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La page des PTT

Histoire d'en rire,  le dessin de Faujour

Les responsables du Syndicats parlent des actions en cours

Guy Atger, Secrétaire Général  PTT  Vaucluse nous parle de France Télécom   (1,8 Mo)
Michel Lovera parle des risques pour les usagers sur ce qui se passe à  La Poste et des actions du Syndicat  ( 1,8 Mo )

Tous les usagers sont concernés par le projet de privatisation de France Télécom

le tract téléchargeable en pdf

Les pétitions de la campagne d'action en direction des usagers,  "NE LAISSEZ PAS LA POSTE VOUS ECHAPPER" initié par le Syndicat CGT des PTT ont été remises au cours d'un RASSEMBLEMENT en PREFECTURE le 28 novembre 2003 à 11h00. 

Le Syndicat CGT s'est également adréssé aux députés de Vaucluse afin d'avoir une entrevue. 

Pour la CGT, il est en effet indispensable de réaliser un bilan honnête et contradictoire de la régulation actuelle engagée depuis les dix dernières années. Si ce projet était adopté, les conséquences en seraient désastreuses en termes économiques, sociaux , culturels et en termes d’aménagement du territoire et  de cohésion sociale.

La CGT  a des propositions qui s’appuient sur deux axes essentiels :

    le droit à la communication pour tous, en tout point du territoire

    l’égalité des citoyens face à l’ensemble des techniques de communication et d’information

Cela implique, au niveau national comme au niveau européen :

    un débat pour définir les véritables missions de service public

     Une réa appropriation publique totale de France Télécom par l’état nation associant critères de gestion et démocratisation pour une efficacité sociale et économique

   Des droits nouveaux d’intervention et de contrôle par les salariés, leurs organisations syndicales mais aussi pour les usagers et élus, véritable instance de concertation en lieu et place de l’ ART. 

signez et faites signer la pétition nationale

Revue de presse du 22 Octobre 2003

Attention fragile

Le contrat qui définit les relations entre l'État et La Poste présenté lundi par Nicole Fontaine, ministre délé guée à l'Industrie devrait être signé dans les jours qui viennent. Plombée par ses contraintes et sans moyens, Libération prévient: Attention La Poste est fragile face à la concur rence. À Matignon comme à Bercy, on expliquait ses jours-ci que le budget exsangue de l'État ne permet aucune prodigalité pour soulager les mots de l'opérateur ou l'aider à faire face à ses obligations de service public. 

Le moment est crucial pourtant: dans cinq ans n'importe qui pourra concur rencer La Poste sur le territoire natio nal. Autant dire que l'entreprise doit accomplir une sorte de miracle, ana lyse La Tribune puisque hormis l'ex tension de ses activités financières, le contrat ne contient pas de mesures révolutionnaires. L'ouverture de la porte du crédit et la future création d'une banque postale constituent en effet pour Le Figaro la principale nou veauté du contrat qui couvre la période 2003-2007. Dans ces condi tions, malgré les propos rassurants de la ministre, repris dans les colon nes du Monde sur une présence pos tale maintenue partout de manière diversifiée et mieux adaptées, La Poste pourrait être tentée de fermer ses guichets dans les petites com munes pour les remplacer par des points poste (lire page 10). Si La Poste est autorisée à mettre en oeuvre un plan de modernisation du courrier sans précédent, Nicole Fon taine se garde bien d'évoquer les conséquences sociales ou de démentir les informations de la CGT selon lesquelles dans 35 départe ments ruraux, dont le Vaucluse, la réforme se traduira par un retard dans l'acheminement du courrier.

Avec la 

 

Question à Alain Gautheron, Secrétaire Générale de la Fédération CGT des PTT

Le gouvernement dévoile son projet de loi sur l'évolution de France Télécom qu'en dit la fédération CGT des PTT ?

C'est en fait une transposition de directives européennes qui veut dire que France Télécom n'aura plus le monopole du service universel et sera soumis au marché.

Cela pose le problème de l'utilisation et de l'avenir des fonctionnaires. Le projet de loi du gouvernement sous entend que le statut de France Télécom peut évoluer, que l'État peut passer en-dessous de la barre de 50 %. Il s'agit en fait de livrer au marché les parties rentables du secteur. Pour nous, c'est une loi de privatisation qui n'offre aucune garantie aux fonctionnaires.

