Sauber Mercedes C9

modele Sauber Mercedes C9
marque TAMIYA
reference 24091
echelle 1/24

Le suisse Peter Sauber, qui fut pilote, est surtout célèbre comme constructeur de voitures de Sport-Prototype et Formule 1. C'est surtout en Sport-Prototype que les Sauber, motorisées par Mercedes, ont marqué l'histoire de la compétition automobile.

On sait que c'est Juan Manuel Fangio, à qui furent présentées les premières études de la Pagani Zonda, qui suggéra au jeune Horacio Pagani de choisir Mercedes pour motoriste - lui-même ayant remporté tant de victoires avec la firme allemande. Le jeune ingénieur, à l'époque chez Lamborghini, nourrissait une admiration particulière pour les Sauber Groupe C. La filiation technique et l'inspiration sont visibles.

Les débuts internationaux de Sauber remontent à 1977 ; mais c'est en 82 que débute la lignée des Groupe C avec la C6 dessinée par Leo Ress, qui contribua au développement des Sauber pendant une vingtaine d'années.

En 83, la Sauber C7 finit 9ème aux 24 heures du Mans, alors que toutes les autres voitures classées jusqu'à la onzième position sont des Porsche.

En 1986, la C8 remporte les prestigieux 1000 km du Nürburgring, aux mains de Mike Thackwell et Henri Pescarolo. Cette voiture marque le début d'une fructueuse collaboration avec Mercedes. Le moteur de la C8 est dérivé du V8 des Mercedes Classe S.

En 1988, la Sauber Mercedes C9, à moteur Mercedes 5 litres turbo-compressé et châssis coque en aluminium renforcé de fibre de carbone, remporte 5 courses sur 10 et termine deuxième du Championnat Sport-Prototype.

L'année suivante, en 89, Sauber remporte les titres de Champion du Monde pilotes et Constructeurs toujours avec la C9, qui devient légendaire en s'adjugeant pas moins de 7 victoires sur 8 courses, dont 3 doublés ! La référence aux "flèches d'argent" Mercedes des années 50 vient naturellement à l'esprit des observateurs.

Pour l'année 90, Peter Sauber présente une auto entièrement nouvelle, la C11. Cette nouvelle voiture, toujours conçue sous la direction de Leo Ress, présente des améliorations conséquentes avec la C9, à commencer par le châssis en carbone et une aérodynamique étudiée dans la soufflerie Mercedes à Stuttgart.

La meilleure rigidité du châssis et le repositionnement à l'horizontal des combinés ressort / amortisseur sont autant de nouveautés qui ont pour effet d'améliorer la tenue de route. L'assise de la C11 se fait par le biais d'une suspension à roues indépendantes à double bras transversaux à l'avant et de pneus Goodyear en lieu et place des Michelin qui équipaient les C9 en 1989.

Pour le freinage le prototype Mercedes fait appel à des disques ventilés en acier ou carbone avec des étriers Brembo à quatre pistons.

Côté moteur Mercedes et Bosch ont mis au point un nouveau système d'allumage et d'injection électronique à l'efficacité accrue par rapport à 89. De fait le V8 double turbo, pourvu de la gestion électronique Bosch MP 1.8, développe 730 chevaux, une puissance transmise par une boîte 5 vitesses Mercedes et un embrayage tridisque en carbone.

Lors de la manche d'ouverture du Championnat à Suzuka, l'unique C11 produite et confiée à Jean-Louis Schlesser et Mauro Baldi est détruite aux essais. Ce même équipage remporte néanmoins la course avec l'ancienne C9.

A Monza ce sont deux C11 qui sont engagées pour Schlesser / Baldi et Mass / Wendlinger. Et c'est dans cet ordre que les Mercedes passent la ligne d'arrivée réalisant par la même occasion le second doublé de la saison, le premier pour les nouvelles flèches d'argent.

L'épreuve de Silverstone marque la seule défaite de la saison pour les nouvelles Sauber Mercedes qui, par la suite, remportent six succès consécutifs s'emparant des titres pilotes et équipes.

Pour 91, le développement de la C291 Sport 3,5 litres prenant plus de temps que prévu, Mercedes engage une "ancienne" C11 turbo aux côtés de la nouveauté durant les trois premières courses de la saison 1991. Pilotée par Schlesser et Mass, la voiture s'empare de deux podiums à Suzuka ( 2ème ) et Monza ( 3ème ).

Le Mans 1991 marque la dernière apparition des C11 en course.  L'un des trois voitures engagées rallie le drapeau à damier en cinquième position, la course étant remportée par la Mazda 787 B suivie es trois Jaguar XJR-12 officielles.

Caractéristiques.

Sauber C9 - 87/ 88 (WSPC 1988):

Châssis monocoque aluminium renforcé de fibre de carbone.

Carrosserie Kevlar et fibre de carbone.

Moteur : V8 Mercedes M117, 2 soupapes / cylindre, 4973 cm3, 700 chevaux à 7000 t/mn, 850 Nm à 5500 t/mn.

Boîte Mercedes à 5 rapports.

Freins Brembo ventilés.

Vitesse maximum 375 km/h.

 

Sauber C9 - 89 (WSPC 1989):

Châssis monocoque aluminium renforcé de fibre de carbone.

Carrosserie Kevlar et fibre de carbone.

Moteur : V8 Mercedes M119, 2 ACT 4 soupapes / cylindre, 4973 cm3, 730 chevaux à 7000 t/mn, 850 Nm à 5500 t/mn.

Boîte Mercedes à 5 rapports.

Freins Brembo ventilés, acier ou carbone.

Vitesse maximum 390 km/h.

Six voitures ont été construites (toutes versions confondues).

 

Vue d'ensemble du matériel nécessaire La carosserie peinte Vue de devant Vue de côté Vue de dessus
Les phares et les fenêtres sont posés Pose du pare brise Le chassis Le dessous du chassis Détail des freins avants
Vue de face Freins arrières Autre vue Système de freinage arrière et moteur Intérieur du chassis
Les roues Chassis monté Vue de dessus Vue de derrière L'habitacle
L'habitacle avec les arceaux Vue de dessus Pose de l'habitacle Vue de dessus Vue de derrière
Pose de l'aileron Vue de dessus Détail du moteur et du système d'échappement Poste de commande Vue de derrière
Pose des rétroviseurs Vue de derrière Vue de face Vue de dessus Détail des durites
Vue de dessus Voiture terminée vue de côté Autre vue Vue de derrière Vue de dessus
Autre vue Vue de face Autre vue Vue de côté Autre vue

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