CERCLE NAUTIQUE DE FOURAS








EXPO PHOTOS FLEUVE-ILES et PERTUIS.





Michel BONCENS.



BAPTÊME  ET  MISE  À  L'EAU  DE  LA  FOURASINE
LE  23  MAI  2009

( Cliquez sur une photo pour l'agrandir )


La foule sur la cale, en haut et même dans l'eau

AVANT

APRÈS

        En fin de journée, les 25 vieux gréements dans le port sud de Fouras    









14 Mai 2007


La Fourasine : Projet de restauration d’une lasse à voiles

        L’ Assemblée Générale du 14/04/07 en a décidé, par un vote à l’unanimité : le CNF lance l’opération la Fourasine, projet de sauvegarde d’un bateau traditionnel local. La section Vieux Gréements, créée à l’occasion, est chargée de l’exécution du projet.

        Objectifs du projet :     
        - restaurer l’embarcation, la reconvertir à la voile. Le chantier sera ouvert au public ;
      - la faire naviguer et, ainsi, contribuer à la valorisation du patrimoine maritime local en participant à des manifestations de vieux gréements, en organisant des rassemblements et  en formant des équipages à la pratique de la voile traditionnelle.   
       
        Nous disposons pour cela  :
        •    d’un bateau : une lasse ostréicole, bateau à fond plat (lasser en patois charentais signifie faire glisser sur la vase) ;
        •    d’un local : le hangar du CNF (ex-chantier naval Toureille) ;
        •    d’une équipe déterminée : les bénévoles du CNF qui réaliseront la majeure partie des travaux ;
        •    de partenaires institutionnels ou associatifs:
            - la Commune de Fouras, la Station Nautique du Pays Rochefortais , le Conseil Général,
            - l’association Chantier Robert Léglise , le collectif Patrimoine Navigant en Charente Maritime ;
        •    des prestations d’entreprises locales : l’Atelier de Voilerie Anne Renault, le Chantier Bois Alexandre Genoud ;
        •    du soutien de donateurs privés.

        Durée du chantier : 2 ans

        -    Ouverture officielle le 12 mai 2007, à l’occasion de la Fête du Nautisme (des visites du chantier seront organisées à partir de cette date) ;

        -    Mise à l’eau prévue pour l’été 2009.



        Nous vous invitons à nous rendre visite au chantier, pendant la fête du nautisme ou plus tard, et à suivre l’évolution des travaux, sur le site du CNF.

La Fourasine   Lettre INFO n° 1

Comme prévu, c’est le 12 mai, à l’occasion des fêtes du Nautisme, que le président du CNF, Michel Boncens, a découvert l’enseigne du chantier et que M. André Bonnin, Conseiller Général, et M. Alain Clochard, adjoint au Maire ont donné les premiers coups de ciseau à bois : l’opération La Fourasine était alors officiellement lancée.
C’était il y a 4 mois déjà. Que s’est-il passé depuis ?

Situation financière :
Outre les soutiens institutionnels sollicités (municipalité, Pays Rochefortais, Conseil Général) qui sont confirmés, l’appel lancé aux donateurs a été entendu : 56 dons enregistrés à ce jour (33 de membres du CNF, 16 particuliers, 6 sociétés, commerces ou associations). Au titre des initiatives généreuses, signalons une belle dotation de T-shirts au logo du Chantier de La Fourasine et une exposition de splendides photos, le tout étant vendu au profit du projet. On peut d’ores et déjà affirmer que les prévisions de financement sont conformes aux espérances.

Le chantier :
Ouvert au public tous les jours pendant l’été et le jeudi hors saison, ainsi que sur rendez-vous pour les groupes, il a accueilli, en plus des membres du CNF, un nombre de visiteurs que l’on peut estimer à une bonne centaine, parmi lesquels, une bonne proportion de touristes étrangers. Ils ont montré leur intérêt pour le projet, les documents exposés, les commentaires et ont joint leurs encouragements à notre enthousiasme.

Les travaux :
De mai à juin, l’effort de l’équipe de la section Vieux Gréements du CNF a porté sur l’aménagement de l’espace visiteur et de l’atelier, l’acquisition d’outillage, la mise en condition de la lasse, pour éviter les déformations de la coque,  son déshabillage pour la préparer à l’intervention des charpentiers, le relevé de cotes, la commande de bois …
Après une pause, toute relative, en juillet août, pour cause d’activités nautiques du club, les travaux ont repris dès le début du mois de septembre avec la livraison du premier plateau de chêne.
C’est désormais une équipe d’une douzaine de compagnons qui travaille sur le chantier, le jeudi, selon les disponibilités de chacun et l’ouvrage va bon train : dix paires de jambettes (membrures) sont tracées et découpées, ainsi que les planches de renfort de la sole (le fond) qui seront disposées le long du bordé (les flancs de la coque), au niveau du futur puits de dérive (quille relevable).
L’outillage a été complété, notamment par une scie à ruban qui s’est vite avérée indispensable et un deuxième lot de bois a été livré : les bras, la matière première, les outils sont disponibles ! Si l’on y ajoute les précieux conseils de nos amis Oléronais de l’Association Chantier Robert Léglise, et d’Alexandre Genoud du Chantier Bois de Soumard, les encouragements reçus, votre soutien, l’ardeur qui nous anime, les conditions semblent réunies pour mener à bien l’opération.

Histoire :
Après Francis Rabaud, le dernier propriétaire de La Belle Etoile, lasse construite au chantier Toureille, nous avons aussi retrouvé un ouvrier de l’atelier : Jean Piboleau nous a en effet rendu visite jeudi 4 septembre ! Des souvenirs pour lui et un moment bien sympathique pour les charpentiers bénévoles.

Prochain rendez-vous début 2008 pour de nouvelles infos, à moins que vous nous fassiez le grand plaisir de venir vous rendre compte par vous-mêmes de l’état d’avancement des travaux.  Parlez-en aussi à vos amis, comme vous, ils seront les bienvenus !

  L’équipe des compagnons de la Fourasine.                                                         
                                                                                                                             


                                  

7 Mars La lasse prend place dans  le hangar	12 Mai Le Président Michel BONCENS découvre l'enseigne du chantier	12 Mai Ouverture officielle du chantier	12 Mai La famille entoure La Fourasine
juin Le chantier est prêt	juin On renforce...................	Juillet On démonte	1er Septembre 1ère découpe dans le chêne
Septembre/Octobre Découpe d'une jambette	Septembre/Octobre Découpe d'un renfort de sole	Septembre/Octobre On consulte les plans, on se concerte	4 Octobre J. PIBOLEAU (au centre), ouvrier du chantier Toureille, nous rend visite.

    
La Fourasine   Lettre INFO n° 2

2008 pointe à l’horizon, il est temps, pour nous, de vous donner des nouvelles de La Fourasine dont la santé, nous vous rassurons, ne cesse de s’améliorer. Quoi de neuf depuis notre précédent rendez-vous d’octobre ?

