Le solo est une performance égocentrique, spectaculaire,
emblématique de l'instrument piano et du concert instauré
par Liszt au 19ème siècle.
]SOLO[∑
tente la performance électronique improvisée IN
SITU du soliste, en propulsant le piano dans un univers sonore,
électrique et expérimental, où les ondes
traversent la conscience, le corps et l'espace, pour une expérience
sonore.
Dans ]SOLO[∑
,TAN SON prolonge le piano, instrument du geste, par les
instruments électroniques joués dans une gestuelle
habitée, provoquant le mouvement sonore.
Telles les performances pianistiques
des virtuoses du clavier ou des musicien de jazz comme Cécil
Taylor, ]SOLO[∑, exécution
instrumentale électronique, est avant tout un ballet du
corps.
TAN SON
sera chef d'orchestre et chorégraphe sonore à
l'intérieur des câbles, instruments électroniques,
pédales, qui forment une véritable sculpture organique,
un vaisseau électrique, traversant le hip-hop, le jazz,
la musique contemporaine électronique.
Déclinaison
]SOLO[
∑ - 69
Autour des années 60 et
70, le free jazz, les performances musicales, sonores et poétiques,
les happenings, investissent d'autres lieux que les salles de
concert.
Expérimentations électrique,
rencontres de divers lieux et divers publics, effervescence créative:
un autre monde est possible, d'autres liens peuvent se créer...
]SOLO[∑
1969, dans son continuum gestuel et sonore, intègre
des pièces créées par les compositeurs du
courant minimaliste tel que Terry Riley, John Cage, Phil Glass
ou Steve Reich reliant ainsi, utopie d'hier, modernité
et urgence actuelle.