Eléments des résumés en classe de cinquième (suite)
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Des aliments aux nutriments utilisables par l'organisme.
Problème.- Les besoins alimentaires sont en rapport avec l’activité,
la croissance et la réparation des organes. On se propose de rechercher ce que
deviennent, dans l’organisme, les aliments consommés et comment ils peuvent
ainsi fournir des substances utilisables par les organes.
1-
Le
trajet des aliments dans l’organisme.
Les
aliments consommés progressent dans le tube
digestif. Il débute par la cavité buccale, il se poursuit par l’œsophage,
l’estomac, l’intestin grêle et le gros intestin.
Des
glandes digestives (glandes salivaires, glandes de l’estomac, pancréas)
y déversent des sucs digestifs.
2-
Transformation
des aliments en nutriments.
Dans la
bouche, les aliments mélangés à de la salive sont coupés et broyés par les
dents. C’est la mastication.
Déglutis, ils passent dans l’œsophage puis dans l’estomac.
Les
puissantes contractions de la paroi de l’estomac brassent pendant plusieurs
heures les aliments imprégnés de suc gastrique. Une partie des aliments
devient soluble.
Évacués
régulièrement de l’estomac vers l’intestin grêle, les aliments continuent
à être solubilisés ; ils sont pour l’essentiel digérés. L’intestin
grêle contient alors principalement des substances solubles résultant de cette
digestion :
les nutriments,
comme par exemple le glucose.
Problème.-
De grandes quantités de substances « disparaissent » du tube
digestif. On essaie de savoir comment elles en sortent et où elles vont.
3-
Absorption
des aliments.
Les
nutriments, issus de la digestion, franchissent la paroi de l’intestin
grêle et passent dans le sang des très nombreux capillaires. C’est l’absorption
intestinale.
Les
constituants des aliments non digérés (fibres végétales notamment),
progressent dans le gros intestin et forment les matières fécales.
Problème.-
On se propose de se documenter pour déterminer l’hygiène alimentaire la plus
favorable à un bon état de santé.
4-
Alimentation
et santé.
Répartir
quatre repas - dont un petit déjeuner copieux -
régulièrement dans la journée, pour :
w
un apport
permanent de nutriments aux organes en évitant
ainsi les « coups de fatigue »,
w
ne pas
pratiquer le grignotage d’aliments gras et sucrés conduisant à l’obésité.
Concevoir des repas :
w
avec des aliments
constructeurs dont laitages maigres, poissons, volailles et autres
viandes maigres, œufs - en nombre réduit -, légumineuses (haricots,
lentilles, petits-pois),
w
avec des aliments
énergétiques (pain, pâtes, riz) en quantité adaptée à l’effort
physique,
w
en privilégiant
les fruits et légumes chaque jour,
w
en
choisissant des matières grasses d’origine végétale (huiles de colza,
d’olive, certaines margarines),
w
en évitant
les aliments gras, en limitant la consommation de sucre - dont le sucre « caché »
des pâtisseries, des limonades,…et de sel - dont le sel « caché »
dans les aliments industriels,
w en buvant suffisamment d’eau tout au long de la journée.
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L'activité cardiaque et la circulation.
Problème.-
Le sang circule dans des vaisseaux
sanguins au niveau des organes dont les muscles, les poumons, les intestins. On
se propose de rechercher le moteur et le trajet de la circulation du sang.
1-
La
mise en mouvement du sang par le cœur.
Le
cœur est un organe creux et cloisonné.
Pourvu
d’un puissant muscle, le
myocarde, il se contracte et se relâche de façon rythmique.
Lorsqu’il
est dilaté, au repos, il provoque un appel de sang contenu dans les veines
auxquelles il est relié. Le sang s’écoule alors dans les
oreillettes et les
ventricules.
Lorsqu’il se contracte, il expulse le sang des deux ventricules vers
les artères : artère aorte à gauche et artère pulmonaire à droite.
è
Le cœur fonctionne donc comme une pompe assurant la
propulsion du sang dans les vaisseaux.
2-
La
double circulation du sang.
2.1-
La circulation générale.
Le
sang propulsé dans l’artère aorte est dirigé
vers un réseau
d’artères qui se ramifient et dont le diamètre est de plus en
plus petit.
Arrivé
dans les organes, il circule dans un réseau dense de fins capillaires.
Il transporte l’oxygène et les nutriments nécessaires à leur activité.
A
la sortie de ce réseau, le sang s’est enrichi en dioxyde de carbone. Il
circule dans des
veines qui confluent vers les veines principales. Elles le ramènent
vers l’oreillette droite du cœur à laquelle sont reliées les
veines caves.
