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tableau historique 
tableau des 16 paradoxes
suite :   
bouquet de roses gothiques

 l'architecture gothique
au 14ème siècle
 
 
 
 
 
 
accès direct :
    au tableau qui résume l'évolution de la musique et de l'architecture pendant le moyen-âge
 
     à un bouquet de roses gothiques
        (l'évolution du motif de la rosace, depuis le 13ème jusqu'au 16ème siècle,
        et remarques sur l'évolution de la complexité de la société)
     à une verrière datant de 1373 dans la cathédrale d'AMIENS
     aux voûtes de la nef de la cathédrale d'EXETER
     à la façade de la cathédrale de STRASBOURG
 
[ Pour une lecture rapide on peut passer directement aux exemples ci-dessus ]
 
 
 
Rappel de généralités, et liens vers les autres textes du site qui développent ces notions :
[en principe ces textes doivent s'ouvrir dans une autre fenêtre]

Dates :
L'étape d'évolution du gothique que nous considérons occupe grossièrement l'ensemble du 14ème siècle, mais on peut lui attribuer un début un peu plus précoce, puisque par exemple la façade de la cathédrale de Strasbourg que nous allons analyser a été commencée en 1275.
Souvent le gothique est appelé "flamboyant" pour l'ensemble de son développement du 14ème au 16ème siècle, mais les formes en flammes étant plutôt spécifiques du 16ème siècle nous n'utiliserons le terme flamboyant que pour ce "flamboiement final" du gothique.

Repère :
Dans le développement de la complexité de la société humaine, la société de cette époque se situe à une étape très exceptionnelle, puisqu'elle est à la charnière du "cycle de l'organisation" et du "cycle du noeud" qui commencera avec la Renaissance du 15ème siècle.
Pour cette raison dans le tableau récapitulatif, cette étape est qualifiée "d'intercycle".
Schématiquement on peut dire que cette étape a un pied dans chaque cycle :
    - il s'y passe déjà ce qui se passera au cycle suivant, c'est-à-dire que commence le nouage de l'organisation créée à l'issue du cycle précédent ;
    - mais la complexité de la société continue à fonctionner comme au cycle précédent, c'est-à-dire qu'elle n'a pas encore atteint la capacité de fonctionner en organisation, et que le rôle même de cette étape est de finir de hisser la complexité jusqu'à cette capacité qui est sur le point d'éclore.
Le texte "bouquet de roses gothiques" aborde spécialement cette particularité.
 
Pratiquement, cela signifie pour notre analyse que :
    - les quatre paradoxes que nous allons trouver sont strictement les mêmes que ceux que nous trouverons à la prochaine étape, celle de la Renaissance ;
    - mais que le fonctionnement des formes sera encore le fonctionnement "en classement" caractéristique du cycle de l'organisation.

Fonctionner en classement,
cela signifie pour l'architecture et les arts plastiques, fonctionner de façon "rassemblée / séparée" : les 4 paradoxes associés sont séparables, c'est à dire que chacun est repérable pour lui-même "à l'état pur de son expression", et ils sont simultanément rassemblés à plusieurs sur un même effet plastique, c'est-à-dire que la même forme sert plus ou moins selon ses endroits à exprimer aussi bien un effet paradoxal que l'un ou plusieurs des trois autres.

Les quatre paradoxes d'état associés dans l'art gothique au 14ème siècle sont :
 "relié / détaché", "le centre à la périphérie", "entraîné / retenu", et "mouvement d'ensemble / autonomie" [voir le tableau qui les regroupe].

La musique qui utilise la même association de paradoxes est celle de l'époque précédant pour l'essentiel le 14ème siècle, et que l'on appelle usuellement l'Ars Antiqua.

Un effet analytique exprime isolément chacun des deux aspects du paradoxe, tandis qu'un effet synthétique suggère ce qu'il y a de paradoxal dans le fait de ressentir simultanément ces deux aspects [revoir l'explication de ces notions].
 
 

Avertissement :
Il est rappelé qu'en plus des 4 paradoxes "d'état" qui sont analysés ici, il existe plusieurs paradoxes "de transformation" qui ne sont pas envisagés pour le moment dans les analyses de cette partie du site.


 

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