Desmo Twin Racing Team 59/62 12/13 Juillet 7e Rallye du Dourdou en Aveyron....……












Le 19e Rallye du Dourdou en Aveyron

Un dernier pour la route… Un titre qui résume bien l’envie de tirer un trait sur les rallyes, par le Doudou, le dernier avec cette XLR qui me suit depuis 2008 et les routes Aveyronnaises que j’adore. Cela aurait pu être la Sarthe, mais un joint de culasse en a décidé autrement !

La route bien (trop) longue pour arriver à Villecomtal le lundi soir, réserver un emplacement pour les amis sur le terrain du stade, où nous aurons bien plus de place sur l’herbe, à côté des douches, sanitaires en installation, bien.

Francesco arrive pour installer son barnum, tout le monde le connait, pour avoir officié comme photographe pour Moto Magazine et pour le championnat, pendant des années. Nous avons un préparé la 500 CX Honda pour Lucas le fils de sa compagne, pour son premier rallye en classiques, tant qu’à faire !!

Mardi matin je pars pour la boucle 2 de nuit qui sur la carte me parait la plus « compliquée ». Je connais bien les routes du rallye, ma première participation remonte à 2005. Ce que j’ai vu sur la carte avec les fichiers Tripy, confirme ce que je pensais. En reconnaissances je pars du principe que cela pourra être à 60 de moyenne, donc je roule bien histoire de tester. Bon cela ne passe pas, surtout sur le retour d’Estaing à Villecomtal. La deuxième boucle plus simple et plus roulante, ne devrais pas poser de soucis. Repas du midi, vite fait au restaurant « La Cascade » toujours aussi bien à des tarifs aussi très bien.

Je me refais dans la foulée, l’aller jusque-là spéciale de Rodelle, histoire de ne pas regarde le roadbook, comme ce sera de nuit, c’est mieux. De leur côté Lucas et Francesco on fait en auto, histoire que Lucas se familiarise avec un roadbook, pas facile en soit, en auto, comme bon prof’ Francesco lui expliquant les ficelles d’un routier.

Le soir c’est Eve et Jean-François qui s’occupent du repas et la troupe arrive remplir les emplacements. Toujours de bon repas, de l’ambiance comme aux plus belles années et la mauvaise foi de rallye au dessert !! Merci à eux de le faire.

Mercredi on attaque le routier de jour avec Lucas, on commence par la boucle 2 de jour et on enchaine par la boucle 3. Il se trompe rarement, mais à un endroit à la direction « Impers » à gauche il zappe. Je l’attends et on reprend sur 300m une fourche qui dit à gauche. Il s’arrête me demande si c’est là, à la vue de la route je suis sûr du coup. Avec cette hésitation, le jour de la course il ira directement, ouvrant la route à d’autres et comme le fameux CP est là dans l’épingle, ce sera bonus… !

J’ai rarement fait un rallye sans reconnaître le parcours, à faire surtout ici et en Sarthe. CQFD.

Le soir c’est repas à l’Italienne là-haut dans le gite de Sylvie et Francesco, royal pas loin du routier, idéal pour essayer les phares de nuit. Pan plus de lumière, la Miss XLR refait des siennes, la veille aussi, plus de compte tour etc.. La batterie lithium à plat. Ce sera un aller-retour à Rodez pour une en gel. Les petites emmerdes ne font que commencer, elle me fera tout pour ce dernier, jusqu’à perdre le Vector dans la dernière boucle de jour, qui tiendra avec su scotch pour finir.

Par contre par rapport à la Sarthe, elle marche super bien, le nouveau cylindre-piston fonctionne à merveille, démarre nickel, bonnes reprises à tous les régimes, je vais me régaler de nuit. Jeudi matin je refait juste la boucle d’Estaing avec le chemin de terre et la descente sur Villecomtal par Limon, si les 60 de moyenne sont maintenus ce sera juste, mais de nuit cela doit passer. Aller une bonne sieste, 520 kms de reconnaissances c’est bien. Quelles routes et quels paysages, on ne s’en lasse pas. !!

