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La transition en Afrique du Sud de l'apartheid vers la démocratie pour tous Claske Dijkema 21 Octobre 2004, l’Institut des Études Politiques, Lyon. Le processus de
transition en Afrique du Sud est marqué par trois périodes: ·
La violence sous apartheid ·
Les négociations ·
Le processus de réconciliations
avec l’institution de la Commission de la Vérité et de la Réconciliation Pour analyser le
processus de la transformation du conflit, j’utilise trois outils : ·
conflit cycle ·
vecteurs de transformation ·
sticking
points, turning points et spoilers Je vous donne une courte introduction des outils et puis je commence avec l’histoire d’apartheid pour vous donner une idée du conflit. Puis, on va appliquer les outils sur la situation pour faire un analyse de la transformation en Afrique du Sud. Dans la troisième partie on va regarder comment l’état d’Afrique du Sud a tenté de faciliter la réconciliation entre les citoyens. Conflit cycle
Il y a un modèle qui décrit
la réalité des conflits. Comme toujours avec les modèles, c’est très
improbable que tu trouveras un conflit qui ressemble exactement le modèle, mais
elle montre que les conflits sont pas statique mais au contraire sont dynamique.
Il y a des périodes suivants: prévention, escalade, crise, fin de la violence,
reconstruction de la paix. Le conflit commence avec
une période instable avec des
incidents. Il y a des indicateurs qui montre cette tension. Les initiatives pour
adresser ces tensions font partie de la prévention. Si la prévention n’est
pas réussie, le conflit aggrave et monte vers une période de crise avec la
violence structurelle. Les périodes violentes apparaissent presque jamais sans
precedent et sans avertissement. Le modèle montre le temps sur le x axis et
donne l’impression qu’avec le temps le conflit sera résolu. En réalité
les processus des résolutions des conflits sont cyclique. Il y a plusieurs périodes
quand ça semble qu’il y a du progrès mais en faite ça retombe dans la
violence. Parties et Positions
Je vous présente les
parties qui jouent des rôles principaux dans le conflit et je décris leurs
positions. 1. NP : National
Parti, le plus grand partie politique en Afrique du Sud, blanc. Positions de départ :
Supériorité blanche et des sociétés séparés des blancs et des noirs 2. ANC : African
National Congress, l’organisation politique noire la plus importante en
Afrique du Sud. Joe Slovo était le président. Mandela adhère ce parti Positions de départ :
Une personne, un vote. Victoire totale sur les blancs 3. IFP : Inkatha
Freedom Party, chief Buthulezi Positions de départ :
les droits pour les Zoulous comme groupe. La Fédération. La Transformation
Une période de
transformation commence avant le cessez-le-feu. Cela s’explique peut-être
mieux comme des forces qui donnent une direction différente au conflit. Le
courant général dans les conflits est celui de destruction et d’aberration.
Les vecteurs de transformation donnent une impulsion au conflit de
rapprochement. Même si les transformateurs sont contraire au courant général,
il y aura un moment quand le courant général est prêt où forcés des trouver
une solution. Quand l’escalade de la violence et le conflit s’aggrave, les
pertes des deux côtés augmentent et il y aura un moment quand les partis
veulent trouver une solution: Dans le théorie des conflits, ce période
s’appelle un « mutually hurting stalemate ». Ça veut dire que les
parties souffrent, mais aucun parti a suffisamment de pouvoir pour forcer une résolution.
Dans ce moment là les parties sont prêtes à commencer les négociations. Une
des conditions avant de commencer les négociations est que les parties sont
convaincues et ont accepté qu’ils ne vont pas gagner par actions militaires,
mais qu’ils ont besoin de l‘autre pour établir une situation stable.
Jusqu'au ce que ce point est atteint, il est plus ou moins inutile de parler
parce qu’ils ne vont jamais accepter un compromis. Une autre condition est que
la distribution du pouvoir des deux parties soit assez égal, sinon un des
partis peut forcer une solution. Cela peut aussi aboutir à une solution, mais
les probabilités sont importantes qu’il y aura une résurrection de violence.