En ce qui concerne les travaux, après plus de trois cents heures de soins attentifs, notre lasse a retrouvé une solide ossature toute neuve. De belles jambettes, taillées dans du beau chêne sur lequel les scies ont laissé quelques dents, ont petit à petit remplacé les anciennes, mutilées par l’âge et par un dur labeur. Méticuleusement positionnées et boulonnées à travers la sole renforcée, vissées sur les bordés, elles sont elles-mêmes temporairement bardées de renforts, en prévision des opérations prochaines. Le tableau arrière, réalisé en deux plis de sipo, est en place, après un premier essai insatisfaisant et une longue réflexion à propos de l’angle de son inclinaison ; quant à l’étrave, deux des trois pièces de chêne qui la composeront sont prêtes  et ne devraient pas tarder à se trouver à poste lorsque vous lirez ces lignes. Il faudra, alors préparer le délicat  retournement du bateau pour la suite des interventions sur la coque : sole et bordés.

Après avoir visité d’autres bateaux, notamment le Boucholeur de l’association du «Vieux Tape-cul », écouté les conseils éclairés de Pierre Troger de l’association du Chantier Robert Leglise et ceux d’Alexandre Genoud, du Chantier Bois de Soumard, nous sommes en mesure de faire des choix concernant le positionnement du moteur, de la dérive et du gréement ; la conception, les formes, les dimensions de la dérive et du gouvernail se précisent et les étapes de la restauration de la coque et de la sole se profilent. Le bois, commandé par l’intermédiaire d’Alexandre G. est dans le hangar : de l’iroko pour la sole et de splendides plateaux d’acajou dans lesquels seront façonnées, en une seule pièce, les planches des bordés. Après une petite pause, pour les fêtes de fin d’année, les outils bien affûtés, les charpentiers ont du pain sur les planches pour 2008 !

Côté finances, les dossiers de demande de remboursement de facture ont été déposés, fin novembre, auprès de la CAPR et du Conseil Général. Pour un total de dépenses qui dépasse les dix mille Euros, le montant des subventions à percevoir s’élève à plus de sept mille cinq cents Euros. Nous venons de recevoir le virement du Pays Rochefortais ce qui va rassurer le trésorier du CNF. En effet, malgré la générosité des dons qui ont contribué au financement des dépenses et la patience de certains fournisseurs, à qui nous exprimons notre gratitude, il a fallu, pour faire face, que le club racle le fond de ses réserves mais il a tenu bon. Nous n’attendons plus que le versement du Conseil Général.

Au niveau des visites, la saison ne se prête guère au tourisme mais, au mois de novembre, nous avons eu la grande joie d’accueillir la classe de CE2 de l’école de Fouras qui a promis de revenir pour suivre l’évolution du chantier. Nous espérons qu’elle sera suivie de nombreuses autres. Quelques fidèles suivent régulièrement l’évolution du chantier, parmi lesquels, J.L. Richard, correspondant de S.O. et animateur de Radio Terre Marine. A signaler également, au courrier, un petit colis, destiné à soutenir le moral des troupes, expédié de la Martinique par M. Juraver qui, en vacances à Fouras, avait visité le chantier au mois de mai dernier ! Sympathique, non ?

Nous ne terminerons pas ces dernières infos sans vous souhaiter, s’il est encore temps, de joyeuses fêtes de fin d’année et aussi une bonne et heureuse année 2008 ! N’oubliez pas, si vous avez l’occasion de passer, une petite visite nous fera le plus grand plaisir et vous pourrez avoir une image précise de La Fourasine, grâce à une superbe maquette réalisée par Michel Pacton. A bientôt,

L’équipe des compagnons de la Fourasine.

                                                                                                                                                                           

Titin au filetage	Polo boulonne	Yves vérifie le positionnement	La Fourasine reçoit les élèves de CE2 de Fouras
Tableau démonté François, Jean, Yves & Franck	Les jambettes bardées de renforts	Espionnage à bord du "Boucholeur"	L'acajou et l'iroko sont livrés
Mise en place du tableau	L'inclinaison est légèrement modifiée	Où est passée l'étrave se demande Franck	Christian & Yves s'occupent de l'étrave

  

 

Après l'effort, le réconfort

Mai 2007 – mai 2008, le chantier de La Fourasine a tout juste un an. Il doit s’achever en mai 2009 par la mise à l’eau de la lasse entièrement rénovée. Alors que nous en sommes à mi-parcours, la feuille de route est-elle respectée ?

Fin avril, le compteur affiche 700 heures effectives de travail et sur le squelette restauré du bateau, sous la nouvelle peau, les formes  se dessinent : les deux bordés inférieurs, en acajou, sont fixés sur les jambettes, l’étrave et le tableau prêt à recevoir le safran ; la sole, en iroko, sera bientôt terminée.
Mais avant de passer à cet habillage, il a fallu procéder à l’opération ô combien délicate du retournement, annoncée dans la lettre précédente. Préalablement dotée d’un ber confectionné sur mesures, c’est le 31 janvier, qu’avec l’aide de quelques amis venus nous prêter main-forte, notre embarcation se retrouva sens dessus dessous, en position pour le remplacement progressif des éléments du fond et des flancs. Ce travail minutieux, gratifiant quand le résultat est à la hauteur des espérances n’est pas exempt de surprises : des difficultés moindres dans  la réalisation du bordé inférieur, à la mise en place et surtout à l’ajustage plus épineux et donc plus long que prévu des clés de la sole. Cependant, grâce à une équipe très assidue de 7 à 9 compagnons qui gagnent en habileté et en savoir-faire au fil du temps, le tableau de marche n’est nullement affecté. Une part du mérite revient à notre ami Alexandre Genoud. Toujours prêt à nous prodiguer ses précieux conseils, nous avons souvent recours à lui et à ses machines, notamment sa dégauchisseuse.

 Pour les tâches à venir, prochainement, nous nous attèlerons à la fabrication de la dérive, du safran et des puits de dérive et moteur. Pour les mettre en place, il conviendra de remettre la lasse à l’endroit, non sans avoir pratiqué les ″boutonnières″ idoines, dans la sole et la planche de quille. Nous avons aussi déjà évoqué avec Anne Renault la confection de la voilure ; elle attend nos instructions définitives pour l’automne.

Un bon coup pour le moral : la subvention 2008 du Conseil Général, tant attendue,  nous a été virée fin mars, ainsi que la contribution 2009 de la commune. Après avoir touché le fond en fin d’année, notre trésorerie requinquée est en mesure d’alimenter le chantier pour une partie de l’année. Ensuite, le soutien du CNF, sous forme d’avance, et les dons, que nous espérons aussi généreux qu’en 2008, prendront le relais pour tenir jusqu’aux nouvelles subventions.

Des copeaux, de la sciure, de la sueur (peu à vrai dire en ce début d’année), de la volonté, de l’énergie, de l’enthousiasme et au-delà des heures de chantier relevées, beaucoup de temps dépensé sans compter, permettent au projet de prendre forme, de s’animer, de s’étoffer, laissant entrevoir l’après-chantier, objectif auquel nous travaillons déjà, en collaboration avec le collectif Patrimoine Navigant en Charente Maritime.
Les liens tissés avec le monde de la voile traditionnelle charentaise se renforcent et se concrétisent : un bateau du CNF se prépare à accompagner la flottille de PNCM à Brest 2008, en juillet et nous avons également bon espoir d’accueillir, en août, en escale au port sud, un ou deux vieux gréements, en préfiguration du rassemblement que nous envisageons , à l’occasion de la mise à l’eau de La Fourasine, en mai 2009.
 La réalité prend le pas sur le rêve, il en est même qui se prennent à imaginer Brest 2012 ! Pure fiction bien entendu mais …

En attendant, gardons les pieds sur terre, dans le présent. Pourquoi ne profiteriez-vous pas des fêtes du nautisme, les 17 et 18 mai, pour venir constater les progrès du chantier, jeter un œil à l’expo qui s’est enrichie de nouvelles photos, et quelques autres surprises …à moins que vous ne préfériez une petite sortie en mer, si la météo est favorable. Nous comptons sur vous !

