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La
page des PTT |

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Histoire
d'en rire, le dessin de Faujour
Les
pétitions de la campagne d'action en direction des usagers, "NE LAISSEZ PAS LA POSTE VOUS ECHAPPER"
initié par le Syndicat CGT des PTT ont été remises au cours d'un RASSEMBLEMENT
en PREFECTURE le 28 novembre 2003 à 11h00.
Le Syndicat CGT s'est
également adréssé aux députés de Vaucluse afin d'avoir
une entrevue.
Pour la CGT, il est
en effet indispensable de réaliser un bilan honnête et contradictoire de la régulation
actuelle engagée depuis les dix dernières années. Si ce projet était adopté,
les conséquences en seraient désastreuses en termes économiques, sociaux ,
culturels et en termes d’aménagement du territoire et
de cohésion sociale.
La
CGT a des propositions qui
s’appuient sur deux axes essentiels :
le droit à la communication pour tous, en tout point du territoire
l’égalité des citoyens face à l’ensemble des techniques de
communication et d’information
Cela
implique, au niveau national comme au niveau européen :
un débat pour définir les véritables missions de service public
Une réa appropriation publique totale de France Télécom par l’état
nation associant critères de gestion et démocratisation pour une efficacité
sociale et économique
Des droits nouveaux d’intervention et de contrôle par les salariés,
leurs organisations syndicales mais aussi pour les usagers et élus, véritable
instance de concertation en lieu et place de l’ ART.
signez et
faites signer la pétition nationale

Revue de presse
du 22 Octobre 2003
Attention fragile
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Le contrat qui définit les relations entre l'État et La Poste présenté lundi par Nicole Fontaine, ministre
délé guée à l'Industrie devrait être signé dans les jours qui viennent. Plombée par ses contraintes et sans moyens, Libération
prévient: Attention La Poste est fragile face à la concur rence. À Matignon comme à Bercy, on expliquait ses jours-ci que le budget exsangue de l'État ne permet aucune prodigalité pour soulager les mots de l'opérateur ou l'aider à faire face à ses obligations de service public.
Le moment est crucial pourtant: dans cinq ans n'importe qui pourra
concur rencer La Poste sur le territoire natio nal. Autant dire que l'entreprise doit accomplir une sorte de miracle,
ana lyse La Tribune puisque hormis l'ex tension de ses activités financières, le contrat ne contient pas de mesures révolutionnaires. L'ouverture de la porte du crédit et la future création d'une banque postale
constituent en effet pour Le Figaro la principale nou veauté du contrat qui couvre la période 2003-2007. Dans ces
condi tions, malgré les propos rassurants de la ministre, repris dans les colon nes du Monde sur une présence
pos tale maintenue partout de manière diversifiée et mieux adaptées, La Poste pourrait être tentée de fermer ses guichets dans les petites
com munes pour les remplacer par des points poste (lire page 10). Si La Poste est autorisée à mettre en
oeuvre un plan de modernisation du courrier sans précédent, Nicole Fon taine se garde bien d'évoquer les conséquences sociales ou de démentir les informations de la CGT selon lesquelles dans 35
départe ments ruraux, dont le Vaucluse, la réforme se traduira par un retard dans l'acheminement du
courrier.
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Question à Alain Gautheron,
Secrétaire Générale de la Fédération CGT des PTT
Le gouvernement dévoile
son projet de loi sur l'évolution de France Télécom qu'en dit la fédération
CGT des PTT ?
C'est en fait une transposition
de directives européennes qui veut dire que France Télécom n'aura plus le
monopole du service universel et sera soumis au marché.
Cela pose le problème de
l'utilisation et de l'avenir des fonctionnaires. Le projet de loi du
gouvernement sous entend que le statut de France Télécom peut évoluer, que l'État
peut passer en-dessous de la barre de 50 %. Il s'agit en fait de livrer au marché
les parties rentables du secteur. Pour nous, c'est une loi de privatisation qui
n'offre aucune garantie aux fonctionnaires.
Notre réaction est de
revendiquer un bilan contradictoire des dégâts de la déréglementation dans
notre pays depuis une dizaine d'années: au niveau de l'emploi, des tarifs et
pour la population et les régions avec un accroissement des inégalités. Nous
voulons ce bilan, car le projet de loi va dans une mauvaise direction.
paru dans la
NVO du 18 juillet 2003

