous avez le dernier billet et qui vous donnent un torticolis
et un mal de crâne, surtout quand le film est mauvais !
Bref, Paris
et la France restent des endroits où il ne fait pas bon être
trop différent.
Maintenant,
dans les grandes salles, pour les « grands »
films américains de certaines compagnies, on a droit à
un message comme quoi on doit dénoncer son voisin s'il fait
mine de photographier, enregistrer ou filmer la projection... Super
époque. On me paye pour ça ? Combien ? Comme si la
qualité de ce type d'enregistrement était destinée
au piratage industriel. J'espère qu'il n'y aura pas de
message qui nous interdise de voir le film et de s'en souvenir pour
éviter de le raconter à ses voisins !
Comme pour
les CD musicaux, ils feraient mieux de s'interroger sur le prix de
la séance, notamment pour les jeunes, pour les familles
nombreuses ou les retraités, à 10€, le nombre de
fois où certains Français iront au cinéma sera
bientôt trimestriel ! Les screeners ont de beaux jours devant
eux. Cela dit, on se demande pourquoi ils ne prennent pas la carte
Pass, mais non je ne suis pas payé pour en faire la pub, mais
à moins de 20 Euros par mois, c'est rentabilisé en 3
séances ! Et comme le cinéma est très bon
depuis 2000, pour l'instant... Bon, vous faîtes comme vous
voulez !
Il
ne faudrait pas oublier qu'il paraît anormal qu'avec un film
moyen comme le dernier « Indiana
Jones »,
l'acteur qui a gagné le plus l'année dernière
est Harrisson Ford ! Simplement 60 millions de dollars uniquement
grâce à ce film, vu qu'il ne fait plus rien depuis 5
ans. Preuve que les places sont légèrement plus chères
qu'elles ne devraient l'être, l'argent du cinéma ne
semble pas tari.
Gaumont
VS MK2 en 2007 :
tant qu'à lâcher des méchancetés, autant
ne pas se retenir. L'amateurisme, le jeunisme ou le copinage dans le
recrutement des MK2 se ressent statistiquement. A part quelques
passionnés cinéphiles, les MK2 ont un moins bon
accueil et service que les Gaumont, au point que c'est parfois
gênant. D'un autre côté, Gaumont fait parfois un
peu froid et impersonnel, sinon usine. Mais au moins les choses sont
mieux organisées. Quoique maintenant avec les caisses
automatiques, on voit fondre les effectifs humains à la
vitesse grand V. Voilà, c'est dit.
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