L’équipe des compagnons de la Fourasine.

                                                       

Tout est en place	On lève...	On pose	Tracé du gabarit bordé N° 1
La Fourasine dépouillée	Découpe du 1er bordé	Positionnement bordé N° 1	Bordés N° 1 et 2 fixés
L'oeil du Maître, Alexandre G	Bordés N° 2 en place	Tableau installé	Assemblage de la sole

La Fourasine   Lettre INFO n° 4
 

Le compte à rebours est enclenché : après une trêve estivale de deux mois, consacrée aux activités nautiques  du club, le chantier a repris de plus belle, dès le début du mois de septembre. En ligne de mire, le 23 Mai 2009, date programmée pour la mise à l’eau de La Fourasine.
Pourquoi cette date et non le 16 Mai, à l’occasion de la fête du Nautisme ? Une raison majeure qui ne vous échappera pas si vous consultez l’annuaire 2009 des marées : coefficient 40, le 16/05 mais 86, le 23/05, alors que la Fête de l’Estuaire, actuellement en gestation, battra son plein. Le baptême de la Fourasine sera notre contribution à l’événement que nous espérons faste et festif ! La lasse rénovée sera néanmoins présentée au public, dès le week-end des 16 et 17, soit deux ans après le premier coup de ciseau à bois.

Si en juillet et août, les travaux étaient suspendus, La Fourasine n’en était pas pour autant abandonnée : objet de nombreuses visites, elle restait bien présente dans l’esprit et dans les activités de quelques-uns, de Brest à Fouras. En effet, comme annoncé dans la précédente lettre, un bateau du CNF a retrouvé les vieux gréements de PNCM à Brest ainsi que les Olonnois, les a accompagnés, le temps d’une escapade, à Rostiviec, tout au fond de la rade où les participants étaient  si chaleureusement accueillis par la toute petite commune de Loperhet. Et puis, l’espoir de rassembler quelques unités au port sud s’est également concrétisée, les 16 et 17 août : Coppelia, Cocosio, Naga Lee, Lord George, Siou Mai Aqui , Tiki, Marie-Brigitte et Locum nous ont fait l’honneur et l’immense plaisir d’une escale, promettant de revenir pour les premiers bords de la petite sœur.

Le compteur affiche désormais plus de 900 heures de travail et notre belle, remise à l’endroit, en douceur, a trouvé, avec ses dernières planches de bordé, sa silhouette définitive et quelle silhouette ! Ses charpentiers en rougiraient presque lorsque les visiteurs, réguliers ou occasionnels s’extasient sur son galbe et ses courbes.
Six mois (seulement ? encore ?) nous séparent du baptême programmé. Nous sommes dans les temps et  parés à tenir la distance. Nous nous hâtons lentement mais sûrement : patience et réflexion, l’expérience nous l’a appris, valent mieux que précipitation. La coque est terminée, ainsi que la dérive et son puits qui seront bientôt mis en place, les gabarits des barrots de pontage et des équerres de passavants sont tracés et découpés. (Merci Alexandre de nous avoir dévoilé la magie du quart de nonante !) Le moteur attend son puits, les espars (d’occasion) vont être retaillés et adaptés ; une fois le plan de voilure ajusté, la fabrication des voiles pourra être lancée ; on parle déjà de nouvelle peau - je veux dire de peinture - et nous faisons confiance à Anne Renault pour la garde-robe !

Après la Commune, le Pays Rochefortais et le Département ont renouvelé les subventions pour 2008 et  un soutien de l’union des commerçants devrait se confirmer prochainement, quant aux dons, sans atteindre les sommets de 2007, ils continuent à soutenir notre entreprise. Ainsi, ne devrions-nous pas connaître une fin d’année aussi difficile que la précédente.

Au chapitre des visites, deux petits groupes d’élèves lorrains ont découvert notre chantier et se sont prêtés avec succès à un petit jeu de questions, prouvant ainsi qu’ils avaient été très attentifs. Et puis dans le domaine de la communication, La Fourasine a les honneurs de la revue  Le Chasse-Marée n° 209.

Vous avez bien retenu la date ? 23 Mai 2009, dans l’après-midi. Notez-la dans vos agendas, parlez-en à vos amis, un événement à ne pas manquer ! Nous comptons sur votre participation et votre imagination pour que la fête soit belle. Aux dernières nouvelles, nos amis du Chantier Robert Léglise chez qui nous avons mené, tout récemment, une mission d’espionnage, seront des nôtres.

L’équipe des compagnons de la Fourasine.

le fond est terminé	La boutonnière de dérive	La dérive	Escapade à Rostiviec (Bretagne)
Coppélia et Emjo bord à bord devant Rostiviec	Cocosio suivi de Locum et M. Brigitte	Lord George	Belle brochette au Port Sud
Remise à l'endroit	Cintrage des derniers bordés	Le puits de dérive	Quelle silhouette !

      
La Fourasine   Lettre INFO n° 5
 

Mise à l’eau : J- 112, au 1er février, c’est à dire largement le temps de boucler un tour du monde à la voile pour Michel Desjoyaux !

Comme l’an passé, nous avons consacré quelques moments, agréables, à nos familles, nos amis et respecté  la trêve des confiseurs, que nous avons, contre notre volonté, prolongée d’une semaine, pour cause de froid, si intense dans le hangar, qu’un tuyau d’eau n’y a pas résisté. Bref, pas une température à mettre un compagnon au boulot, aussi passionné et impatient soit-il, de terminer son ouvrage. Une confidence : ils ont, à l’unanimité, proposé de compenser, si nécessaire, en travaillant une deuxième journée dans la semaine. Il se dit même qu’une tendance majoritaire se dessine, en faveur de la semaine des deux jeudis, tant la récréation hebdomadaire est appréciée.

Alors où en sommes-nous ? Un coup d’œil sur les dernières photos vous montrera que la coque, qui se referme, ressemble de plus en plus à un bateau. Voilà qui est rassurant, non ? Sur le barrotage, les équerres et la serre-bauquière (ceinture intérieure) solidement fixés sur les jambettes, sont minutieusement assemblées, une à une, les lattes d’acajou qui vont constituer plats-bords et  pontages.  Le puits moteur, sur mesure, cousu-main, a pris sa place et après un premier essayage et deux petits coups de scie, pour lui donner un peu d’aisance, le moteur s’est retrouvé confortablement installé, comme dans un fauteuil.  Le coffre avant est prêt, les logements de la batterie et de la nourrice, à l’arrière, également ; il ne leur manque plus qu’un capot d’accès. Quant au puits de dérive, provisoirement délaissé pour ne pas gêner les mouvements des charpentiers, il piaffe d’impatience, pressé de rejoindre le bord  où il occupera une place certaine !
Côté gréement, les voiles sont commandées, Anne Renault nous les promet pour début mai, sur un plan de voilure légèrement retouché pour optimiser l’équilibre. Nous allons donc pouvoir préparer les espars : grand mât, et mât de tape-cul, vergues, bout-dehors et queue-de-malet. Semaine après semaine, l’échéance approche mais la liste des travaux à exécuter diminue ; à quand calfatage et peinture ? les premiers essais ?
Parallèlement se prépare et se précise l’organisation des festivités, dans le cadre de la première édition des Fêtes de l’Estuaire, en collaboration avec la commune, le Pays Rochefortais, la Compagnie du Sablier : une semaine d’animations dans les communes de l’estuaire s’achevant en apothéose sur l’île Madame.

