Échanges scolaires avec des élèves de Nefta (Sud tunisien)
Carte générale de Tunisie.
Quelques sites à consulter :
Découvrir Nefta (près de Tozeur)
http://www.nachoua.com/Zen2.htm
Nefta et son oasis; au loin le désert sur lequel des mirages apparaissent tout au long du jour... fabuleux !
Données essentielles sur la Tunisie.
Les animaux du désert
Comment survivent les animaux du désert
La météo en ligne dans le Sud tunisien
Les industries en Tunisie
http://www.tunisieindustrie.nat.tn/fr/salon.asp
Le "métro léger" de Tunis.
Les mosaïques antiques de Tunisie
http://www.tunisie.com/mosaiques/index.html
Cortège triomphal de Dionysos.
La Tunisie romaine
http://mbourguignon.free.fr/carnetsvoyages/siteegylibytuni/tunisie.htm
L'artisanat en Tunisie(cliquer sur "produits" puis choisir l'un d'eux)
http://www.artisanat.nat.tn/html/carte.htm#
Tapisserie
De la mer au désert...
PEUPLES ET MILIEUX
DE TUNISIE
La
Tunisie est un pays aux mille couleurs...
Blanche
et bleue elle est baignée par la Méditerranée.
Verte
dans les campagnes fertiles du Cap Bon, au cœur des forêts de chêne-liège de
Kroumirie, elle l’est aussi dans la fraîcheur des palmeraies.
Ocre,
le long des dunes à l’approche du désert, elle se montre brune avec ses
villages de terre perchés du grand Sud.
Blonde
est sa teinte quand le soleil caresse la pierre de ses temples puniques
ou romains.
Découvrir
cette diversité, cette beauté tout en volutes et en arabesques, c’est aller
à la rencontre de trois mille ans d’histoire et d’un art de vivre fait de
patience, d’hospitalité, de tolérance... du bonheur enfin.
La
Tunisie bleue et blanche.
La Tunisie s’ouvre sur la Méditerranée par 1300 km de côtes. Tourmentées
et rocheuses au nord du pays, elles s’adoucissent à mesure de leur plongée
vers le sud. La mer alors s’offre comme un refuge à des paysages brûlés par
le soleil. Seuls quelques pêcheurs parcourent ses rivages ourlés de sable fin.
Au large des côtes, les pêcheurs s’activent à capturer poissons, langoustes ou récoltent, au moyen d’un filet de traîne, les branches de corail qui tapissent les fonds marins.
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Sidi Bou Saïd |
La
Tunisie verte.
Le berger veillant sur son troupeau à l’ombre d’oliviers centenaires
constitue un tableau familier dans la région de Kairouan où 75% des habitants
sont de ruraux.
L’élevage a tout de même perdu sa quasi- exclusivité au profit de
l’arboriculture. Bénéficiant des grands travaux d’irrigation entrepris par
l’État tunisien, une partie de la Steppe s’est couverte d’oliviers,
puis de vergers. En Tunisie, près d’un tiers de la population
travaille actuellement dans les champs.
Après les oliveraies de la région de Sfax, la terre nue prend le pas
sur les cultures.
L’oasis de Gabès est une vaste zone de verdure aux portes du désert. Sous les palmiers très élevés croissent des oliviers, des figuiers, des grenadiers, des bananiers, des mûriers. Sous ces arbres sont cultivés des légumes, du froment, de la luzerne, du henné. Se superposant au dédale des chemins, un réseau très ramifié de seguia ou canaux d’irrigation, s’insinue partout. L’eau provient de deux oueds et dessert par gravité toute l’oasis. Des drains l’évacuent après usage, pour éviter la remontée des sels qui stériliseraient les sols.
Oasis de Gabès |
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Promenade dans l'oasis de Tozeur
Des palmiers dattiers à Nefta. |
La
Tunisie ocre et brune.
Au sud de Gabès, un grand arc montagneux, le Djebel Dahar, déploie une
série de reliefs
tabulaires que découpe, sur les bords du plateau saharien, la fantaisie
d’oueds dont les lits forment d’étranges canyons.
En ces lieux la vie du pasteur-fellah s’est longtemps partagée entre ses vergers, plantés de figuiers et d’oliviers, proches d’un grenier fortifié ou ksar, ses terres de labour situées en plaine et les zones de pâture situées sur les plateaux. A ces trois moments de la vie rurale ont été associés trois types d’habitat : la tente, la hutte - lors des grandes chaleurs, cette dernière était moins chaude - et une demeure quasi permanente, près du ksar. Elle est troglodytique, creusée à l’horizontale dans la roche tendre pour un habitat perché comme à Chenini ou dans le sol sur plusieurs niveaux autour d’une excavation comme à Matmata.
Chénini de Tataouine : village des troglodytes... |
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...et aspect du relief alentour. A Matmata. |
L’ocre des limons se mêle au blanc d’une croûte saline dans le Chott El-Jerid. Cette immense dépression stérile est l’univers des mirages où l’on croit voir au loin des palmeraies fictives, des arbres épars, des branches qui figurent des navires échoués.
Les sables de l’Erg Oriental sont aux couleurs changeantes. Les dunes anarchiques y constituent de molles ondulations de grands espaces à l’horizon implacablement circulaire.
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Vues sur le Grand Erg oriental...
Dans ces contrées sahariennes, l’élévation du niveau de vie de populations - qui s’accompagne d’un accroissement de leur consommation en eau -, le tourisme, ont conduit à exploiter les nombreuses nappes d’eau fossile piégée dans les couches poreuses du Crétacé et du Mio-Pliocène. Mais ces ressources, non renouvelables, ont diminué la hauteur de la nappe phréatique; les sources des oasis anciennes ont commencé à se tarir. Ce déficit est compensé par des forages qui permettent un accroissement important des surfaces irriguées et la création de nouvelles palmeraies et en conséquence la sédentarisation des populations.
Près des sources sans l'oasis de Nefta (peinture)
Puits artésien près d'El Hamma de Gabès.
Le nomadisme n’est plus guère pratiqué et les animaux sont désormais emmenés de pâturage en pâturage dans des camions. On retrouve sa tente pour de brèves périodes, et il n’est pas rare que celle-ci possède la télévision en couleurs...
Réalisation : des élèves du Collège des Caillols qui ont rêvé face aux mirages et qui ont dans leur cœur la chaleur de l'amitié manifestée par leurs camarades du Collège de Nefta.