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Relations
d’aide et interculturalité Il est difficile d'organiser un territoire d'interculturalité. Thème : l'humiliation Quel est
le support théorique de l'interculturalité ? Il faut une théorie pour ne pas tomber dans l'idéologique. C'est un travail sur les comportements. Derrière notre comportement, il y a notre structure biologique. Nous sommes soumis au poids du biologique, de l'interconnexion neuronale. Cela est interprété en termes de substrat anatomo-biologique ou anatomo-physiologique. L'enfant sauvage : pourquoi n'a-t-il pas un comportement humain ? Manque de relations ? Ici, il y a eu un défaut au niveau du substrat. Les comportements dépendent du milieu. Le social se saisit du biologique pour en faire du psychologique. Dans le cas de l'enfant sauvage, le milieu social n'a pas été intégré. Wallon : interprétation d’un rictus. C'est le milieu qui donne la signification aux gestes, au comportement. Le rictus devient un sourire c'est-à-dire du bonheur, de l'émotion. Cela devient un moyen de communication. Zazzo : interrogations sur la gemmelité. Comment étudier la part du biologique et du culturel chez les jumeaux homozygotes élevés dans un même milieu ? Ce sont les mêmes, mais différents. La différence est dans le développement, le culturel. Effet du milieu culturel sur le comportement : Le comportement est le résultat de l'éducation et du milieu. Les comportements sont-ils universels ou spécifiques ? En quoi sont-ils universels ? spécifiques ? Les processus sont universels : développement de l'homme (sensori-moteur, prélogique, logique), processus de penser. Les conduites peuvent être universelles ou spécifiques. Comment accédons-nous à la pensée des autres ? Nous essayons de donner un sens à l'action de l'autre à partir de notre univers de sens. Le problème est que cette démarche est une démarche émique. Quel sens l'autre donne-t-il à ses gestes ? Se poser cette question relève de la démarche étique. Étude de la soumission : le milieu est structurant, il structure le psychisme de l'individu. Si on se pose la question de l'intelligence, il y a un problème. Selon Piaget, l'intelligence logique est primordiale mais l’humain est mouvant et les maths ne sont que des statistiques. Intelligence logique : A > B, B > C donc A > C Intelligence humaine : A est l’ami de B, B est l’ami de C, mais A n’est pas obligatoirement l’ami de C. Effet du milieu sur une conduite collective ou individuelle : Exemple : Oeudipe. Quelle est l'influence de la structure familiale sur l’Oeudipe ? Dans certaines îles, la fécondité n'existe pas. L'enfant est la réincarnation des ancêtres et la relation sexuelle mais pas la cause de l'enfantement. Le père est incarné par l'oncle maternel qui fait partie de la branche la matrice. Il faut savoir si nous sommes dans l'universel ou le spécifique : -- importance des approches comparatives -- importance de l'influence des changements culturels sur le sujet. Effet de ces changements. Nous sommes des nomades, nous passons d'une culture A une culture B. Ce changement de culture à des essais sur le sujet, sur les valeurs, le rite, les relations inter-individuelles et même sur l'identité du sujet. -- importance de l'influence des autres cultures sur les conduites individuelles et collectives. Le contact entre culture peut être l'origine de conflits contradictoires. Il conduit à un réajustement, à nouveaux comportements. Nous donnons une signification à des catégories, à des groupes. Nous sommes dans un processus de différenciation par des signes : taille, poids, religion... Mais cela ne fonctionne plus quand les signes devient stigmate (identification négative) : stigmatisation Nous avons stigmatisé les cultures : Bush → D'un côté la civilisation et de l'autre la barbarie. La culture et l'ensemble des significations, de l'interprétation liée à l'imaginaire, des systèmes de croyances d'un individu. Deux attitudes : les relativistes → toutes les cultures se valent. « Nous sommes une feuille blanche. La société, l'éducation, les rencontres écrivent sur cette feuille notre personnalité. » Les universalistes
→ Nous évoluons tous vers la même culture, nous avons un destin commun.
Le terme de la religion est le monothéisme, ultime religion exactement comme le
développement humain ou le darwinisme. Sur le plan culturel, il y a aussi les
cultures inférieures et supérieures, en voie de développement et abouties. On
arrive à une hiérarchisation des cultures. Carrel : il justifie l'inégalité des structures sociales par l’inégalité
de pensée (nazisme). L’universalisme,
c'est considérer que la mère chrétienne ou païenne est importante car le
meilleur d'elle-même c'est l'instinct qu'elle a d’être mère et non sa
religion. Quel type de culture allons-nous développer ?
C'est là que l'on arrive à l'assimilation, l’apartheid, le métissage, l'intégration
pluraliste. Il
existe également les comportements implicites et explicites. Il y a des choses
que l'on censure, que l’on n’avoue pas, que l'on refoule dans nos rapports
avec les autres. Les filtres psychologiques font qu'une partie de l'autre nous
échappe. Cependant ces filtres sont importants. Comment accéder à l'implicite
? Méthode projective en psychologie interculturelle
: Objectifs
: --
atteindre le refoulé et les conduites inconscientes --
aller au-delà des stéréotypes des réponses --
accéder à l'invisible --
saisir le sens dans le contexte Technique
: montrer une photo et demander au sujet de raconter l'histoire que lui inspire
la scène (avant, pendant, et après la scène représentée par la photo).
C'est une activité de projection, de mise en oeuvre de la situation concrète. Le
refoulé rejaillit au moment des conflits donc au moment de la mise en scène de
situations interculturelles. Questions
clé : qu'est-ce qui se tisse entre deux personnes de culture différente ?
Qu'est-ce qui va me permettre de communiquer avec les autres ? Il s'agit d'une
rencontre entre deux univers de sens qu'il faudra intégrer. |
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