Pour ce qui concerne La Fourasine, déjà quelques certitudes :
- La marraine choisie par les compagnons et les cadres du CNF a accepté : c’est une fourasine, tout à fait digne d’officier en pareille circonstance ! Surprise …
- La participation d’une vingtaine de vieux gréements : la flottille du collectif Patrimoine Navigant en Charente Maritime qui croisera pendant 4 jours entre Aix et Rochefort, deux bateaux du Chantier  Robert Léglise, et tous en escale au port sud pour une chaude soirée le samedi soir.

A confirmer : la présence d’un canot de l’Hermione, une animation par le prestigieux groupe des « Vents Marine ».

Il va sans dire que l’accueil des équipages, une centaine de personnes, et des groupes d’animation, n’est pas une mince affaire. Le CNF aura besoin de bras, de bonnes volontés, d’énergie, (pas de gros soucis dans ces domaines) et aussi … de moyens (là, les aides seront bienvenues) !

Puisqu’il est question d’argent, l’année 2008, grâce aux financements confirmés, et au relais de fin d’exercice assuré par la trésorerie du club, a été moins tendue que la précédente. Nous adressons un grand merci à tous nos partenaires, particuliers, privés et institutionnels sans lesquels cette belle aventure, la nôtre, la vôtre, la leur, aujourd’hui toute proche d’aboutir, ne serait restée que chimère.

1er rendez-vous, le 16 mai : présentation de la Fourasine au public.
                            
L’équipe des compagnons de la Fourasine.

découpe..........	........ façonnage et....................	..........assemblage d'un barrot	l'ensemble du barrotage, sur l'avant, prêt  recevoir le pontage
2008 s'achève, les compagnons vous souhaitent une Bonne Année 2009	équerres, serre-bauquière, puits-moteur en place ...	... métamorphose de la coque, le bateau apparaît !	Pendant que certains posent des lattes ...
... d'autres fabriquent même des poulies !	Latte après latte, le gaillard d'avant se referme	Le plat-bord tribord et le moteur coiffé de son capot	ça commence à avoir de la gueule, pas vrai !.

  
La Fourasine   Lettre INFO n° 6 Saison 1

La date du 23 mai restera gravée dans les mémoires de nombreux  fourasins, dans les annales du CNF, et dans l’histoire du port sud qui n’avait pas connu pareille assistance depuis des lustres. Il faut dire que toutes les conditions étaient réunies pour que la fête soit réussie : ciel d’azur, soleil radieux, mer belle, prestigieux parterre d’élus, vibrants accents des fifres et tambours des Vents Marine, impressionnante flottille de vieux gréements regroupés à proximité, solennité des allocutions, recueillement de la bénédiction, explosion de la bouteille de champagne brisée sur l’étrave par la marraine, lent glissement du bateau sur son ber… L’émotion ambiante était à son comble chez les compagnons et ceux qui les avaient soutenus : le rêve était devenu réalité, La Fourasine, ex Felo, entamait sa deuxième vie, sous les yeux d’une foule aussi nombreuse qu’enthousiaste, preuve s’il en fallait que le public, à Fouras comme ailleurs, apprécie.
Après quelques séances de prise en mains, quelque peu contrariées par une météo peu clémente,  c’est un mois, jour pour jour, après la mise à l’eau que s’effectua la première ″traversée″ vers l’Ile d’Aix, visite promise de longue date à nos amis et supporters Aixois.
A partir de là s’enchaînèrent une bonne trentaine de sorties dont quelques temps forts : l’accompagnement du BELEM, enveloppé de brume, de Soubise à Rochefort le 27 juin ; le retour aux sources pour la Fête de l’huître et du pineau, 25-27 juillet, au Château d’Oléron ; la découverte de la Seudre, à l’occasion des Voiles de Mornac et de la régate ″la Bernard″ à  la Tremblade , du 8 au 10 août ; l’approche de Maumusson et la joyeuse pagaille nautique de la Remontée de la Seudre jusqu’à l’Eguille,  5-7 septembre ; la féerie des Voiles de Nuit dans le vieux port de La Rochelle le 26 septembre ; et enfin, à l’occasion de la quatrième édition du Fort Boyard Windsurf Challenge, le 18 octobre. Ce bel après-midi-là, par vent trop faible pour les compétiteurs, les conditions étaient idéales pour embarquer, non pas Napoléon, mais la marraine, Sylvie Marcilly, notre Maire, pour un baptême à bord de sa filleule.
Dès cette première saison, nos déplacements nous ont permis de rendre visite à pas mal d’associations amies qui nous avaient fait l’honneur de participer à la mise à l’eau et de représenter notre club, notre ville et le Pays Rochefortais, au gré des rassemblements de vieux gréements du département où la silhouette de La Fourasine est désormais connue.
Quant à son comportement, il a comblé ses charpentiers et ses matelots : aucune avarie ni dommage, ni défaut majeur à déplorer mais au contraire, des qualités et des performances flatteuses qui font le bonheur des compagnons, les seuls bénévoles à avoir entièrement reconstruit un bateau, dans le secteur !
A ce grand bonheur de naviguer sur un bateau que nous avons façonné de nos mains, s’ajoute l’immense plaisir de partager entre passionnés, à terre comme sur l’eau, les us et coutumes, les valeurs de la voile traditionnelle, empreintes de chaleureuse fraternité, de solidarité et d’humilité.
Un autre objectif, et pas des moindres, est atteint : le port sud est en passe de devenir une escale régulièrement inscrite au programme annuel de PNCM (Patrimoine Navigant en Charente Maritime) dont les membres ont été conquis par le site et par l’accueil réservé aux équipages. A nous d’entretenir les liens tissés patiemment depuis trois ans. La recette ? Des tonnes d’énergie (sans carbone), des heures de disponibilité (sans RTT), du dévouement à la pelle, de la bonne volonté sans compter et aussi… des moyens, techniques et financiers ! Tous ces ingrédients réunis ont assuré le succès de la mise à l’eau. Il n’est pas inutile de souligner que le dîner offert aux équipages pour la mise à l’eau de La Fourasine a été intégralement auto-financé par la section Vieux Gréements du CNF, grâce aux dons reçus, et à la vente de produits dérivés, mais nous devons  remercier notre commune pour le soutien logistique qu’elle nous a apporté ainsi que celles de l’Ile d’Aix et de Saint-Laurent-de-la-Prée, pour le prêt des tivolis.
Le calendrier 2010 est ébauché : l’île de Ré, Charron, Saint-Denis d’Oléron sont prévus au programme des nouvelles escales, ainsi qu’une belle surprise à la mi-juillet au port sud mais … on en reparlera.
Pour l’heure, la lasse, hivernée dans le hangar du CNF, va bénéficier de quelques améliorations et travaux d’entretien pendant qu’à ses côtés, don d’une amie, une belle petite annexe, bordage à clins rivetés cuivre, sera remise en état pour la prochaine saison.
2009 a été une année riche, vous y avez contribué. L’année 2010 s’annonce sous de bons auspices et La Fourasine, avec votre soutien renouvelé, se prépare à une belle saison 2. Aurons-nous le plaisir de vous accueillir à son bord ?… Nous y songeons sérieusement et vous ?
                           