Après le cessez-le-feu,
les parties commencent une période de transformation des relations. Parce que,
ils ne doivent pas seulement mettre à côté les armes mais ils ont aussi
besoin d'établir des structures pour gouverner une région, pour la coopération
et pour savoir ce qu’ils doivent faire quand il y aura des nouveaux conflits. Vecteurs de Transformation
·
Contexte ·
Structures ·
Acteurs ·
Transformation d’issue ·
Personnes Contexte : Fin de la guerre froide
Un exemple d’un change
de contexte qu’a eu une grande influence sur le conflit d'apartheid a été la
guerre froide. La fin de la guerre froide a gravement changé le rôle joué par
la communauté internationale dans le région. Les mouvements de libération des
noirs été vue comme communistes et terroristes et sont présenté de telle
manière au monde par le gouvernement blanc. Le but de telle représentation était
la mobilisation du support pour la suppression des noirs et leur donnait une
justification. La lutte contre les noirs était envisagé comme une lutte contre
le communisme. La lutte contre le terrorisme aujourd'hui est une exemple de
contexte qui est très relevant actuellement et que munit les états comme la
Russie et Israël avec une justification pour les forces opposant le régime.
Quand le terrorisme sera fini, ça changera aussi la politique et donnera une
nouvelle impulsion aux conflits locales/régionaux. La fin de la guerre
froide a abouti à un retrait énorme du financement des régimes « capitalistes »
luttant contre les groupes « communistes ». Et finalement a abouti
à une ouverture dans le conflit du pouvoir politique en Afrique du Sud. On
marque l’année 1989 comme la fin de la guerre froide avec la chute de mur en
Berlin. Trois cadres du conflit
pendant le période de 1960 jusqu’`a présent : ·
Lutte contre le communisme
(international) ·
Lutte entre noir et blanc
(national) ·
Lutte des forces constructives
contre les forces destructives (CVR) Contexte : Modernisation
Un autre circonstance très
important pour les circonstances du conflit était la modernisation. Jusqu’aux
années ’50, la société était agricole et la main d’œuvre n’était pas
éduqué et épars dans le pays. Avec l’apparition des mines et
l’ajournement de l'économie, la société était organisé différemment. La
société avait besoin d’une main d’œuvre éduquée et concentré sur un
lieu. Pour la première fois en Afrique du Sud il a y avait tellement grandes
concentrations des gens dans des townships. Cette concentration a aussi beaucoup
aidé avec l’organisation de la résistance contre l’apartheid. Et à cause
des confrontations entre noir et blanc, la situation était mieux exposée à la
communauté internationale. Acteurs
Les acteurs jouent aussi
un rôle important dans la résolution des conflits. Un nouveau chef ou une
rupture des parties peut recadrer le conflit et donner une nouvelle impulsion à
sa résolution. En Afrique du Sud par exemple la rupture entre l’ANC et l’IFP
en 1976 a été très important aussi que les élections en 1988 qui ont mis en
pouvoir de Klerk qui a son tour a mis en liberté Nelson Mandela. Ces chefs ont
donné une direction constructive au conflit grâce à leurs personnalités
particuliers. Personnel
Un changement au niveau
du personnel peut aussi donner une impulsion au conflit. Par exemple le
changement d’opinion de Mandela sur la question d’utilisation des armes pour
la libération des noirs étaient une condition pour commencer les négociations.
