Créations artistiques diverses de Aicha Chibane d'art contemporain
et de poésie, peinture, art numérique, photos, calligraphie,
sculpture
AICHA
CHIBANE
MARQUE ARTISTIQUE
DEPOSEE
Créations artistiques diverses de Aicha Chibane d'art contemporain
et de poésie, peinture, art numérique, photos, calligraphie,
sculpture
L'association des femmes au
développement ont eu cette initiative de
commencer une première exposition dans cette
ville El Kalaa des Sraghnas à sa rencontre avec
l'artiste Aicha Chibane. Elle a tout de suite
répondu oui à une telle Une exposition sans
précédente. La première dans cette ville.
Aicha Chibane nous a fait le
bonheur de présenter une exposition dans notre
ville. Une exposition sans précédente. La
première dans cette ville. Nous, association des
femmes aux développement, nous sommes très
contentes de la façon dont s'est passée l'exposition.
Aicha a présenté le sujet traditionnel la
fantasia d'une façon moderne qui a séduit tout
le monde. Nous en sommes ravies: Beaucoup de gens
nous ont félicité et nous ont fait part de
satisfaction. c'est une exposition qui a marqué
les esprits. Toute la ville en parlait. Et cela
bien sûre nous a fait plaisir. C'est là la
réussite de l'exposition. Les gens étaient
très attentifs à la manière numérique dont l'artiste
a tourné les images. Aicha a transmis cette
magie aux gens. On a senti une promesse de vie
dans son expo. Un espoir de vie dans cette
tradition qui nous vient du passé lointain et
que Aicha a fait cheminer à travers le l'électronique
et à travers une ère nouvelles, l'ère
numérique. Elle nous a fait atteindre cette
promesse de vie... On a la certitude qu'il y a de
l'éternel et du renouveau dans le patrimoine. De
ce coté là Son exposition a provoqué l'électricité,
le frisson. Elle a aussi exposé des photos de la
ville et de grandes peintures de la ville de Nice
où elle vit. Un peu de ces deux endroits du
Maroc et de la France qu'elle aime.
Aicha Chibane à voulu montrer
que les technologie modernes peuvent participer
à maintenir la joie et la paix et à éviter l'effritement
des traditions, celle qui sont porteuses de
valeurs fortes et elle a réussi. On la remercie.
L'association
octobre_2005_
Aicha nous a parlé de cette
rencontre. Voici son témoignage:
__ "Je suis rentrée au pays
et jy suis restée trois mois pendant
lesquels j'ai préparé l'exposition sollicitée
par l'association des femmes au développement. J'ai
profité de photographier la fantasia qui avait
lieu à El Kalaa des Sraghnas. Ainsi je leur ai
fait la surprise de l'exposer.
J'ai été très frappée par l'attachement
de cette ville à des valeurs chargées de
cultures. Des valeurs qui se basent sur la
solidarité de ses habitants et l'entraide dans
les moments difficiles. De l'attachement au
patrimoine, et à ce qui fait la force de la
communauté arabe, comme la fantasia. La ville a
réservé à cette manifestation un accueil
gratuit, festif et convivial aux allures
familiales. Les petits enfants étaient là dès
le matin chaque jour sans leur familles flânant
avec confiance et joie entre les chevaux et les
cavaliers. Les marchant ambulants les uns
derrière les autres dés neuf heures du matin
attendaient avec jus d'orange, thé, gâteaux,
bombons, et cigarettes, les premiers visiteurs
qui passaient. Les hommes et les femmes habitants
de la ville venaient beaucoup plus tard vers le
début de la course. Tout le monde se rangeait
autour des barrières qui séparaient les
spectateurs du grand court où se déroulait la
course. tous venaient admirer la bravoure des
chevaux et la fantasia des cavaliers.
Ce fut pour moi une occasion de
renouer avec les traditions Marocaines et la
famille. J'ai photographié la fantasia du début
à la fin. J'étais là à différents moments de
la journée. J'ai voulu cette exposition un
mixage entre tradition et modernisme par une
exposition numérique. J'ai appelé cette
exposition "Le Maroc Au Début du Numérique".
Les photos numériques prises avec un appareil
numérique né en ces cinq dernières années. En
2000. Konica. Le premier né des appareils
compacts qu'on pouvait glisser dans une poche de
chemise.
Cette exposition comprend deux
parties de photos: la première comprend des
photos que je nai pas "touchées".
