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La discothèque idéale PAR YEAH X 3 |
n° 10 |
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Lee Hazlewood “Cake Or Death” 2006 BPX / 88697013302 NOTHING PLEASE COME TO SHE’S GONNA BREAK SOME HEART
TONIGHT SACRIFICE FRED FREUD THE FIRST SONG OF THE DAY IT’s nothing to me Anthem White people thing Boots ( Original melody ) Some velvet morning t.o. m
( the old man ) |
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C’est la dernière
facétie du Lee. Une forme de testament rigolard & lugubre à la fois.
Un recyclage d’anciennes vieilleries estampillées Museum De L’histoire Glorieuse Du Guacamole. Des nouveautés qui
sonnent comme autant de classiques familiers. Un instantané de réunion de
famille, qui convoque jusqu’à la 3ème génération. Un règlement de compte avec
les US of A qui après tout, l’ont plus ou moins contraint à l’exil en terre
scandinave. Un album qui convoque les fantômes de toute une vie, les cow boys
losers desséchés de l’Arizona & du Nouveau Mexique, des six cordes
manouches, des spectres de vieilles chanteuses de jazz oubliées, celui moins
évanescent d’une fille de famille
ritale, des mariachis synthétiques, le frangin de Sigmund, des fragments
de classiques interprétés par un orchestre de grands boulevards, façon Some Like It Hot, des chevaliers de
Bagdad, du lounge dans la lignée Herb Alpert, des sonneries de
cuivres de comédie musicale, des guitares fuzz, la musique des westerns
spaghettis, de la country décharnée, puisqu’ après tout, le Lee
Barton n’était que ça, un immense interprète de music de bouseux à
qui le monde n’a pas accordé sa chance. Agrémenté d’un livret maximum classe,
boots & colifichets de l’homme du sud ouest, commentaires lapidaires tongue in cheek. Rédigés par l’homme qui n’a jamais travaillé pour Wall
Street, n’a jamais voté républicain,
par fidélité à la fierté redneck. Et qui a
écrit sa propre épitaphe : Quelque
soit l’endroit où nous irons, après celui-ci, j’espère qu’il y aura des
chansons à chanter pour chacun d’entre nous. Prix
conseillé : celui là, tu le paieras sans barguigner chez le marchand au
tarif du marché, bougre de foutu
mécréant ! |
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