2.2-
La circulation pulmonaire.
Le sang expulsé du cœur droit vers les
artères pulmonaires irrigue les poumons en circulant dans une
multitude de capillaires
au niveau des alvéoles pulmonaires. Il s’y enrichit en oxygène et
s’y appauvrit en dioxyde de carbone.
Il
est reconduit vers le cœur gauche par les veines
pulmonaires.
è
La circulation se fait donc à sens unique dans un système
circulatoire clos.
Problème.-
On recherche les règles d’hygiène à
suivre pour essayer de préserver le plus longtemps possible un bon état général
du cœur et des vaisseaux.
3-
La
prévention des maladies cardio-vasculaires.
L’obstruction progressive ou
brutale des artère peut provoquer une interruption de la circulation au niveau
du cœur ou du cerveau (infarctus du myocarde, infarctus cérébral.) Une partie
de ces organes vitaux cessent alors de fonctionner.
Pour éviter ces troubles il faut :
w
limiter les graisses animales, le sel, les
fritures dans l’alimentation (beurre, fromages gras, viandes grasses, pâtisseries
et viennoiseries, charcuteries grasses, œufs,… sont à consommer avec modération),
w
avoir une activité physique régulière,
w
éviter l’obésité,
w ne pas fumer !
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Transmettre la vie
Problème.-
On cherche à identifier des transformations liées à la puberté.
Au cours de la puberté - qui commence généralement vers 10-13 ans-, des caractères sexuels secondaires apparaissent.
Ainsi, la silhouette, le développement des poils, la voix, différencient de
plus en plus filles et garçons.
Le
comportement se modifie ; il est marqué par l’apparition
d’attirances physiques liées à la sexualité. Il correspond à une période
d’incertitudes ; il n’est plus celui de l’enfant mais pas encore de
l’adulte.
Les
organes reproducteurs commencent à fonctionner.
Chez le garçon, les éjaculations se produisent tandis que chez la fille les
premières règles apparaissent.
Problème.-
On se propose de déterminer comment les gamètes sont émis, afin de rendre
possible une fécondation conduisant à un œuf puis à un embryon.
2-
La production continue des spermatozoïdes.
A partir de la puberté, les
testicules
du garçon produisent, tout au long
de sa vie, de façon continue de
très nombreux spermatozoïdes. Ces cellules reproductrices sont des gamètes mâles.
Elles se déplacent grâce aux mouvements de leur flagelle.
Les spermatozoïdes quittent chaque testicule et passent dans le
spermiducte avant de se mêler aux sécrétions des
vésicules séminales et de la prostate.
Le liquide et les spermatozoïdes qu’il contient forment le sperme émis
lors des éjaculations.
3-
La production cyclique des ovules.
Depuis
la puberté jusqu’à la ménopause (vers 50 ans), les
ovaires de la femme produisent des ovules.
Une fois par mois (tous les 28 jours en moyenne), l’un des deux ovaires expulse un ovule qui est recueilli par une trompe.
L’ovule est une grosse cellule sphérique ; c’est le
gamète femelle. Il est entraîné vers l’utérus,
organe muni d’une puissante musculature et qui a une ouverture au sommet du
vagin.
Problème.-
Il s’agit alors de rechercher les modalités selon lesquelles ces gamètes
peuvent être à l’origine d’un nouvel individu à naître.
4-
La fécondation.
Les spermatozoïdes, déposés au fond du vagin lors d’un rapport
sexuel, remontent dans l’utérus puis dans les trompes.
La rencontre avec un ovule n’est possible que si le rapport sexuel a
lieu dans la période
de fécondité.
La fécondation
résulte de l’union d’un ovule et d’un spermatozoïde ; il en résulte
une cellule œuf.
5-
Les étapes du développement.
Après
de multiples divisions cellulaires, la cellule œuf est à l’origine d’un
embryon.
Quelques jours après la fécondation, le jeune embryon s’implante dans
la paroi de l’utérus : c’est la
nidation.
Le placenta
est un organe d’échanges entre les circulations sanguines de la mère et de
l’embryon. La liaison entre l’embryon et le placenta se fait par le cordon
ombilical.
A trois mois, tous les organes sont formés : l’embryon est alors nommé fœtus.
Au bout de neuf mois de grossesse, l’utérus se contracte de plus en
plus fort ; après l’écoulement du liquide amniotique - « les eaux »-,
ces contractions entraînent l’expulsion du bébé, sa
naissance. Le cordon ombilical est alors coupé, puis le placenta est
rejeté.
>>> L’espèce humaine est vivipare : le développement de l’embryon se fait totalement dans l’organisme maternel.Retour à la page d'accueil>>>>>>