Photos, peintures, sculptures,
oeuvres dart numérique, poésie,
vidéos dart...Toutes ces
créations sont les dérivés dune
marque artistique déposée Aicha Chibane La
photographie dart de Aïcha Chibane
Aicha
Chibane utilise la photographie comme
moyen d'expression artistique.
Aicha
nous livre plusieurs façons
daborder lart photographique :
1)
La première où elle nous « Apporte »
la photographie sans la « Toucher »
ce sont là des mots très importants
pour elle. Car cest une
photographie non retravaillée, non
retouchée. elle nous la livreSans la « toucher »
cest le mot que Aïcha
mimpose, car elle la considère
comme une vierge. la photo
nest pas recrée, elle est
apportée dans sa création originelle
2)
La deuxième où elle nous montre
un résultat, une conséquence dune
des photographies « touchées »
et «retouchées » par lordinateur.
Des photographies retravaillées par
lintermédiaire de
lordinateur et qui relève de
lart numérique. Des photos
recrées.
3)
La troisième où elle nous apporte une
image « loin dêtre innocente »
une image choisie pour sa souillure, pour
son cachet corrompu
1-La
première la photo « non touchée »
Elle
immortalise avec la photo ce quelle
appelle une image « don » « une
innocence éphémère ». Saisir une
image qui lui est donnée par une force
quelle ne peut nommer et qui ne lui
est pas extérieur. Peut-être sa propre
obsession ? Une force qui émane
delle-même et la pousse à
photographier, photographier,
photographier, pour oublier sa salissure
et se purifier, me dit elle. « Saisir
ma propre innocence. Celle que le monde
ma fait perdre et que je ne peux
intercepter quen saisissant la
virginité dun moment de la vie par
une photographie, au moment de sa
naissance pour le posséder après sa
mort. Une façon de surmonter la mort, ou
de triompher sur elle.Intercepter mon
innocence avant la souillure, avant le
cri dindignation que jai
poussé quand jai compris que
jétais maculée par un monde
mauvais.
Ou
alors cette force est-ce Dieu si
lon considère quil est en
chacun de nous et que seuls les inspirés
comme Aïcha osent lactiver pour
leur insuffler lart des choses
dissimulées ?
En tout cas c'est
dans la rapidité qu'elle doit agir, c'est
à dire elle saisi vite cette image
vierge quelle considère comme un
don. C'est pour cela qu'elle doit avoir
toujours son appareil prêt à
photographier automatiquement. Elle, ce
qui l'intéresse, ce nest pas le
réglage, ou la lumière ou bien
lombre, mais c'est de saisir ce don
au vol, entre le moment où son il
entrevoit une image à venir, à naître
innocente, dans le grand mouvement de la
vie et celui où son esprit lui suggère
de la saisir en tant que uvre
vierge avant la souillure, comme un
arrêt sur image. Mais ce n'est pas un
arrêt sur image. L'image qu'elle prend
elle la voit venir. C'est là tout le
miracle du don. Elle la voit venir comme
une prémonition. Le temps de lever son
appareil et la voilà qui se passe
chargée de candeur et de naïveté. Pas
une seconde avant et pas une seconde
après
Son oeil a d'avance recadré
l'oeuvre qu'il ne lui restait qu'à
rapidement brondir, l'appareil, et
cliquer sur le bouton et l'oeuvre et dans
la boite. Doù lintérêt de
sa démarche. Et cest
impressionnant le résultat ! Saisir
les détails dans une harmonie presque
calculée alors quils sont saisis
au vol. Moi je pense que tout chez Aïcha
et calculé inconsciemment. Mais alors un
calcul qui frôle la vitesse de la
lumière quil est imperceptible ou
bien perçu comme une image « donnée »
comme elle dit. Aicha a cette rapidité
et précision quà le rapace qui
fonce dans l'eau profonde et attrape un
poisson en fuite et remonte avec une
vitesse incroyable la proie au bec. Dans
la fuite de la vie, aicha ne rate pas son
"image proie". Une prise qui
soit une pièce unique dans tout le sens
du terme. Unique dans la création du
monde et unique dans la marche de la vie.