Il a été responsable de la création pour la fondation de la division armée
de l’ANC en 1961, motivé par la conviction qu’une victoire armée était la
seule possibilité pour la libération des noirs. En 1990 par contre, il prend
la responsabilité pour convaincre la population noire que les négociations
sont le seul espoir pour une Afrique du Sud paisible. Il devient le porte parole
pour la réconciliation au lieu de la lutte armée. Transformation des questions
Les positions des partis
peuvent aussi changer en relation avec un contexte changeant, des nouveaux
acteurs, des changes personnels. Pour l’Afrique du Sud cette transformation
des questions a été très important. Comme j’ai déjà expliqué le
gouvernement sud africaine ainsi que les parties noirs ont dû accepter qu’une
victoire totale n’était pas une option. La distribution du pouvoir a rendu
indispensable la collaboration d’une manière où autre pour stabiliser le
pays. Cette réalisation est faite en 1990. Structurel
Pour une lutte de libération
d’une population opprimée, il est extrêmement important que la population se
réalise qu’ils méritent de vivre dans des meilleures conditions. La théorie
psychologique explique que quand une population est opprimée, ils internalisent
leur position inférieure et la plupart ne croit pas qu’un change sera
possible. Les parties de libération en Afrique du Sud ont réussi à convaincre
la population que la liberté pour eux était possible. Le mouvement Black
Consciousness a joué un rôle très important dans ce cadre la ; ils ont
fait monter le respect de soi parmi la population noire, que leur a permis
d’organiser des actions de masses demandant une transformation de la
situation. Sticking and turning points
Pendant le processus de
transformation il y a des périodes de
changement que sont très important pour la résolution du conflit. Mais, il y a
aussi des incidents qui donnent une
direction au conflit. Sois ils stimulent la résolution du conflit, soit ils arrêtent
le processus de résolution et ils l’aggravent. Ces incidents s'appellent
sticking points et turning points. Sticking points sont des
moment quand les parties s’opposent, la discussion entre eux bloques et la
situation risque de dégenerer rapidement. Le processus ne bouge plus. Les turning points sont
des moments qui marque nouvelle période. Spoilers sont des
personnes qui veulent bloquer le processus Incidents Sharpeville 1960 1963 tous les parties étaient
interdits. 1964 Mandela part en
prison Soweto 1976: révolte
des écoliers Sticking point :1985-1986
l’état d’urgence absolue 1992 : négociations Turning point : élection
de De Klerk 1989 HISTOIRE Il y a plus de 300 ans, que les premiers colons sont arrivés, les
Hollandais qui s’appelaient des Afrikaners. Et puis les Allemands et les
anglais. Depuis ce moment l'Afrique du Sud se trouvait sous le pouvoir d'une
minorité blanche. Il
ne faut pas oublier que les blancs n’étaient pas du tout un groupe homogène
du départ. Les colons hollandais ont battu une guerre sanglante avec des
colonisateurs anglais pour le pouvoir du pays. Et quand on parle à un Afrikaner
de répression, il ne l’associe pas avec l‘oppressions des blancs face aux
noirs mais avec la politique des Anglais face au Afrikaners pendant la guerre
des Boers (1899-1902). Après cette guerre, les immigrés blancs ont joint les
mains pour défendre leurs privilèges : ·
la domination politique ·
la mainmise sur les ressources économiques et matérielles Depuis
la fin du 19e siècle et le début du 20e, l'apartheid –la politique que séparait
les races- avait été appliqué systématiquement en particulier depuis la
prise de pouvoir du Parti National en 1948. Dès la fin des années 40, le régime
de l'apartheid montra des côtés extrêmement brutaux, comme le massacre de
Sharpeville en 1960 et la répression sanglante de la révolte des écoliers de
Soweto en 1976. Les quelques droits de la majorité noire qui subsistaient
encore furent réduits de façon radicale. La
politique des "homelands". Des millions de noirs étaient déplacés
contre leur gré dans des réserves, installées dans des régions en partis
infertiles à la périphérie de l'Afrique du Sud. A la suite de déplacements répétés,
ces réserves furent bientôt surpeuplées et n'offraient pas les ressources
qu’auraient permis de couvrir les besoins de base des personnes déplacés. Les pères ou mères de familles étaient ainsi obligées
de retourner dans les centres des villes comme employées, gagnant une maigre
subsistance comme travailleurs dans les mines ou comme employés de maison.
