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Lambert Jean Napoléon BOURBON MON 3 ème Arrière Grand-père

 

Ci-dessous, je décris mes recherches, et  comment  je suis parvenu à retrouver la trace de leurs périple (Le fameux voyage en Algérie).

1 - Consultation de l'état civil de l' Algérie, 25 villes Algériennes 3 Listes pour chaque ville (Mariage, naissance et décès), de 1830 à 1890. . (Recherches Infructueuses)

2 - Consultation de la série M, la série M est celle de la Police. C'est à dire qu'elle contient les documents provenant de la Préfecture, ou des Sous Préfectures dans des villes moins importantes. On y trouve donc entre autres des traces des passeports, et l'attribution de concessions de terres. (Recherches Infructueuses)

3 - Consultation de la liste établie par l’administration, pour attribuer des secours ou des avances aux émigrants en Algérie passés entre 1838 à 1879 par le gîte d’étape de Montpellier. (Recherches Infructueuses)

4 - Consultation de la liste des convois de 1848 (Liste établie par Suzanne Granger, participante aux dépouillements des listes d'embarcations des convois de 1848 pour l' Algérie au CAOM d'Aix-en-Provence) je retrouve enfin la trace de leur embarcation, en direction de Damesme (Province d'Oran).

Ces relevés ont été effectués, soit sur les microfilms conservés aux Archives d'outre mer à Aix en Provence, soit surtout sur les microfilms de l'état civil à Nantes, par des membres de divers associations de Généalogie. Ces listes sont à dispositions sur Internet.

Convoi

Nom Civil

Patronyme épouse

Prénom

Age

Destination

2ème

 

BOURBON

 

Aline Alexandrine

4

Damesme

2ème

 

BOURBON

 

Armand Louis

3

Damesme

2ème

 

BOURBON

 

Claude Adélaïde

8

Damesme

2ème

574

BOURBON

 

Jean Napoléon

42

Damesme

2ème

574

BOURBON

COMPIEGNE

Louise Amélie

32

Damesme

2ème

 

BOURBON

 

Napoléon Louis

13

Damesme

Je décide donc, d' envoyer  un e-Mail à Mme Granger, lui demandant plus de renseignement, sur le 2éme convoie.  voici sa réponse.- 

Ils sont donc partis avec leurs 5 enfants par les convois de 1848. Les convois de 1848 (La Carte)

LES PARISIENS PRENNENT LE TRAIN

LA CHAMBRE DES COLONS SUR LE CHALAND

Avis aux Ouvriers

Sur les murs de la capitale s'affiche, le 20 Septembre 1848, un " Avis aux Ouvriers ": un crédit de 50 millions sur 5 ans est ouvert au Ministère de la Guerre; 5 millions sont réservés pour l'exercice 1848; ils serviront à installer en Algérie 12000 colons avant le 1er Janvier 1849; dans un certain délai et sous certaines conditions de travail, ceux-ci pourront devenir propriétaires définitifs de leurs concessions. La réalité est qu'il est à peu près évident que la plupart des colons proviennent de quartiers turbulents de la capitale et que, au moins, ils sympathisent avec les insurgés de Juin: les registres de filiation nous montrent ainsi l'importance des départs en provenance des 12ème, 5ème, Sème, et Sème arrondissements... anciens, foyers à dominante ouvrière!. Le bateau type utilisé pour le transport des colons est le " chaland de la Loire ": il approvisionne couramment Paris en produits ligériens mais sa construction économique ne permet pas le support de frais de retour à vide et il encombre les ports de la capitale, d'où son emploi à moindre coût par l'entrepreneur Jouvellier-Gaudry. Du fait des dimensions des écluses rencontrées, la longueur du chaland est d'environ 27 m, sa largeur au plus de 4,7 m.