Vendredi ce sont les contrôles, administratif et technique, hop ! A midi tout est fait. Ce soir départ du prologue de jour pour voir les spéciales, j’ai fait 2 fois chaque, avec Tom le leader des classiques, Rodelle je connais pour l’avoir faite en 2018, Polissal est toute nouvelle, je découvre après l’avoir faite à vélo le matin, faut des chevaux. !

Prologue une formalité de jour. Première boucle de nuit, les phares marchent toujours aussi bien (Merci Francis) la moto aussi, première spéciale de nuit, de jour ( !!) deuxième aussi ( !!!) la nuit tombe après sur le routier, et sur des parties, disons gravillonneuses je reviens sur les deux en VFR, Jérémy et Yann je crois puis sur Grégory à la fin.

Pour faire simple, je roule comme si on était à 60 de moyenne histoire de me prouver que pour un dernier, j’ai encore une très bonne vue de nuit (vrai !) et ensuite pour m’amuser, là suis à fond !! De plaisir. Bin oui les gentils directeurs de course ont rajouté 4 à 5 minutes sur les Ch qui auraient pu poser « des problèmes » de sécurité. En fait toute le nuit je serais dans « mes » temps à 60 et avec un XLR de 84 avec 44 poneys. Autres temps ma bonne dame.

La boucle 2 de nuit plus sportive, m’apportera un vrai dernier moment de bonheur à moto. De nuit c’est magique, tout simplement, un renard, une biche au loin des tas de bestioles, on en prend plein la tronche au propre comme au figuré. Tartine de moustiques et autres suicidés ! Dans le chemin de terre les potes en VFR, voyant arriver mes phares, m’ont gentiment laissé la place, sans les revoir jusque Villecomtal. Commentaires, nous à 60 on ne passait pas. !

La boucle de nuit terminera hélas tragiquement, avec la perte d’un pilote local, Thomas, qu’il repose en paix.

Le lendemain, briefing pour décider si l’on repart ou pas. A la main levée on décide de repartir, sans repasser par la spéciale de Polissal, qui était nouvelle et bien belle. Partir ou pas, je me donne la spéciale pour décider, la boule au ventre, le gamin avait 25 ans ! Passé la spéciale je me dis, autant finir, pour moi, pour lui. Cela ne changera hélas plus rien.

Donc 2 boucles de jour raccourcies, avec la seule spéciale de Rodelle. Et le fameux CP du chemin en sous-bois qui fera du dégât parmi les élites et autres, 25 je crois vont le rater. On ne gagne jamais un rallye sur le routier, mais on peut le perdre. Je remonte 6e en classiques, yes !

Après que faire, devant c’est 600 FZR, 900 CBR et 750 VFR 1000 BMW, 1000 GSXR…Bah premier mono, il y avait du 620 KTM. Et aussi un 350 XLR avec Vincent, qui a fait pas mal de mécanique, copié sur mon 600 pas mal de choses, c’est bien, on est là pour cela les anciens, filer des conseils, aider comme on peut. Je doute que le renouvellement des générations perdure cette belle habitude, gardons espoir. !

Et mon Lucas, qui termine son premier rallye avec un 500 CX Honda, sans pénalités, grand BRAVO !!

A l’écoute du moindre conseil, que soit sur la moto, sur soi, sur le routier, « fait rouler un peu plus vite !! » Bref 20/20. Sylvie t Francesco n’étaient pas peu fier du résultat de Lucas. A refaire, je peux faire assistant-coach. !

Voilà la boucle est bouclée, un dernier Volcans ne m’aurais pas déplu, mais non, la route etc…Ce fut un dernier beau rallye en Aveyron.

Le premier c’était en 1981 avec les dernières étapes du Tour de France Moto. Puis 1984 la saison et 1985 le titre. Vice-champion classiques en 2011 et 3e du championnat 125cc en 2016 pour mes 60 ans. C’était bien.

Profitez encore les potes, avec nos emmerdeurs, les années rallyes sont comptées, mais rassurez-vous, c’était mieux avant. !!!

Les Anciens ne me contrediront pas.

Rob le 13 août 17h16.

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