Né en 1932 à Marseille

Pierre GRAZIANI exprime une peinture onirique aux couleurs irisées de transparences italiennes, aux formes en mouvement qui s’enchevêtrent dans une grande sérénité.

Julien ALVARD racontera que la première fois qu’il se rendit dans l’atelier du jeune peintre, en 1954, il «  ne vit que des anges… sa peinture embarquait pour Cythère  ».

GRAZIANI semble peindre un havre de paix protecteur qui l’attire, à la lisière d’un monde virtuel. La sensualité dans son œuvre est omniprésente, les nuages éthérés, les cascades, les grappes, les draperies, révèlent un paradis voluptueux, où la chair n’est plus un péché.

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Dès 1947, il participe aux activités d’un groupe d’artistes de tendance surréaliste révolutionnaire qui se réunissait à Marseille autour du poète Gérard NEVEU, puis de Jean MALRIEUX.

Vers 1952, il rejoint à Paris le groupe surréaliste d’André BRETON, dont il s’éloigne en 1954 avec le poète roumain Trost et le poète J.-P. DUPREY.

Lors de sa première exposition en 1954, il rencontre Pierre RESTANY, Julien ALVARD et A. Berne JOFFROY.

En 1959, il reçoit le Prix Fénéon.

En 1961, il est le premier candidat indépendant pour le Prix de Rome, puis s’inscrit à l’Ecole Nationale des Beaux-Arts, à Paris.

En 1963, il reçoit le Prix de la critique de la Biennale de Paris.

De 1966 à 1967, GRAZIANI réside à New York, puis fait de fréquents séjours au Proche-Orient et au Sahara algérien où, invité par la CFP et la Sonatrach, il reste un an en vue de préparer une exposition sur le désert.

En octobre 1978, ouverture de la fondation Graziani, atelier-musée, à la chapelle Saint-Joseph mise à sa disposition par la municipalité d’Ajaccio.

                 

En novembre 1980, invité aux fêtes de l’indépendance de la Guinée, GRAZIANI parcourt le pays, puis le Mali, réside chez les Dogons, à Gao et à Niamey au Niger, d’où il traverse à nouveau le Sahara.

En 1982, bénéficiant d’une bourse du ministère des Affaires étrangères, il séjourne au Kenya, en particulier au lac Turkana, dans le cadre d’une mission PNUE. Il voyage ensuite au Rwanda, au Burundi et dans le Kiwu, en République démocratique du Congo.

Depuis 1983, GRAZIANI vit en Afrique centrale, en particulier à Libreville, au Gabon, où il est conseiller pour les arts traditionnels et contemporains au Centre national des Arts bantu (CICIBA).