    Bonnes fêtes, meilleurs vœux et bon vent à tous !

                                                                                                                                                   L’équipe des compagnons de la Fourasine.
          
  

Des bulles sur l'étrave	Photo de baptême	A l'eau La Fourasine !	Vogue La Fourasine !
Avec le Belem dans le brouillard	le Belem surgit du brouillard	Le Château d'Oléron	1er rassemblement c'est la fête !
Merci M. le Goéland	Port de Mornac	Tannage de voile	Chenal de La Tremblade
Sur la Seudre	La Fourasine en régate	Pont de la Seudre	Bienvenue à bord, Marraine !
	Voiles de nuit à La Rochelle	Voiles de nuit à La Rochelle

  
 

La Fourasine   Lettre INFO n° 7 Saison 2

Deuxième saison intense pour La Fourasine : 11 rassemblements et 38 sorties au carnet de bord, malgré le faux-départ des Fêtes Marines, à Pâques, pour cause de météo défavorable : la garde impériale, au bivouac, dans les douves du sémaphore s’en souvient encore !
Le rayon d’action s’est élargi à la conquête de nouveaux ports : La Pallice et Ars en Ré à l’occasion de la Fête de la Sardine, Charron et Marans pour le Rallye de la Moule, Saint-Denis d’Oléron et Rochefort pour le rassemblement Fleuves Iles & Pertuis, Saint-Trojan pour ses Régates annuelles, Le Chapus chez nos amis des Lasses marennaises et enfin Boyardville pour le 90ème anniversaire du sloop baliseur Clapotis .
Nous sommes aussi restés fidèles aux sites découverts l’an passé : Mornac, La Tremblade, le Château d’Oléron, La Rochelle et, bien sûr, Aix, notre petite sœur de la côte.    
Que dire de toutes ces escales ? Une mention particulière est à décerner à l’exceptionnel moment d’émotion que nous a fait partager l’ancien mousse (lui aussi, presque centenaire, aujourd’hui) de Clapotis. Il est indéniable aussi que la chaleur de l’accueil, le plaisir de rencontrer les amis, des anciens, des nouveaux, d’évoquer ensemble de belles navigations, d’en imaginer de nouvelles, ne peuvent que nous inciter, d’une part, à renouveler, sans modération, nos “ campagnes” et, d’autre part, à cultiver l’immense joie de recevoir, à notre tour et de contribuer à faire de nouveaux adeptes, pour que se perpétue la tradition. Les solides poignées de mains, les fraternelles tapes dans le dos, les franches embrassades ne sont pas feintes et tous les compagnons le confirmeront : La Fourasine et ses fourasins sont attendus et fêtés, du nord au sud du département et tous ceux que nous avons accueillis chez nous ne demandent qu’à revenir.
L’événement majeur de la saison a été, pour nous, bien sûr, Fleuves Iles & Pertuis, quatre jours de rassemblement d’une quarantaine de vieux gréements, avec ultime étape chez nous, au port sud, le 13 juillet, une belle fête pour les participants et pour tous ceux qui ont vécu ou suivi cette manifestation : même la traditionnelle retraite aux flambeaux a fait un petit détour, pour saluer les équipages qui dînaient sur le port.
Clés de la réussite : le soutien de notre commune, de quelques commerçants et artisans, les bateaux, le savoir-faire, l’engagement de PNCM et … la détermination, la disponibilité, l’énergie des bénévoles du CNF.
Et notre bateau, comment se comporte-t-il ? A l’instar de ses heureux équipiers (15 au total cette année) qui s’évertuent à l’apprivoiser, il se comporte de mieux en mieux et les travaux exécutés pendant l’hivernage ont porté leurs fruits : la nouvelle dérive, beaucoup plus lourde, a donné au bateau une plus grande stabilité et son système de relevage, un winch (un beau, en laiton), est efficace. Le safran modifié (à améliorer encore) et une meilleure utilisation du tape-cul apportent un gain de manœuvrabilité appréciable. De nouvelles améliorations sont inscrites au programme de l’hiver : puits de dérive, barre d’écoute, feux de route, brise-lame… La marge de perfectibilité est encore large ! Se familiariser avec le hunier, ouvrir les sorties à de nouveaux équipiers, accueillir davantage de passagers (vous peut-être ?), sont des objectifs inscrits au programme 2011.
Côté trésorerie, la rentrée des dernières subventions, les dons et ventes de produits dérivés permettent de boucler l’exercice avec un solde positif de plus de 800 €. Cela ne suffira pas à couvrir les dépenses de fonctionnement de 2011, sachant, qu’à l’entretien et menus aménagements de La Fourasine, il faut ajouter les travaux sur l’annexe à terminer et la remise en état d’une petite yole qui nous a été offerte, le Petit Prince, qui fréquentait les eaux fourasines dans les années 50-60 ! Une participation du club et la générosité de nos donateurs seront les bienvenus ! A ce propos, une très belle carte postale (voir photo), réalisée d’après une magnifique aquarelle originale, est disponible, depuis peu : demandez-la, faites-vous plaisir, envoyez-la sans modération à vos amis (2 € l’unité, 10 € les six).
La Fourasine sait aussi être solidaire et porteuse d’espoir : fin octobre, elle a transporté et dispersé, devant la grande plage, les cendres d’une petite fourasine, bien trop tôt disparue, puis, début décembre,  elle a participé aux actions menées à Fouras, ville ambassadrice de la région, en faveur du Téléthon.
A l’abri dans son hangar, elle se prépare maintenant à la saison 2011. Déjà bien ébauchée, elle s’annonce copieuse avec, au menu, une douzaine de manifestations, dont une nouvelle édition de FIP, sans escale au port sud. Mais le programme  pourrait démarrer à Fouras, à l’occasion des Fêtes Marines, à Pâques, par la toute première édition d’une Route de l’Huître, réservé aux petites embarcations, lasses et canots voiles-avirons. Affaire à suivre …