 

LE DÉPART

Pour une raison accidentelle, mis à part le ler convoi, tous ceux qui suivent remontent, au départ, la Seine en " trait halé" par une vingtaine de chevaux; sa composition est quasiment immuable: 6 " toues", dont 5 cabanées pour les passagers et 1 pour les bagages, plus 1 " margotat ", petite unité réservée également aux bagages; les toues, habituellement gréées pour naviguer à la voile sur la Loire, sont en effet deséquipées hormis le bateau de tête des bagages qui garde un court mât de halage et sa " piautre ", ou gouvernail, plus le " guinda ", ou treuil de manoeuvre; la perte de place, qui en résulte, nécessite l'usage du margotat, qui est d'ailleurs abandonné dès l'entrée en canal et le halage à bras d'homme.

Tous les émigrants, les voyageurs, les officiels, étaient obligés de passer quelques jours de "quarantaine" dans le Lazaret à Marseille. Plusieurs convois s'y cotoyaient, des amitiés se créaient, et il y eut ainsi, parfois, des changements de convois..

                                                                                                                                                       

 

DESCRIPTION DU CABANAGE

Le cabanage des toues réservées au transport des colons est plus que sommaire. L'espace libre du chaland est divisé en 4 compartiments: à l'avant une cabine est aménagée pour la cuisine du bord et les réserves alimentaires, à l'arrière se situe le local de l'équipage; 2 chambres de 90 personnes chacune occupent une longueur d'environ 17 m: elles sont séparées par "l' osset " central du bateau, destiné essentiellement, ainsi que les planchers mobiles à l'avant et l'arrière du bateau, au vidage périodique de l'eau infiltrée, et ...aux latrines, (car n'oublions pas que tout débarquement est interdit durant la navigation effective qui dure 2 jours pleins, en particulier, pour la remontée de la Seine!).

Dans chaque compartiment, réservé aux colons, 4 rangs de banquettes longitudinales procurent des places assises de 45 cm de large aux voyageurs: les enfants, au-dessous de 2 ans, ne sont pas comptés. L'aération est limitée à 2 portes et à de larges " vasistas " percés tous les 10 pieds dans la toiture en pente et donc rarement ouverts en période pluvieuse. Les banquettes larges de 55 cm libèrent 2 couloirs larges de 1,05 m chacun; les deux banquettes centrales sont réservées aux hommes; des étagères sont de plus occupées par les matelas roulés, les multiples paquets des colons, comme les dessous des banquettes. L'inconfort du jour est donc particulièrement aggravé la nuit, où le coucher ne peut que s'envisager assis, ou, tête bêche sur des planches récupérées, auprès des mariniers complaisants, et disposées au travers des banquettes. Le jointoyage du cabanage est enfin loin d'être parfait et, par jours de pluie, les " pépins " sont ouverts à l'intérieur des compartiments, où l'atmosphère devient rapidement irrespirable.

 

Relevé le 20 Avril 2004, sur différents supports d' archives.  

 

Lambert Jean Napoléon et Anne Louise Émilie -ARZEW 1849 -

Naissance de Louis Jean, le 11 Septembre 1849, à Arzew. Le 14 Décembre 1849, Anne Louise décède, d'une Gastro-Céphalite (St-Leu, Arzew).  Vers 1850? Lambert Napoléon décide de rentrer en France  avec ses enfants. Le dossier de concession est vide, car il n'a  jamais eu l'attribution définitive, et le dossier ne peut pas y être.  Il fallait rester en place 5 ans. Les recherches que j'ai effectué aux archives départementales des Hauts de Seine m'ont permis de retrouver  4 enfants, du couple, concernant Claude Adélaïde, et Louis Jean,  je perds leurs trace en Algérie. 

Je vous laisse découvrir, le seul document de son passage en Algérie :

 

Lambert Jean Napoléon,  se remarie en 1852 avec Marie Adélaïde JOURDAIN. L'acte de mariage m'a permis de retrouver  mon 4 ème Arrière Grand-père Louis.

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Révision : 04 mars 2006 .