Leurs enfants étaient élevés par leurs grands-parents et ils avaient
seulement la permission de rentrer un ou deux fois par an. Les conditions dans
lesquels ils vivaient étaient pitoyables. La plupart d’entre eux étaient
forcés à vivre dans des ghettos réservés aux noirs les “townships”, en
marge des centres urbains. Quelqu’un a raconté avant la commission qu’elle
n’avait pas le droit de manger des plats et des fourchets de la famille mais
qu’elle mangeait des bols avec chiens. Et même quand j’habitais là mon
voisin avait bâti une douche dans son jardin pour sa femme de ménage parce
qu’il la trouvait trop sale pour sa douche qu’elle pouvait nettoyer quand-même.
Tous les partis politiques noirs étaient interdits Depuis
1948, la politique officiellement établie de l'apartheid fut légitimé
publiquement par l'église Réformée Hollandaise et fut avalisée par ses prédicateurs
comme voulue par Dieu. Du côté des églises anglophones, on critiquait certes
les lois raciales, mais l'apartheid était largement toléré. En effet, les
membres blancs de ces églises ne voulaient pas renoncer aux privilèges qui en
découlaient. Jusqu'au
début des années 60 les protestations augmentent mais encore non-violentes. A
la fin des années 80, la situation en Afrique du Sud avait pris une tournure
dramatique. Au moyen de représailles constantes et de plus en plus brutales, le
gouvernement essayait de tenir en échec la résistance et de diviser
politiquement la population noire. Quand la violence de l’état continue à
s’intensifier, aussi la résistance devient plus violente. Les partis
politiques noirs comme l’ANC et PAC commencent ou supportent des divisions armée
pour attaquer le régime avec plus de violence. Umkhonto we Sizwe (MK), la
division armée de l’ANC a envisagé son premier acte de sabotage à 1961. Les
opposants au régime furent taxés de "communistes" et des
terroristes, impitoyablement poursuivis. Pour les blancs l’oppressions des
noirs pendant l’apartheid était plutôt une lutte contre le terrorisme et le
communisme au lieu d’une lutte raciale. Comme aux États-Unis, il y avait une
vrai chasse de sorcières face aux informateurs aux police. Des personnes soupçonnées
de collaborer comme informateurs de la police ou des services de sécurité du régime
de l'apartheid étaient exécutés en accrochant à leur cou des pneus imbibés
d'essence auxquels on mettait le feu. 770 gens sont tué de telle manière. En
1985, la résistance contre le système de l'apartheid augmenta, ce qui
conduisit le gouvernement à décréter l'état d'urgence absolue. Le
gouvernement donna carte blanche à la police et aux forces de sécurité pour
arrêter toute personne suspecte, ou pour la fusiller sur place. Des milliers de
personnes furent tuées. Même des enfants et des adolescents furent conduits
par milliers dans les prisons sud-africaines redoutées, et bientôt surpeuplées. Le
changement à la tête de l'état, en 1989, amena à la présidence Frederik
Willem de Klerk et avec lui, un processus réformateur. A cette période, des
changements fondamentaux se produisirent: ·
la révocation des lois de l'apartheid ·
l'autorisation de constituer à nouveau des partis d'opposition jusque là
interdits, ·
et finalement la libération de Nelson Mandela le 11 février 1990. NEGOCIATIONS Quand est-ce qu’un
accord sera accompli? Ce n’est pas quand les parties sont prêtes pour
accepter un cessez-le-feu, c’est plutôt quand les parties sont mûrs pour
accepter un compromis. Les conditions suivantes s’appliquent : impasse
aux effets réciproquement nocifs. ·
porte-parole légitime ·
deadline ·
vision qu’un compromis
acceptable ·
relations symétriques de
pouvoir En Afrique du Sud le NP
et l’ANC ont reconnu la situation nocive aux deux côtés et ils ont atteint
le point ou ils croient que les négociations posent une meilleure alternative.