 La Fourasine   Lettre INFO n° 8 Saison 3
 
        Yves, le Fourasin


                  LA FOURASINE
   
         La Fourasine   Lettre INFO n° 9 : 2012, Saison 4

    La Fourasine vient de clore sa quatrième saison de navigation, une belle saison, avec un nombre record de participations aux rassemblements de voile traditionnelle : 15 cette année, contre 7 l’an passé et une dizaine les années précédentes ! Pourtant les conditions météo n’étaient pas toujours au rendez-vous. J’évoquerai par exemple les 70 ans du Frepat, en mai, chez nos amis du Port du Plomb, fort surpris mais ravis de nous accueillir et pour cause puisque, bravant pluie et vent, nous étions les seuls à nous joindre à eux. Le retour aurait, lui, été presqu’agréable si le nordet favorable n’avait pas été aussi frais, au point que certains matelots, que par discrétion je ne citerai pas, mirent deux bonnes journées à réchauffer leur vieille carcasse ! « Fi d’garce olé pu d’not’ âge ! » qu’y disaient les gars... mais n’en croyez rien ! ils ont récidivé, lors de retours particulièrement mouvementés, tels que ceux de la Fête de la Sardine à Ars, du Rallye de la Moule à Charron, de la remontée de la Seudre ou de Voiles de Nuit à La Rochelle au cours desquels l’équipage avait fort à faire pour garder le cap, tirer sur les écoutes et  écoper à tour de bras. Cependant, naviguer sur La Fourasine n’est pas que galère vous dirait Jean-Claude, tout nouvel équipier, lui qui, pour son baptême, a effectué le déplacement de Boyardville sous un soleil éclatant, par mer calme et vent portant à l’aller comme au retour !  L’effectif des équipagess’est aussi enrichi et rajeuni avec la venue d’un skipper confirmé, en la personne d’Eric Petitjean et de son épouse-matelote Sylvie ; un premier pas vers la parité homme-femme est franchi ! Ils naviguent aussi sur Patte de velours, Yole de Ness construite par Eric l’hiver dernier et sortie de leur domicile par le couloir ! Philippe Lumet embarque volontiers, lui aussi, lorsque ses pousse-pied lui en laissent le temps.
    Le point fort de l’année aura été, sans conteste, notre collaboration aux festivités de la mise à l’eau de la coque de l’Hermione. En effet, non seulement notre lasse  participait à la grandiose parade sur la Charente, ainsi que 3 bateaux à moteur du club, pour l’encadrement mais, le CNF était partenaire de l’événement, organisant le regroupement de la flottille de Patrimoine Navigant en Charente Maritime, au port Sud, la veille de l’événement : quarante bateaux tirant des bords sous un ciel tourmenté et par mer formée, salués par des salves tirées du fort Vauban pavoisé et  deux cents marins accueillis, avec l’aide de la municipalité, et la participation amicale des musiciens de  l’association « José Cando », pour une fête quelque peu écourtée par la pluie.
La Fourasine a, au cours de cette saison, accroché deux nouveaux ports à son tableau de chasse : le Port du Plomb (communes de Nieul-sur-Mer et l’Houmeau), et celui de Marennes, abrité dans son écrin de verdure, à l’extrémité d’un interminable chenal d’accès. Pour être complet, ajoutons qu’au carnet de bord de l’année, figurent aussi les escales de La Tremblade, Mornac, le Château, et Saint-Trojan.
Les festivités avaient démarré tôt, avec les Fêtes Marines, le week-end de Pâques, trop tôt pour rassembler des bateaux  traditionnels qui ont besoin de beaucoup de soins, d’attention, d’entretien, au sortir de l’hivernage, pour se présenter au mieux de leur forme. La Fourasine participa néanmoins, juchée sur sa remorque, n’hésitant pas, une fois n’est pas coutume, à montrer ses dessous, je veux dire ses oeuvres vives, pour le bonheur des visiteurs et de l’Empereur, en personne, fort intéressé par le galbe de ses lignes et l’élégance de sa garde-robe.
Dans le domaine des actions de solidarité, notre bateau a apporté son concours au challenge « oui au don d’organes, oui à la vie » organisé par l’association ADOT 17, en accompagnant de bout en bout, Rodolphe Delhomelle qui ralliait, à la nage, le Fort Boyard à la plage des Minimes le jour de Voiles de Nuit. Puis, en octobre, à la demande d’une famille, nous avons transporté et dispersé en mer, les cendres d’un défunt, selon ses dernières volontés.
Vous avez, sans nul doute, remarqué, au mouillage, un bateau d’un jaune éclatant, un Corsaire. Don au CNF d’une amie oléronaise, contrainte de s’en séparer, mais soucieuse de son avenir, Shubby a participé aux régates du club cette année. Après un programme de travaux répartis sur 2 ou 3 hivers, ce bateau mythique des années 60-70,  retrouvera une nouvelle jeunesse. Les compagnons sont déjà à l’oeuvre, tout en continuant les restaurations de la caragogne et  du Petit Prince ; avec l’entretien annuel de La Fourasine, voilà de quoi les occuper jusqu’au printemps prochain !
La crise qui sévit a, jusqu’à présent, épargné notre trésorerie et la section Vieux Gréements a réussi à boucler l’exercice sur ses propres ressources grâce à votre soutien, au dévouement de nos bénévoles ainsi qu’à un nouveau produit dérivé, toujours disponible, dont nous devons la réalisation à notre photographe préférée, Marie-Françoise Boufflet, présidente du club photo de Fouras : un magnifique livre-photos, retraçant l’histoire de La Fourasine, de sa rénovation à ses navigations. 
Malheureusement, l’année s’achève pour nous dans la tristesse, avec la perte de l’un des nôtres, Gilles Tirateau, admirable de courage jusqu’au bout de sa souffrance.
Néanmoins, la vie continue et, c’est bien cordialement, qu’à l’aube de la nouvelle année,
membres du CNF, amis navigateurs et amateurs de voile traditionnelle, tous ceux qui nous soutiennent,
nous vous adressons nos meilleurs vœux et vous souhaitons bon vent pour l’année 2013 !

Supplément Lettre INFO n°9 : Hermione est dans nos cœurs…

1ère partie : J-2, mercredi 4 juillet  Escale Vauban

Les gars (et les filles) du CNF sont sur le pied de guerre. Non pas pour voguer au secours des insurgés du nouveau monde mais seulement pour accueillir, comme il se doit, demain, bateaux et marins qui vont participer à la grande parade nautique, prélude à la toute première sortie de l’Hermione. Elle va, en effet, dans deux jours, quitter la cale Louis XV où elle a été construite avant de rejoindre, le lendemain, la forme Napoléon III où elle sera parée de son gréement.
En cette fin d’après-midi, l’Unic, sur son corps-mort, La Fourasine, le long de la jetée, et Patte de Velours, la petite yole de Ness, toute nouvelle-née, à ses côtés, guettent l’arrivée, par la route, des premiers bateaux attendus dès ce soir dans la partie du port vidé de ses occupants habituels.
Depuis trois jours, mon portable n’arrête pas de sonner : « Allo, Yves ? C’est …- Dis, j’ai un petit souci on en peut pas venir à Fouras, je suis désolé mais on sera à Rochefort… Où est-ce qu’on se retrouve ? - Bon, je te confirme notre arrivée mais pas avant … heures, ce sera possible de gruter ? - Tu sais, il y aura deux personnes de plus, c’est possible ? En plus des deux autres, oui six en tout… - Bonne nouvelle, contrairement à ce que je t’ai annoncé hier, mon équipage est complet, on arrive… Oui, c’est ça, as-tu toujours de la place pour coucher ?... »
Que ferait-on sans le téléphone ? Avec lui, les questions sont posées et vous ne pouvez pas les ignorer ! Le mien d’un modèle datant de 18 mois déjà ne donne pas (encore) les réponses mais je fais confiance aux avancées de la technologie pour demain !
Je vous épargnerai les échanges par PC ou MAC interposé, ils sont muets mais vous interdisent de rester sourds à leurs interrogations … Mais là n’est pas le sujet, revenons à nos canot’s.
J-1, jeudi 5 juillet : C’est sous un ciel troublé que les bateaux fourasins quittent le port en compagnie de quelques habitués, Ilstir, Bilboc’h, Doody… Ils se dirigent vers Aix où se regroupera l’ensemble de la flottille.
« – Bon vent, les gars ! Et ramenez-nous le soleil ! » Ceux qui restent à terre ont du pain sur la planche : quarante bateaux, la plupart de ceux qui demain remonteront la Charente pour fêter l’Hermione, deux cents membres d’équipage, trois cents convives au total, sont attendus ce soir : c’est trop pour mettre tout le monde à l’abri en cas de pluie !
Les uns s’affairent à la mise en place, les autres mettent la touche finale aux détails de l’exécution du programme de la soirée et du lendemain. L'après-midi arrive enfin, alternant nuages menaçants et soleil. Le vent de suroît fraîchit avec le flot et la mer a tendance à se former levant quelques inquiétudes pour l’entrée au port . Après un semblant de regroupement vers Fontenelle, les bateaux croisent devant la grande plage et le fort Vauban pavoisé, salués par quatre salves nourries, tirées de la fausse-braie. Il est temps d’aller à la rencontre des bateaux et de leur communiquer ou de leur confirmer leur place dans le port. L’affaire se corse un peu du fait de quelques absences non prévues, de la générosité  des embruns et de l’obstination du moteur de la sécu à refuser le ralenti. Qu’à cela ne tienne, chacun y mettant du sien, tout le monde trouve sa place même Joujou à Pépé privé de marche arrière (ça c’est un scoop, non ?) et Talion, au prix de son bout-dehors ! Pour la petite histoire, La Fourasine, elle, a laissé sa queue-de-malet un peu plus tôt, du côté d’Aix, dans une étreinte sans doute non consentie avec Fleur des Eaux. .. Il se murmure même que d’audacieux voiles-avirons y auraient bu la tasse. Etonnant  en ces lieux où, foi d’Amiral, un breuvage anisé est plutôt de rigueur.
Briefing des organisateurs, rosé-pamplemousse municipal, distribution des « sacs équipages » sous les accents jazzy, (choisissez l’ordre qui vous convient) ne tardent pas à être perturbés par Eole et ses pleureuses qui incitent les musiciens à plier leurs instruments et bon nombre de convives à se mettre à couvert et à table, les moins prompts à réagir devant se contenter d’une assiette froide dans la fraîcheur et l’humidité de la nuit tombante, en plein air, avec deux ris dans les casquettes.
Bref, une soirée écourtée, un peu tristounette et mal arrosée… Il est vrai que la « Marie-Joseph », le beau bateau de la chanson des frères Jacques, n’était pas là et donc… il ne faisait pas beau !


