Durant l’hiver 2005-2006, Rajak Ohanian s’est rendu par deux fois à Alep, où il a passé plusieurs mois. Il y cherchait les traces de son père Garo (Garabed) Ohanian, qui, déporté, y vécut en 1915, avec son frère Aram, dans un orphelinat – il avait environ onze ans. Le photographe n’a pu retrouver l’endroit, qui n’existe plus aujourd’hui. D’Alep, il a rapporté des images de lieux que son père, enfant, a vus.