Exposition de aicha chibane AU Maroc Octobre 2005

 

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AICHA CHIBANE

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Mot de l'association sur l'exposition

 
 

Et témoignage de Aicha Chibane

 
 

le vernissage de l'exposition

 
 

La peinture sur la fantasia

 
 

La fantasia fusain

 
 

Les photos sur la fantasia

 
 

L'art numérique sur la fantasia

 
 

Videos reportage par aicha chibane sur la fantasia

 
 

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Créations artistiques diverses de Aicha Chibane d'Art contemporain et de poésie

Créations artistiques diverses de Aicha Chibane d'art contemporain et de poésie, peinture, art numérique, photos, calligraphie, sculpture

AICHA CHIBANE

MARQUE ARTISTIQUE

DEPOSEE

Créations artistiques diverses de Aicha Chibane d'art contemporain et de poésie, peinture, art numérique, photos, calligraphie, sculpture

Peinture, art numérique, photos, sculpture, animation, poésie électronique, poésie interactive

 
 

Espace Aicha Chibane artiste poète

 
 
 

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          L'association des femmes au développement ont eu cette initiative de commencer une première exposition dans cette ville El Kalaa des Sraghnas à sa rencontre avec l'artiste Aicha Chibane. Elle a tout de suite répondu oui à une telle Une exposition sans précédente. La première dans cette ville.

Aicha Chibane nous a fait le bonheur de présenter une exposition dans notre ville. Une exposition sans précédente. La première dans cette ville. Nous, association des femmes aux développement, nous sommes très contentes de la façon dont s'est passée l'exposition. Aicha a présenté le sujet traditionnel la fantasia d'une façon moderne qui a séduit tout le monde. Nous en sommes ravies: Beaucoup de gens nous ont félicité et nous ont fait part de satisfaction. c'est une exposition qui a marqué les esprits. Toute la ville en parlait. Et cela bien sûre nous a fait plaisir. C'est là la réussite de l'exposition. Les gens étaient très attentifs à la manière numérique dont l'artiste a tourné les images. Aicha a transmis cette magie aux gens. On a senti une promesse de vie dans son expo. Un espoir de vie dans cette tradition qui nous vient du passé lointain et que Aicha a fait cheminer à travers le l'électronique et à travers une ère nouvelles, l'ère numérique. Elle nous a fait atteindre cette promesse de vie... On a la certitude qu'il y a de l'éternel et du renouveau dans le patrimoine. De ce coté là Son exposition a provoqué l'électricité, le frisson. Elle a aussi exposé des photos de la ville et de grandes peintures de la ville de Nice où elle vit. Un peu de ces deux endroits du Maroc et de la France qu'elle aime.

Aicha Chibane à voulu montrer que les technologie modernes peuvent participer à maintenir la joie et la paix et à éviter l'effritement des traditions, celle qui sont porteuses de valeurs fortes et elle a réussi. On la remercie.

L'association octobre_2005_

Aicha nous a parlé de cette rencontre. Voici son témoignage:

__ "Je suis rentrée au pays et j’y suis restée trois mois pendant lesquels j'ai préparé l'exposition sollicitée par l'association des femmes au développement. J'ai profité de photographier la fantasia qui avait lieu à El Kalaa des Sraghnas. Ainsi je leur ai fait la surprise de l'exposer.

J'ai été très frappée par l'attachement de cette ville à des valeurs chargées de cultures. Des valeurs qui se basent sur la solidarité de ses habitants et l'entraide dans les moments difficiles. De l'attachement au patrimoine, et à ce qui fait la force de la communauté arabe, comme la fantasia. La ville a réservé à cette manifestation un accueil gratuit, festif et convivial aux allures familiales. Les petits enfants étaient là dès le matin chaque jour sans leur familles flânant avec confiance et joie entre les chevaux et les cavaliers. Les marchant ambulants les uns derrière les autres dés neuf heures du matin attendaient avec jus d'orange, thé, gâteaux, bombons, et cigarettes, les premiers visiteurs qui passaient. Les hommes et les femmes habitants de la ville venaient beaucoup plus tard vers le début de la course. Tout le monde se rangeait autour des barrières qui séparaient les spectateurs du grand court où se déroulait la course. tous venaient admirer la bravoure des chevaux et la fantasia des cavaliers.

Ce fut pour moi une occasion de renouer avec les traditions Marocaines et la famille. J'ai photographié la fantasia du début à la fin. J'étais là à différents moments de la journée. J'ai voulu cette exposition un mixage entre tradition et modernisme par une exposition numérique. J'ai appelé cette exposition "Le Maroc Au Début du Numérique". Les photos numériques prises avec un appareil numérique né en ces cinq dernières années. En 2000. Konica. Le premier né des appareils compacts qu'on pouvait glisser dans une poche de chemise.

