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Magoteaux-Nottret Jeanne Joséphine


Mon arrière-grand-mère, née dix-neuf ans auparavant, mais un dimanche 13 juillet, demeurée avec une histoire non moins exceptionnelle que COUCHOT René, mais elle en avait une, un peu plus complexe à débattre. En effet, elle se nommait Magoteaux Jeanne. Sa mère : Joséphine Gaspard s’était mariée avec un prénommé Lucien Magoteaux, qui après l’avoir abandonné ; elle rencontra un homme qui allait devenir le Grand-père Nottret, le père de mon arrière-grand-mère. Elle aussi avait perdu sa mère dont une unique photo d’avril 1919 lui laissait apercevoir son portait qui lui manquait depuis ce jour du 17 mars 1922 .Sa mère était une jolie et petite femme qui mesurait à peine un mètre soixante-quatre. Ses cheveux châtains surplombés son front découvert qui offrait une certaine valeur à ses yeux noirs, situés sur ce visage pale et rond. Ses sourcils étaient châtains, sa bouche moyenne, et son menton rond, elle s’en souvenait encore. Elle revoyait se doux visage usé et vieilli par toutes ses couches.Mon arrière-grand-mère travaillée comme emballeuse, depuis ses quatorze ans et demie. Quant à lui, il travaillait. Dès le début de septembre 1927, elle cessa de travailler, jugeant suffisant le salaire de son compagnon.

En avril 1922, mon arrière-grand-mère perdit sa pauvre mère. A présent, se retrouvés seul un père et sa fille de douze ans. Le plus dur après cette perte, et qu’ils n’avaient qu’une seule et unique photographie de la défunte, dont on ne voyait que partiellement le visage au coin d’une porte. Perdre sa mère à douze ans était une chose ignoble pour mon arrière-grand-mère, qui pleurait encore quarante ans après, sa douleur lorsqu’elle en parlait. Personne n’avait le droit d’en parler sous peine de la voir dans une colère terrible. Elle avait des larmes dans ces yeux, qui témoignèrent de son amour. Ces parents étaient la seule chose qui pouvait la mettre dans une colère indescriptible. Pour autant, avec un grand respect, lorsqu’elle parlée de son père, elle le nommé « mon vieux », mais seule, elle s’autorisait a en avoir le privilège.


Voir : "Mon Grand-père"
 
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