L'AFFAIRE
     L'affaire Brasillach a démarré à Perpignan lorsqu'un journaliste, Fabrice Thomas, du journal électronique www.perpignan-toutvabien.info s'est avisé que L'Encyclopédie des Pyrénées Orientales (Editions Privat avec le concours du Conseil Général, novembre 2002 ) contenait dans ses pages "Ecrire en Roussillon" un texte signé André Bonet (par ailleurs Président du Cercle Méditerranéen de Littérature) qui sous l'intertitre "Le panthéon des lettres roussillonnaises" plaçait une biographie politico-littéraire de Robert Brasillach.

      Ce site créé à l'initiative et sous la responsabilité de  Robert Marty, professeur émérite à l'Université de Perpignan, n'a pas pour objectif de reprendre l'ensemble de l'affaire dont les strates successives sont disponibles sur le site précité. Né du désir de combler le vide inexplicable et à maints égards inquiétant, sinon scandaleux, que le quasi-monopole local de presse, le journal L'Indépendant a laissé s'installer (bien qu'il ait été alerté, notamment par mes soins, dés le début, cf rubrique "désinformation"). Jusqu'ici, il s'est contenté de reprendre furtivement en quelques lignes la substance d'un communiqué de l'AFP. Sous la pression, il a fini par effleurer le sujet le 2 février, même si la présentation de Brasillach " Le fasciste français type" était particulièrement édifiante. Cette absence pesante, ce silence assourdissant dans une affaire où l'on parle (où "on" représente Ligue des Droits de l'Homme, Alliance Juive des Pyrénées-Orientales, Elie Puigmal, Conseiller Général PS, FR3 localement  et Marianne, Libération, l'Humanité, le Nouvel Obs, La Dépêche, Canal Plus.. nationalement)  de révisionnisme et de négationnisme finissent par apparaître comme une révision de la révision et une négation de la négation. Or en bonne logique, deux négations successives valent une affirmation...La question centrale  proposée au débat est donc la suivante :
" le nazi Brasillach qui préconisait entre autres l'extermination des juifs (sans oublier les petits) et dénonçait la "pourriture républicaine", mérite-t-il d'intégrer un Panthéon quelconque, fut-il virtuel et roussillonnais, quelle que soit la qualité de son écriture? " 
                   
Cette question n'a pas encore été vraiment posée.
Ce site  fermera lorsque Brasillach sera jeté hors du "Panthéon des Lettres Roussillonnaises" où il n'aurait jamais dû entrer et lorsque tous les miasmes qu'il aura laissés en auront été chassés. 
Contact :  
robert.marty@dehorsbrasillach.net