Cette exposition comprend deux parties de photos: la première comprend des photos que je n’ai pas "touchées". Je les ai exposées telles quelles sans leur appliquer de modification quelconque. Mais elles restent numériques tout de même car elles sont prises par un appareil numérique et agrandies par une machine spéciale pour agrandissement des photos numériques à Casablanca la seule ville qui possédait en ce moment ce genre de machine dans quelques uns de ses laboratoires. Ces photos ont un aspect numérique invisible.

D’autres pour marquer plus cette ère numérique, d'autres photos de cette manifestation traditionnelle, je les ai soumises à l'ordinateur. Et je leur ai appliquées plus de transformations électroniques. Pour leur donner un aspect numérique visible.

Cette tradition, la fantasia, qui datte depuis des millénaires quoi de plus extraordinaire que de la soumettre à cette extravagante modernisation électronique.

La fantasia au temps du prophète était une manière d'apprendre aux enfants et aux hommes de monter le pur sang et d'apprendre à se servir des armes. Ils se préparaient pour défendre al Oumma (la communauté) contre les attaques. Aujourd'hui cette tradition est un pur plaisir culturel et sportif. C'est un spectacle qui réjouit les cavaliers, les chevaux, et le spectateur. Pendant une semaine tout le monde a participé à ce renouvellement et a accompagné dans la joie et la bonne humeur cette marche du passé vers le futur, au centre d'une ville naissante.

" La fantasia est aujourd'hui une véritable grande fête. Personnellement, je suis une grande défenseuse de cette manifestation culturelle. J'adore assister à son déroulement. J'ai une grande tendresse je vous l'avoue pour cette fête. La raison de cette tendresse remonte à mon enfance. Nous habitions un petit village perdu Outat El Haj. Quand j'avais six ans et sept ans ma mère m'emmenait voir la fantasia. C'était la seule fête que le village organisait. tout le monde l'attendait comme un évènement extraordinaire. Je garde le souvenir d'un grand remuement, les gens venaient de partout des compagnes avoisinantes. Puis d'un grand rassemblement, autour du court de course. Et ensuite d'une grande explosion de joie pendant le spectacle. Et à la fin d'une sorte de tristesse quand les cavaliers rangeaient leurs tentes pour partir. Tout cela je l'ai revécu à el Kalaa avec mon coeur de l'enfant de six à neuf ans que j'étais et avec le regard de l'adulte artiste que je suis maintenant.

Je m'accrochais au haïk de ma mère, car, les chevaux qui courraient vers nous m'effrayaient, et la détonation de leurs armes me faisait enfuir m'abriter derrière ma mère. En même temps je n'avais pas peur. Même si je sursautais à chacune des arrivées des chevaux et à chaque coup de feu il n'était pas question de rater la rencontre. Ma mère, elle, elle lançait des youyous vers le ciel. Ça me rassurait. J'ai perdu ma mère à l'âge de Huit ans. La fantasia c'est parmi les moments forts qui me restent d'elle. Voilà maintenant vous connaissez le secret de cette tendresse que j'ai envers cette ambiance de Fantasia. Et comme je n'ai aucune photo de ma mère, photographier la fantasia cette fête qui me lie à elle c'est comme essayer de la saisir en elle. Je n'ai pas de photos d'elle, mais il me reste ses youyous dans la tête.

C'est la raison pour laquelle je suis obsédée par la photographie j'ai peur que la vie meurt sans que j'en garde une photos, une preuve matérielle. Car le souvenir peut s'effacer, et la photo peut rester. Photographier la vie me compense des photos que je n'ai pas de ma mère. Ni de mon père ni de moi d'ailleurs. Je n'ai de photos qu'à partir de l'adolescence. Je ne possède pas de photos de nous qui puissent me faire revivre ou me donner le fil d'une histoire consistante. Il ne me reste que mon imagination. Si je vivais à une époque où l'appareil photo n'existait pas ça n'aurait pas été une frustratuion de ne pas posséder de photo de nous, notre famille. Mais je faisais partie de ces familles qui n'avaient pas les moyens d'en avoir.

Voilà j'ai capté ce moment de vie qui s'est déroulé pendant un mois d'octobre 2005 sur un court de course. Et dans la salle d'exposition le spectateur est venu assister à une autre fantasia. Cette fois une fantasia électronique" représentée par Aicha Chibane. Des photos pleines d'amour et de tendresse.

Mais je n'ai pas exposé que des photos de la Fantasia mais aussi des villes du Maroc de Nice peintures de trois mètres sur trois.

Ces photos sont prises par un appareil numérique cinq millions de pixel compact avec un petit zoom 3x car en ce temps il n'existait pas de compacts avec un zoom plus puissant. Le premier compact avec zoom 10 x est apparu en fin 2006.

Fin du témoignage de Aicha Chibane

     

Le vernissage

   

la tradition du ruban     Vernissage
   

Le discours     les membres de l'association
   
On regarde de très près     La visite les gens lisent l'art explicatif
   

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La visite des femmes d'el kala

     
       
       

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