Saisir un moment innocent qui trépasse.
Une vie qui meurt, sur laquelle on ne
peut pas revenir. Oui, son uvre lui
est donnée, imposée telle quelle est.
Aicha éternise l'éphémère. Elle
empêche ainsi la vie de mourir. De
disparaître sans laisser de trace comme
sa mère.
_
" Mais me dit AICHA tout ceci n'est
en quelque sorte que la conséquence de
ma grande obsession pour la photo. Et la
cause de cette obsession c'est ma mère.
Je ne possède aucune photo de ma mère.
J'ai perdu ma mère à l'âge de huit ans.
Et je n'ai d'elle aucune photo. C'est
comme si elle n'avait pas existé. D'où
mon acharnement pour garder en photo tout
ce qui va disparaître. Je capte l'éphémère
aimé pour qu'il ne me quitte pas. Pour
prouver son existence à un moment donné.
Pour le posséder à jamais. Le revoir...
et le partager. Je capte des scènes
inocentes pour retrouver mon équilibre,
et ces moments d'avant sa mort.
Les
photographies artistiques obtenues de
cette catégorie ne sont ni recadrées ni
retouchées par ordinateur. C'est ce que
son pressentiment a vu venir et que son
esprit a décidé de saisir et de
produire par le medium appareil qu'elle
veut rendre, avec ses couleurs son
mouvement son encadrement. C'est ce qu'elle
appelle une uvre photographique
vierge, toute chaude, sortie du ventre,
avant le cri. Car elle l'a vue avant qu'elle
naisse et elle l'a saisie pendant sa
naissance.
Comme
le chasseur qui atteint la cible au
premier tir, elle nous apporte le gibier
tel quil est avant de mettre le
couteau dans sa chair. Vierge, elle nous
apporte la photographie sans la soumettre
à lordinateur.
Chaque
image résulte dun don dans le sens
de « donné » et non d'un
ensemble de réglage et de calcule. On
peut dire que aicha ne connaît pas la
loi de la photographie. Elle obtient du
simple regard le cadrage juste, la
couleur voulue, la précision précise
sans manier le menu. Et la photo nous est
apportée par elle parfaite. Sa photo ne
résulte pas de ce certain nombre de
décisions de réglage prises par le
photographe en général. Non Aicha
na aucun savoir photographique pour
maîtriser ce moyen d'expression, elle ne
cherche pas à comprendre les
conséquences de la lumière qui peut
révéler les détails, qui peut aider à
créer l'ambiance souhaitée, qui peut
définir les couleurs, ou bien qui peut
créer les ombres. Elle sait ce qu'elle
veut et elle l'obtient par un savoir
inconscient ou inné, comme vous voulez.
Aïcha
croit croit à cette chose quelle
ne peut nommer à laquelle elle est
connectée et qui lui donne cette
spontanéité créative.
Fin de la photographie vierge
La
photographie « touchée » de
Aicha Chibane
Mais
quand Aicha Chibane retouche les
photos c'est pour servir l'art numérique
et Aicha Chibane a un art numérique
très particulier aussi vous trouverez
tout sur la page aicha artiste numérique
dans le sommaire
Retoucher
une photo pour Aicha Chibane cest
lui ôter sa virginité. Cest comme
toucher à la nature, lui changer la
couleur, la mettre en noir et blanc, la
recadrer. Luvre
photographique retouchée pour elle
nest plus la même, repensée, re-regardée :
Elle devient une autre uvre tout
simplement. Elle nest plus ce don
initial et vierge qui lui a été donné
dans la rapidité et par la simple
entrevue. mais c'est ce don qui lui est
suggéré par la reflexiton et l
3)
La troisième où elle nous apporte une
image « loin dêtre innocente »
une image choisie pour sa souillure, pour
son cachet corrompu. Alors là cest
une photo choisie réfléchie saisie pour
une raison et pas pour une autre.
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