2ème  partie : Jour J, vendredi 6 juillet, symphonie fluviale

Nous y voilà, le compte à rebours est déclenché, le spectacle va commencer. Un impératif pour chacun : jouer sans fausse note, suivre le tempo d’une œuvre inédite, éphémère, à partition unique. Oui mais voilà, le concert se déroule en plein air, au fil de l’eau, les instruments sont aussi disparates que les artistes, plus aptes à improviser en solo qu’à se plier à la rigueur d’une formation symphonique. Qui plus est, deux intrus , se sont invités : vent de sud-ouest soutenu et clapot qui vont exiger une maîtrise parfaite des instruments pour respecter l’orchestration.
Les échanges vont bon train pendant le petit-déjeuner servi au CNF : les « petits » bateaux feront l’impasse sur Aix et embouqueront directement la Charente pour se mettre à l’abri en attendant de monter sur Rochefort. Nos quatre sécurités, Roch'Aix, Polo, Sinbad ainsi que Calinou qui nous attend à Aix, vont devoir veiller au grain. Polo se dirige vers Port-des-Barques pour accompagner et recenser ceux qui se réfugient sur le fleuve. Quelques coureauleurs, comme une bonne moitié de l’ensemble, optent aussi pour ce repli. La Piluche et Frepat se font attendre. La première a des soucis de moteur, le second ne donne pas signe de vie mais a bien quitté le port Sud. Polo , plein pot, met le cap sur Aix où je rejoins Jean-Marc pour faire le point sur la répartition de la flottille et les aménagements de programme. A mi-chemin, rassurante rencontre : Frepat vagabonde tranquillement, en solitaire, un peu à l’écart de l’itinéraire mais tout va bien à bord.
A l’abri de Coudepont, le PC se réunit sur Roch'Aix autour de Jean-Marc: vu les conditions météo, la remontée vers l’entrée des artistes, au Pont Transbordeur sera beaucoup plus rapide que prévu, l’horaire, décalé en conséquence, doit être porté à la connaissance de tous. Un petit apéro, un petit casse-croûte et il est temps pour toutes les sécus de mettre le cap sur la Charente, Polo en tête , Roch'Aix fermant la marche. C'est qu'il va falloir retrouver tous les bateaux éparpillés, leur communiquer les dernières consignes, accorder les violons : les premiers ont sagement mouillé devant la fontaine Lupin mais on en retrouve jusqu'au Cercle Nautique de Rochefort ! La mise en place pour la parade ne va pas être une mince affaire... freiner les uns, activer les autres, les « chiens de berger » ont fort à faire courant et aboyant, d'amont en aval et d'aval en amont, inlassablement, en relation permanente sur VHF et au téléphone, mais petit à petit, le troupeau se resserre et plus ou moins docilement , poussé par le flot, se hâte vers le Martrou. Aucun ne manque à l'appel, enfin... presque : Tatum a perdu son safran et, remorqué, a dû se réfugier à Port Neuf où pour corser l'affaire, un de ses bouts se prend dans l'hélice de la gabare de Saintes ! L'arrière-garde nous signale que Joujou à Pépé qui doit s'élancer en pôle position, un peu distancé, rattrappe allègrement son retard.
Entre les deux ponts, les yoles de Bantry qui joueront l'ouverture, sont déjà positionnées. Le top départ semble bien long à venir et les barreurs doivent rivaliser d'adresse pour se maintenir, dans le courant et éviter les abordages. Joujou à Pépé arrive sur zone, à bride abattue, il va prendre place en tête des bateaux traditionnels. Mais stupeur, il ne ralentit pas, se serait-il mépris sur le point de rassemblement? Polo vole à sa poursuite mais l'ami ne veut rien entendre! A fond les manettes, il rentre au port, tout seul, comme un grand... Bon, ça commence bien!
Enfin, les yoles s'élancent à force d'aviron et, comme sous le charme d'une baguette magique, nos fiers bateaux, prennent le sillage l'un après l'autre, selon l'ordre préétabli, impeccablement espacés: du pain béni pour la scénographie et pour nos compères, Bruno pour les commentaires et « l'Amiral », à la régie, aussi à l'aise à l'antenne qu'ils peuvent l'être barre ou verre en main. Qui de nous aurait imaginé que le rigoureux plan de défilé, calé à la minute près, serait respecté sans le moindre bémol ?
Eh bien les gars, vous l'avez fait et mieux que bien fait! Chapeau bas! Le public massé sur les rives ne s'y est pas trompé, il a apprécié et applaudi l'ampleur, la majesté, l'harmonie du mouvement achevé en apothéose par les magistrales manoeuvres du Mutin de la royale et de la Lola de Jean François Garenne nouveau Président de PNCM.
A 18h30 précises, tout le monde avait trouvé sa place au port, et la salle bien chauffée, l'Hermione, star de la soirée, pouvait se préparer à entrer en scène... dès que le bateau-porte quelque peu réticent lui donnerait le feu vert.
Chacun de nous a pu se forger de cet instant historique ses propres images, qu'il conservera dans le plus précieux écrin de sa mémoire. Il me semble donc tout à fait superflu d'y joindre le moindre commentaire.
Yves Malvaud (secrétaire de Pncm)
                                        (Extrait de L’écho des coureaux)