Je les ai exposées telles quelles sans leur
appliquer de modification quelconque. Mais elles
restent numériques tout de même car elles sont
prises par un appareil numérique et agrandies
par une machine spéciale pour agrandissement des
photos numériques à Casablanca la seule ville
qui possédait en ce moment ce genre de machine
dans quelques uns de ses laboratoires. Ces photos
ont un aspect numérique invisible.
Dautres pour marquer plus
cette ère numérique, d'autres photos de cette
manifestation traditionnelle, je les ai soumises
à l'ordinateur. Et je leur ai appliquées plus
de transformations électroniques. Pour leur
donner un aspect numérique visible.
Cette tradition, la fantasia, qui
datte depuis des millénaires quoi de plus
extraordinaire que de la soumettre à cette
extravagante modernisation électronique.
La fantasia au temps du prophète
était une manière d'apprendre aux enfants et
aux hommes de monter le pur sang et d'apprendre
à se servir des armes. Ils se préparaient pour
défendre al Oumma (la communauté) contre les
attaques. Aujourd'hui cette tradition est un pur
plaisir culturel et sportif. C'est un spectacle
qui réjouit les cavaliers, les chevaux, et le
spectateur. Pendant une semaine tout le monde a
participé à ce renouvellement et a accompagné
dans la joie et la bonne humeur cette marche du
passé vers le futur, au centre d'une ville
naissante.
" La fantasia est aujourd'hui
une véritable grande fête. Personnellement, je
suis une grande défenseuse de cette
manifestation culturelle. J'adore assister à son
déroulement. J'ai une grande tendresse je vous l'avoue
pour cette fête. La raison de cette tendresse
remonte à mon enfance. Nous habitions un petit
village perdu Outat El Haj. Quand j'avais six ans
et sept ans ma mère m'emmenait voir la fantasia.
C'était la seule fête que le village organisait.
tout le monde l'attendait comme un évènement
extraordinaire. Je garde le souvenir d'un grand
remuement, les gens venaient de partout des
compagnes avoisinantes. Puis d'un grand
rassemblement, autour du court de course. Et
ensuite d'une grande explosion de joie pendant le
spectacle. Et à la fin d'une sorte de tristesse
quand les cavaliers rangeaient leurs tentes pour
partir.
Je m'accrochais au haïk de ma
mère car les chevaux qui courraient vers nous m'effrayaient
et la détonation de leurs armes me faisait
enfuir m'abriter derrière ma mère. En même
temps je n'avais pas peur. Même si je sursautais
à chacune des arrivées des chevaux et à chaque
coup de feu il n'était pas question de rater la
rencontre. Ma mère, elle, elle lançait des
youyous vers le ciel. Ça me rassurait. J'ai
perdu ma mère à l'âge de Huit ans. La fantasia
c'est parmi les moments forts qui me restent d'elle.
Voilà maintenant vous connaissez le secret de
cette tendresse que j'ai envers cette ambiance de
Fantasia. Et comme je n'ai aucune photo de ma
mère, photographier la fantasia cette fête qui
me lie à elle c'est comme essayer de la saisir
en elle. Je n'ai pas de photos d'elle, mais il me
reste ses youyous dans la tête.
C'est la raison pour laquelle je
suis obsédée par la photographie j'ai peur que
la vie meurt sans que j'en garde une photos, une
preuve matérielle. Car le souvenir peut s'effacer,
et la photo peut rester. Photographier la vie me
compense des photos que je n'ai pas de ma mère.
Ni de mon père ni de moi d'ailleurs. Je n'ai de
photos qu'à partir de l'adolescence. Je ne
possède pas de photos de nous qui puissent me
faire revivre ou me donner le fil d'une histoire
consistante. Il ne me reste que mon imagination.
Voilà j'ai capté ce moment de
vie qui s'est déroulé pendant un mois d'octobre
2005 sur un court de course. Et dans la salle d'exposition
le spectateur est venu assister à une autre
fantasia. Cette fois une fantasia électronique"
représentée par Aicha Chibane. Des photos
pleines d'amour et de tendresse.
Mais je n'ai pas exposé que des
photos de la Fantasia mais aussi des ville du
Maroc de Nice peintures de trois mètres sur
trois.
Ces photos sont prises par un
appareil numérique cinq millions de pixel
compact avec un petit zoom 3x car en ce temps il
n'existait pas de compacts avec un zoom plus
puissant. Le premier compact avec zoom 10 x est
apparu en fin 2006.
Fin du témoignage de Aicha
Chibane
Le vernissage
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