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"Aux Morts"

Écrite en 1931 par Pierre Dupont, chef de la Musique de la Garde Républicaine de 1927 à 1944, la sonnerie "Aux Morts" est jouée aux cours de cérémonies commémoratives officielles. Elle sert à rendre hommage aux morts pour la patrie et aux défunts, français ou étrangers honorés officiellement.

La légende de la sonnerie aux morts.

 Le roulement de tambour qui précède la sonnerie au clairon symbolise le soulèvement de la dalle qui recouvre la tombe du Soldat Inconnu. Les premières mesures de clairon vont crescendo. Elles accompagnent le redressement du corps du Soldat Inconnu jusqu'à la position debout. A cet instant précis il clame "Pour Elle, un Français doit mourir" selon la mélodie de la dernière phrase du refrain du "chant du départ". Puis le Soldat se recouche, avec la chute de la sonnerie qui se termine une fois le corps revenu dans la position allongée. Enfin, le dernier roulement de tambour, indique la remise en place de la dalle du tombeau.

Source : Info-Citadelle N° 58

Histoire de la Citadelle

Le lieu étant choisi, l'assiette ayant été vérifiée, la construction de l'ouvrage va commencer le surlendemain de Noël 1667, dans le lieu le plus bas, le plus marécageux et le plus insalubre de la ville. 400 ouvriers "remueurs de terre" salariés commencent à creuser les fossés. Leur nombre passera à 2000 en février.

Simon Vollant, maître maçon deviendra l'ingénieur du roi et, sous les ordres de Vauban sera le principal artisan de la construction.

Pour entreprendre les travaux, il faut acheminer les matériaux sur place. Or, les routes et les chemins étaient souvent impraticables en cette saison hivernale. Vauban décide alors de faire creuser un canal qui arriverait jusqu'à la Citadelle. Les pierres proviennent des carrières de Lezennes, d'Esquermes et du faubourg des Malades. Certaines viendront de la démolition du château de Warneton ainsi que d'une "cense" située  à Wazemmes. D'autres carrière seront ouvertes à Templemars, Ennequin, Anzin et Avesne, afin de founir des pierres dures pour la construction des remparts. Les 3.300.000 parpaings ainsi amenés entreront pour les deux tiers dans l'épaisseur des remparts ou escarpes.

Le bois provient des forêts de Phalempin, de Nieppe, de Loos et de Cysoing.

Pour la maçonnerie, 4 fours seront construits pouvant cuire chacun 1 million de briques simultanément. Il en faudra 60 millions. Ces briques constituaient la base des remparts. C'est le bastion de Turenne qui sera commencé en premier.

Le personnel participant à l'édification de la citadelle est constitué par les ouvriers locaux, avec lesquels ont été passés des contrats, auxquels s'ajoutent des ouvriers spécialisés venant d'autres contrées.

Enfin, le 20 décembre 1670, soit 3 ans après le début des travaux, 3 compagnies du régiment de Picardie, ancien régiment de Vauban, prennent leur quartiers dans la toute neuve citadelle.

La citadelle est donc "opérationnelle". Nous verrons dans un prochain article comment elle fut mise à l'épreuve

Source : Citadelle Info N°65, article du Capitaine de Croisilles, officier tradition du 43.