    Lettre INFO n° 10 : 2013, Saison 5

             2013 s’achève et La Fourasine a bouclé une 5ème saison qui n’a rien à envier à ses précédentes, répondant, hors programme  Patrimoine Navigant en Charente Maritime,  à quelques sollicitations. Tout d’abord, Alain Burnet, maire de l’Ile d’Aix et soutien de longue date nous proposa de convoyer LA cigogne, d’Aix à Tonnay-Charente, passage de témoin entre les Maires des deux communes pour l’organisation de ″Cigogne en Fête″. Les photos en témoignent : le noble volatile, choyé par Rose, n’a pas souffert de la traversée ! Et puis, en juin, immersion historique : la commémoration de l’embarquement des Filles du ROY vers la lointaine province du Québec en présence de nombreuses personnalités dont notre célèbre ″cousine″ chanteuse, Fabienne Thibeault. Après déambulation, en affûtiaux d’époque, dans la bonne ville de La Rochelle, La Fourasine participa au transbordement des filles d’un côté à l’autre du vieux Port où elles rejoignaient Coppélia qui le lendemain les transportait au bout du monde. Jusqu’à son phare, pour être précis...
Initiative nouvelle, à l’occasion des Fêtes du Nautisme, quelques vieux gréements retrouvèrent, à l’Ile d’Aix, La Fourasine et les plaisanciers de Rochefort, à l’heure du pineau et des huîtres, avant d’entamer une gentillette remontée de la Charente. Certes, on est loin encore de la fabuleuse armada qui chaque année investit la Seudre jusqu’à l’Eguille mais, un jour, peut-être, sait-on jamais ? A cela, il faut ajouter, début mai, la Route de l’Huître au Château d’Oléron, la Fête de la Sardine, début juin, à Ars en Ré. Pour cause de météo par trop dissuasive, nous avons, à regret, déclaré forfait pour le Rallye de le Moule à Charron. En revanche, c’est sous un ciel radieux que, début juillet, s’est déroulée la Fête du Port du Plomb, fort bien organisée au demeurant. Un conseil à ceux qui ne connaissent pas ce petit port : dès que l’occasion se présente, faîtes donc le détour, vous ne serez déçus ni par le site ni par l’accueil  !
            Ensuite, les activités basculèrent vers le Sud avec les Voiles Traditionnelles de Marennes agrémentées d’un somptueux prélude en forme de pique-nique sur le Fort Louvois puis avec les Voiles de la Citadelle du Château d’Oléron où La Fourasine retrouve toujours avec émotion son chantier natal.
Début août, Shubby, le petit corsaire que nos habiles charpentiers avaient doté d’un cockpit tout neuf, entra en lice.  Rôdé par quelques sorties et participations fort honorables aux régates fourasines, il mit à profit son retour dans le coureau d’Oléron, son ancien territoire, pour remporter, dans sa catégorie, la régate de Saint-Trojan. Après une escale gourmande, le lendemain, à Bourcefranc, chez les Lasses Marennaises, gonflé à bloc, Shubby, ralliait La Tremblade en tête du classement des bateaux « autres que Coureauleurs du chantier Bernard ».
Enfin, c’est ensemble que nos deux bateaux participèrent à 5 jours consécutifs de navigation : un mémorable Fleuves Iles & Pertuis, d’Aix à Mornac, avec escale intermédiaire à Oléron, la flottille d’une trentaine de bateaux montant victorieusement à l’assaut de la Citadelle et rasant ses remparts avant d’entrer, pacifiquement, dans le port du Château.
Les matelots infatigables, profitèrent de la journée de relâche, du samedi, au fond du chenal de Mornac, pour participer à une sympathique rando pédestre à la découverte du marais. Le dimanche matin, une pluie battante nous convainquit, et d’autres aussi, d’attendre, au sec, la marée de l’après-midi pour quitter le port. Le moral point atteint, les Olonnois et les Fourasins terminèrent le casse-croûte copieux et arrosé, par des chansons (de marins, bien sûr) et sous le soleil, pour le bonheur des touristes ! Le flot tardant un peu, trop en tout cas, pour rejoindre La Tremblade à temps pour le départ, c’est  donc au passage que les bateaux prendront le train ou plutôt la flottille, qui déboulait, vent arrière, toutes voiles dehors.  Notre petit Shubby, barre de flèche tribord défaillante, dut hélas faire demi-tour, avarie sans conséquence cependant, qui ne gêna en rien son retour sur Fouras, le lendemain, en compagnie de sa grande sœur.
C’est ainsi que, faute de Voiles de Nuit, se termina la saison des sorties programmées et avec un total de 16 rassemblements ou événements, les équipiers 2013 ont établi un nouveau record de participations. Ils ont aussi redécouvert, à bord du corsaire, les joies et sensations des navigateurs des années 70. Un fameux plan que celui conçu par JJ. Herbulot en 1954 ! Cela ne peut que nous encourager à poursuivre la restauration de Shubby : au programme, pont et  rouf. La Fourasine, dont la grand-voile a été dotée d’une 3ème bande de ris, ne nécessitera aucune attention particulière à part son entretien annuel. La Caragogne a été livrée en juin et devrait retrouver son mouillage au Port Sud l’été prochain, dès que son propriétaire l’aura repeinte. Quant à Petit Prince, les travaux sur la coque ont été achevés avant l’été et il a trempé, gonflé et n’a pas coulé ! L’hiver est mis à profit pour lui  préparer sa voilure et renforcer une ou deux membrures.
Recettes et dépenses de la section Vieux Gréements, achats des fournitures de l’hiver réalisés, sont en équilibre. La générosité de quelques soutiens fidèles, la conviction des bénévoles, une aide de la municipalité, pour le corsaire, et  la vente de nouveaux produits dérivés que nous vous invitons à découvrir, y ont contribué.
Début 2013, nouveau coup dur, après la disparition, de Gilles Tirateau : Yves Janeau, compagnon des premiers jours de La Fourasine et membre du CNF depuis les années 50, nous a quittés, laissant un grand vide parmi nous.
Enfin, pour terminer sur une note optimiste, nous vous annonçons que nous accueillerons deux rassemblements en 2014 : le 26 avril, lors des Fêtes Marines et la Route de l’Huître, le 12 juillet ; deux occasions d’entendre quelques  beaux chants de marins qu’un petit groupe du CNF répète avec enthousiasme depuis quelques mois déjà !
 Membres du CNF, amis navigateurs, amateurs de voile traditionnelle, tous ceux qui nous soutiennent, ceux qui nous rejoindrons, nous vous adressons nos meilleurs vœux  et vous souhaitons bon vent pour l’année 2014 !

Les compagnons-matelots de la Fourasine.
 
 Contacts :                 lafourasine-cnf@orange.fr Yves Malvaud                  05 46 84 23 01 / 06 89 83 50 80
Adresse postale :      CNF, section Vieux Gréements, BP n°20003, 17450 FOURAS

       
       
       
       


   
    Les compagnons-matelots de la Fourasine.

        Contacts :        lafourasine-cnf@orange.fr        

        Yves Malvaud      05 46 84 23 01 / 06 89 83 50 80
            
        Adresse postale :    CNF,  section Vieux Gréements,     BP n°20003,     17450 - FOURAS
      
        sites : CNF :   www.cercle-nautique-de-fouras.com ;  PNCM   www.pncm.fr