Notre réaction est de revendiquer un bilan contradictoire des dégâts de la déréglementation dans notre pays depuis une dizaine d'années: au niveau de l'emploi, des tarifs et pour la population et les régions avec un accroissement des inégalités. Nous voulons ce bilan, car le projet de loi va dans une mauvaise direction.

paru dans la NVO du 18 juillet 2003  

NON à la privatisation !

OUI au service public !

Le projet de loi destiné à poursuivre la privatisation de France Télécom sera examiné lors du conseil des ministres du 31 juillet 2003. Pour justifier l'injustifiable, la propagande médiatique bat son plein, en particulier avec le rapport « Douste-Blazy », qui incite à aller plus loin dans la logique qui a déjà poussé France Télécom à des difficultés financières considérables. Le cas Vivendi prouve que la propriété entièrement privée n'est pas un gage d'efficacité, bien au contraire. La CGT affirme qu’il faut inverser cette logique qui a conduit l'Etat (donc le contribuable) à verser 9 milliards d'euros pour renflouer en partie France Télécom. Le recul du gouvernement sur le projet de privatisation d'EDF-GDF montre que rien n'est fatal...

L'heure du bilan

La déréglementation libérale a consisté à casser le monopole naturel de France Télécom, puis à instaurer la concurrence à marche forcée, et enfin à compenser les pertes de marchés en France en conquérant des parts de marché dans les pays étrangers. Cette logique libérale s'accompagne d'une sélection des clients les plus rentables au détriment des petits abonnés. Ceux-ci voient leurs tarifs augmenter et sont trop souvent privés de l'accès à certains services...c'est la fameuse « fracture numérique ». Cette exclusion s'accompagne d'une diminution des points de présence physique, notamment des points de paiement de France Télécom, aggravant les problèmes des usagers les plus en difficulté.

Les tarifs de base ont considérablement augmenté afin de financer les opérations financières de France Télécom. En voici quelques exemples :

De plus, la jungle tarifaire conduit à ne plus maîtriser sa consommation téléphonique. Que ce soit pour les mobiles, Internet ou le téléphone fixe, quel que soit l'Opérateur télécom, on ne s'y retrouve plus. Sur les panneaux publicitaires, il faut lire attentivement les « astérisques écrits en tout petit » pour ne pas tomber dans des pièges grossiers !

Quant à la facturation, gare au retard! France Télécom n'a rien trouvé de mieux à faire que de racketter ses clients de 9,48 euros pour ceux qui paient en retard, y compris pour des raisons indépendantes de leur volonté !

Pas étonnant que ces pratiques commerciales fassent les beaux jours de la presse satirique !

En outre, de fortes sommes sont investies par les opérateurs de télécommunications, mais aussi par certaines collectivités territoriales, pour juxtaposer des réseaux dans les zones jugées rentables. Il en résulte un sur-équipement ...quel gâchis! Sans compter les dépenses publicitaires qui embrouillent la population plus qu'elles ne l'éclairent !

Et l'emploi ? Il est aujourd'hui prouvé que la déréglementation du secteur des télécoms a détruit plus d'emplois qu'elle n'en a créé. Si dans un secteur en plein développement, France Télécom n'embauche pas, qui le fera ?

Pour d'autres perspectives

Décidément, nous avons tout à perdre de la folie spéculative qui a mis au bord de la faillite un joyau français qui fiit financé exclusivement par vos factures.

Usagers et salariés, nos intérêts sont communs. Un service public moderne et efficace, ce sont des services accessibles par tous, partout, à des tarifs abordables et identiques pour tous. Développer un service public qui réponde aux besoins de la population et des salariés, c'est possible, urgent et nécessaire. Engageons-nous dans la ré-appropriation publique totale de France Télécom !

  Exigeons ensemble un débat public sur l'avenir de France Télécom.

Nous vous invitons à signer et faire signer la pétition nationale proposée par la CGT

et à la renvoyer au Syndicat CGT des PTT ou à l’Union Locale qui fera suivre