Contes - Danse - Musique

SARHA DUTHILLE :danse, voix
TAN'SON Pierre Nguyen : piano, voix, électronique live

Trois contes où la danse, la musique et les mots se mêlent pour évoquer les passions humaines universelles.

• JAPON et la mer : Hoïchi sans Oreilles

Une histoire de fantômes du japon adaptées de Lafcadio Hearn « Fantômes du Japon ».
Hoïchi sans oreilles : un jeune aveugle recueilli par des moines près de la baie de Dan-no-ura, s'absente chaque nuit pour suivre un étrange guerrier et chanter au maitre de celui-ci l'épopée de la bataille qui se déroula dans la baie quelques siècles plus tôt. Musique et danse sont ici inspirés du théâtre Nô et de la danse But?.

• PERSE et le voyage : La Conférence des Oiseaux

« La Conférence des oiseaux » est un recueil de poèmes médiévaux en langue persane publié par le poète Soufi Iranien Farid Al-Din Attar en 1177. C'est l'histoire d'une bande de 30 oiseaux pèlerins partant sous la conduite d'une Huppe fasciée à la recherche du Simurgh, leur roi. Le texte relate les hésitations, incertitudes des oiseaux. Chaque oiseau symbolise un comportement.
Seuls quelques moments de ce grand et long poème des 4 500 couplets sont ici évoqués par la danse, la voix et la musique. Trois arts que les maitres Soufis utilisent depuis la nuit des temps pour accéder à l’extase et à l’illumination.

• MAROC un amour et deux lacs : Lisli et Tislit

 Il y a de cela très très longtemps, vivait au Maroc au cœur de l'Atlas une jeune fille belle, vive et souriante nommée Tislit.
En secret, elle aimait Isli un grand jeune homme d'une tribu voisine, mais ni les parents de Isli, ni ceux de Tislit n'acceptèrent cette union. A cette époque tu sais, seuls les parents pouvaient choisir pour leur enfant, celui ou celle qui deviendrait son mari ou sa femme.

Références bibliographiques
Fantômes du Japon de Lafcadio Hearn. Ed. Le Serpent à Plumes
La Conférence des Oiseaux de Farid-ud-Din' Attar. Ed. Seuil
Lisli et Tilslit (livre pour enfants) par Emilie Dedieu. Ed. L’Harmattan

DOSSIER PDF: "Contes Dansés"

SARAH DUTHILLE
Danse- Voix

                                               

Autodidacte, artiste et pédagogue. J'ai été professionnelle du spectacle pendant quinze ans avec des fonctions diverses, variantes, de l'interprétation  en danse, théâtre et Butô, de l'assistanat à la mise en scène, de la pédagogie à la chorégraphie. J'ai donc à mon actif une expérience artistique et scénique, ainsi qu'un Diplôme d’Etat de Professeur de Danse Contemporaine qui me valut de nombreuses actions d'artiste intervenante, autant en hôpital psychiatrique, qu'en maison de retraite, qu'en établissement scolaire et zone d'activités prioritaires. Je fus aussi Lauréate d’un prix national d’interprète décerné par l’ADAMI : Talent Danse 2004  avec  mon solo Nullivalence.

La Danse Contemporaine est excessive, expressive, elle est secrète, mystérieuse sans pour autant être silencieuse. Elle est dans un rapport de tension constante avec le langage. La danse est un secret qu'elle expose sans le détruire ni l'entacher.
La recherche en Danse Contemporaine se situe, non pas dans le désir d'une démonstration figée, en tant qu’acte productif, mais dans un désir de justesse. Ce type de travail demande l'investissement immédiat non seulement du corps, mais de l'être tout entier. Le travail d'interprétation et d’écoute va au – delà d'une technique de danse. Il s'agit du transfert de l'individu dans une matière donnée. La danse  peut permettre une conscientisation du corps, de l’espace et du temps,  une nouvelle naissance au monde à l’appui de nouvelles perceptions.
Le processus de travail est significatif : L'image se construit lentement en elle-même, par elle-même et pour elle-même. Elle traverse des étapes différentes et des énergies successives. On aboutit ainsi à une forme extérieure dont la définition intérieure évolue perpétuellement.
« Il n'y a pas d'image correcte, ni de posture correcte, ni même de mouvement correct. Il y a une façon de fonctionner qui, à tel moment donné, vous conduit à la fois vers l'unité et vers l'ouverture. ». La visée profonde de la danse, c'est d'abord la transformation, l'entrée du corps en mouvement dans son devenir.