NON
à la privatisation !
OUI
au service public !
Le projet de loi destiné à
poursuivre la privatisation de France Télécom sera examiné lors du conseil
des ministres du 31 juillet 2003. Pour justifier l'injustifiable, la propagande
médiatique bat son plein, en particulier avec le rapport « Douste-Blazy »,
qui incite à aller plus loin dans la logique qui a déjà poussé France Télécom
à des difficultés financières considérables. Le cas Vivendi prouve que la
propriété entièrement privée n'est pas un gage d'efficacité, bien au
contraire. La CGT affirme qu’il faut inverser cette logique qui a conduit
l'Etat (donc le contribuable) à verser 9 milliards d'euros pour renflouer en
partie France Télécom. Le recul du gouvernement sur le projet de privatisation
d'EDF-GDF montre que rien n'est fatal...
L'heure
du bilan
La
déréglementation libérale a consisté à casser le monopole naturel de France
Télécom, puis à instaurer la concurrence à marche forcée, et enfin à
compenser les pertes de marchés en France en conquérant des parts de marché
dans les pays étrangers. Cette logique libérale s'accompagne d'une sélection des
clients les plus rentables au détriment des petits abonnés. Ceux-ci voient leurs tarifs augmenter et sont trop
souvent privés de l'accès à certains services...c'est la fameuse « fracture
numérique ». Cette exclusion s'accompagne d'une diminution des points de présence
physique, notamment des points de paiement de France Télécom, aggravant les
problèmes des usagers les plus en difficulté.
Les
tarifs de base ont considérablement augmenté afin de financer les opérations
financières de France Télécom. En voici quelques exemples :
De
plus, la
jungle tarifaire conduit à ne plus maîtriser sa consommation téléphonique.
Que ce soit pour les mobiles, Internet ou le téléphone fixe, quel que soit
l'Opérateur télécom, on ne s'y retrouve plus. Sur les panneaux publicitaires,
il faut lire attentivement les « astérisques écrits en tout petit » pour ne
pas tomber dans des pièges grossiers !
Quant
à la facturation, gare au retard! France Télécom n'a rien trouvé de mieux à faire
que de racketter ses clients de 9,48 euros pour ceux qui paient en retard, y
compris pour des raisons indépendantes de leur volonté !
Pas
étonnant que ces pratiques commerciales fassent les beaux jours de la presse
satirique !
En
outre, de fortes sommes sont investies par les opérateurs de télécommunications,
mais aussi par certaines collectivités territoriales, pour
juxtaposer des réseaux dans les zones jugées rentables. Il en résulte un sur-équipement ...quel gâchis!
Sans compter les dépenses publicitaires qui embrouillent la population plus
qu'elles ne l'éclairent !
Et
l'emploi ? Il
est aujourd'hui prouvé que la déréglementation du secteur des télécoms a détruit
plus d'emplois qu'elle n'en a créé. Si
dans un secteur en plein développement, France Télécom n'embauche pas, qui le
fera ?
Pour
d'autres perspectives
Décidément,
nous avons tout à perdre de la folie spéculative qui a mis au bord de la
faillite un joyau français qui fiit financé exclusivement par vos factures.
Usagers
et salariés, nos intérêts sont communs. Un service public moderne et
efficace, ce sont des services accessibles par tous, partout, à des tarifs
abordables et identiques pour tous. Développer un service public qui réponde
aux besoins de la population et des salariés, c'est possible, urgent et nécessaire.
Engageons-nous
dans la ré-appropriation publique totale de France Télécom !
Exigeons ensemble un débat public
sur l'avenir de France Télécom.
Nous
vous invitons à signer et faire signer la pétition nationale proposée par la
CGT
et
à la renvoyer au Syndicat CGT des PTT ou à l’Union Locale qui fera suivre