LES AVIONS

L'aviation allemande a toujours eu une certaine avance sur les Alliés dans le domaine des avions et de leur armement:

Au cours de l'été 1915, avec l'apparition du chasseur Fokker E.I et III possédant un plafond élevé et équipé de mitrailleuses à bandes tirant à travers l'hélice, ce qui permettait au pilote d'attaquer en piqué et de tirer des rafales plus longues.
L'aviation alliée reprend le dessus avec le Nieuport 11.
Les Allemands redeviennent supérieurs avec leur Albatros D.1 aux mitrailleuses jumelées Spandau et un moteur Mercedes de 160 CV.

En 1917, les Français alignent un excellent appareil, le Spad XIII avec deux mitrailleuses à bandes Vickers. Mais les mitrailleuses allemandes restent plus efficaces. De plus, les allemands commencent à assurer le confort et la survie de leurs pilotes en mettant en service des combinaisons chauffantes, des parachutes et des masques à oxygène.

En avril 1918, les allemands mettent en service le meilleur de tous les chasseurs, le Fokker D. VII, qui surclasse tous les appareils alliés.

                 

LA FORMATION

Les pilotes allemands recevaient une formation plus complète. Formation de base sur biplace. Minimum de six mois d'entraînement au pilotage. Stage de chasse sous l'œil critique des As de l'aviation allemande.

 

LA TACTIQUE

Les allemands restaient au dessus de leurs lignes.
Alors que les Alliés volaient en V, les Allemands volaient en ligne, ce qui leur permettait de se déployer plus rapidement mais était désavantageux en cas d'attaque venant du dessus.

A la différence des Français, les Allemands ne procédaient pas à des patrouilles régulières. Ils déplaçaient leurs hangars en toile vers n'importe quel point du front. Ainsi, ils attendaient tranquillement que les observateurs leur signalent l'arrivée des avions alliés ou observaient le ciel à la jumelle et décollaient. D'où le nom de "cirque volant" à cause d'une part, de ce déplacement comme les tentes d'un cirque, et d'autre part, de la formation d'un cercle dans lequel les chasseurs français s'enfermaient courant le risque de se faire tirer par l'arrière.

Grâce à l'aimable autorisation de Osprey Publishing Ltd,

Deux des Nieuport pilotés par Raul Lufbery.
Profile artwork par Harry Dempsey, extraits d'AIRCRAFT OF THE ACES 33,
Nieuport Aces of WW1, © Osprey publishing Ltd. http://www.ospreypublishing.com

 

1936, tout le groupe fut équipé de Dewatine 500, un avion plus rapide que le Nieuport 622.

En 1939, les deux escadres furent dotées de Curtiss. Les pilotes avaient enfin en mains un appareil très moderne : Habitacle fermé, train rentrant, hélice à pas variable, volets d'intrados, un moteur de 900 ch, 4 ou 6 mitrailleuses . Il atteignait les 500 km/h,

 

de quoi faire face aux pilotes allemands équipés d'un excellent avion, le Messerschmidt 109.