Né le
7 octobre 1927 à Besançon (Doubs) Maurice PHILIBERT commence ses
études musicales dans diverses sociétés musicales de sa ville de
naissance et obtient au conservatoire un 1er
Prix de trompette. Membre de l’orchestre du théâtre municipal de
1942 à 1948, il quitta la Franche-Comté
pour s’engager dans la Musique du 5ème
Régiment d’Infanterie du Génie à Versailles où il obtiendra également
un 1er
Prix de trompette et en classe d’écriture un 1er
Prix d’harmonie.
En 1951 il séjourne en
Indochine pendant 2 ans avant d’être reçu premier l’année
suivante au concours de Sous-chef de Musique. Nommé au 67ème
Régiment d’Infanterie à Soisson, il part avec celui-ci en
Afrique du Nord de 1955 à 1958. il rejoint ensuite la capitale
nordiste et aura successivement comme Chef de Musique Norbert
BERTHELEMY et César STRUYFF.
Le 1er
juillet 1964 il est reçu au concours de Chef de Musique militaire
et est nommé sur place Chef de la Musique du 43ème
Régiment d’Infanterie. Dès l’année suivante, il compose sa 1ère
œuvre : « La Caravelle du 43 ». Plus de 170
compositions originales suivront ainsi que plus de 160 arrangements
tous édités.
Pas moins de 25 disques 33 tours et 6 compact disques seront
enregistrés sous sa houlette. Les passages à des émissions de télévision
ainsi qu’à la radio contribueront à rendre la Musique du 43 la
plus populaire de France !
Maurice Philibert est membre de la S.A.C.E.M. et de la
S.D.R.M. il est
aussi jury de la Confédération Musicale de France. Le 7 avril 1983
avec le grade de commandant il fait ses adieux à la Musique au
cours d’une émouvante Prise d’Armes. Maurice PHILIBERT a été
nommé la même année dans l’Ordre National du Mérite.
Il
détient également la Croix du combattant, la Médaille coloniale,
la Médaille commémorative Extrême-Orient et Afrique du Nord et a
été fait également Chevalier des Arts et Lettres. Retiré à St
André non loin de la Citadelle de Lille, il continue de composer et
a obtenu le 8 août 1998 un 1er
Prix international de composition dans le cadre du festival de
musique de Dax avec un paso-doble « Arènes Dacquoises »
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