Les porte-parole étaient de Klerk et Nelson Mandela. Le dernier était même
mis en liberté pour assumer ce rôle. les
relations de pouvoir. Les deux partis ont fait
de progrès important au niveau de leurs positions et leurs objectifs. En 1985 Le Parti
National était géré par P.W. Botha. Il soutenait encore de l’idée que égalité
entre blancs et noirs n’était pas possible, même hors de question. Pour lui
la population noire était sans doute inférieure aux blancs. Il réalisait
quand même qu’une reforme était nécessaire pour reconstruire la stabilité
du pays. Il proposait des négociations à Mandela qui à son tour refusait
cette proposition. Pourquoi est-ce que l’ANC n’a pas accepté l’offre des
négociations à ce point là ? Pour répondre à cette question, c’est
intéressant de penser à qu’est-ce que serait se passé s’ils avaient
commencer les discussions à ce point là . Les conditions pour les négociations
n’étaient pas favorable parce que les relations de pouvoir étaient très
asymétriques. L’ANC avait beaucoup moins de pouvoir que le gouvernement,
Mandela était encore en prison et ne pouvait pas discuter avec son parti donc
l’unité du parti n’était pas garanti. En plus, la condition préalable de
l’ANC pour des négociations n’était pas reconnu : que tous les
citoyens d’Afrique sont égales. S’ils étaient entrés dans
les négociation à ce point là, ils auraient dû accepter un compromis
non favorable à leur cause, ou ils auraient dû casser les négociations avec
la perte de crédibilité qui va avec. Donc l’ANC a choisi de continuer la
lutte pour améliorer sa position de pouvoir. Avec cette décision ils ont aussi
accepté la conséquence qu’il n’y aura plus de morts et de souffrance parmi
la population noire. Voilà un sticking point :
La conséquence était une croissance de l’opposition dans les townships. 1990 était un turning
point. De Klerk a gagné les élections en 1998 et avait remplacé P.W, Botha.
Ce changement dans le scène politique est un exemple de changement d’acteur
qu’a eu en faite une grande influence sur le processus de transitions. De
Klerk a réalisé que l’idée de supériorité était insoutenable et il a
bougé vers les positions de l’ANC. Il a commencé avec ·
La mise en liberté de Nelson
Mandela ·
il était le premier politicien
blanc qui était prêt pour négocier la distribution de pouvoir ·
une politique des négociations ·
il a soulevé l’interdiction
des partis politiques noirs, comme l’ANC ·
il a tenté de soulevé l’état
d'émergence. ·
Il a accepté ‘existence de
la division armée de l’ANC (Umkhonte we Sizwe) ·
Mise en liberté des
prisonniers politiques L’ANC par contre a dû
accepter ·
de Contrôler et minimaliser la
violence ·
Que le parti national reste en
pouvoir ·
Même quand leur division armée
n’était pas interdit, ils doivent promettre de ne pas l’utiliser. C’était une période
d’optimisme et espoir pour le futur. La vie était belle et le monde regardait
avec admiration cette miracle de la résolution du conflit sans violence, mais
avec coopération est négociations. Jusqu’à 1992, quand il y avait encore un
sticking point. La question sur lequel
ils se disputaient était la question de la distribution de pouvoir dans le
nouveau gouvernement. Le NP veut la protection des droits des groupes et l’ANC
veut le système qu’il n’a pas des droits pour des groupes particuliers mais
que le pouvoir sera distribué selon l’idée; un personne, un vote. Ce blocage
ne concerne pas seulement l’ANC et le NP, mais plus de partis. Les deux partis
sont confronté avec des personnes qui veulent bloquer le processus ;
les spoilers. Pour le Parti
National, ce sont les extrêmes droites qui veulent jamais accepté être
gouverné par des noirs. La supériorité blanche est pas négociable pour eux.
Ensuite, pour l’ANC, c’est le Inkata Freedom Party géré par Chief
Buthulezi qui bloque les négociations. Pourquoi? L’IFP a peur
de perdre toute son identité sous un grand ANC, qui aura la majorité des
votes. Il a peur que l’ANC peut prendre des décisions unilatéralement dans
le gouvernement grâce à leur majorité. Ensuite l’IFP a beaucoup à perdre
parce qu’il y a eu beaucoup des confrontations violentes entre l’ANC et IFP
et ils craignent des répercussions. Partis divergentes
Au même temps, c’est
logique qu’il y avait de l’opposition contre les négociations parce qu’un
personne est choisis pour négocier le futur d’une population. Cette faite
compte aussi bien pour de Klerk que pour Mandela. Donc au même temps ils sont
adversaires et compagnons. Adversaires au niveau des sujets de négociation mais
compagnons au niveau de défendre le processus de négociations contre les spoilers
et les personnes qui veulent trouver une solution militaire plutôt que
politique. Pendant le sticking
point en 1992, ils commencent comme adversaires sur les la question de la
distribution de pouvoir et ils sortent comme compagnons. En 1992 Mandela prend
la décisions d’arrêter les négociations et de commencer les actions de
masse ; des grandes démonstrations et des grèves énormes pour améliorer
sa position de pouvoir. La contre-
action de police mène a 28 personnes mort dans les démonstrations nonviolentes.
La situation s’aggrave énormément. Il y a des éruptions de la violence
partout. En faite c’est le plus grave moment dans les transitions. En même
temps, extrême droite blanche cherche l’approchement de l’IFP et leur muni
des armes pour lutter contre l’ANC. La violence entre l’ANC et l’IFP a
abouti a une éruption de violence pire qu’avant le début des négociations. Il y avait aussi le
problème de la force tertiaire. Ce mot, un peu mystérieux, est utilisé pour décrire
les attaques sur les personnes où des bâtiments d’ANC. Le but de ses
attaques était de provoquer la violence entre les partis noirs pour montrer au
monde que l’ANC n’avait pas de pouvoir et d’ affaiblir la crédibilité de
l’ANC et d’augmenter la crédibilité du NP. De nouveau il y avait un stade
d'émergence. Après des longues enquêtes il devient clair que les forces de la
police et de la sécurité étaient responsables pour ces attaques. Jusqu’à
aujourd'hui c'est pas clair si les attaques sont effectué sur l’ordre de De
Klerk où ils sont été un initiative des forces de sécurité eux-mêmes au
crainte des conséquences de la politique de De Klerk. De Klerk jusqu’à présent
a nié de donner les ordres pour la force tertiaire. Le
chef des forces par contre a dit sous parole d’honneur qu’il a eu des
ordres de plus haut niveau. Bien sûr ces incidents n’ont pas amélioré la
relation entre les deux hommes : Mandela en De Klerk. Quand même l’éruption
de la violence après la cessation des négociations a montré au monde et aux
citoyens en Afrique du Sud ce qu’il va passer quand les partis peuvent pas
trouver une solution ensemble pour la distribution de pouvoir. Les éruptions de
la violence étaient des symboles pour le carnage futur. Et ironiquement les
incidents sont au même temps la motivation pour retourner aux négociations. De Klerk et Mandela
signent un ‘record of understanding’ pour la continuation ; Turning
point. Le compromis est que l’ANC accepte de partager le pouvoir avec le
blancs cependant le NP accepte que la continuation de pouvoir blanc dans le
gouvernement peut pas être garanti. Ceci est un exemple d’un transformation
des objectifs qu'étaient inacceptable avant. Uniquement comme résultat des négociations,
les partis peuvent s’accorder sur des points là. La transition et les négociations
sont un processus et non pas des points. Progressivement ils commencent de
s’approcher et de voir qu’il n’y a aucun autre possibilité. Cette
rapprochement est lié a la distribution de pouvoir. Le pouvoir force l’un
parti de regarder avec les yeux de l’autre parti. S'il n’y avait aucun
pouvoir, il n’y avait aucun coercition de comprendre les position de
l’autre. Maintenant c’est dans
les intérêts des deux (mandela en de Klerk) pour atteindre vite les conditions
pour les élections parce que de Klerk a peur de perdre son support au extrême
droite. Ils s’accordent pour des élections en 1994. Maintenant, une autre
condition pour la transition est atteinte : un date limite. Les élections
étaient le preuve de la transition vers la démocratie. Si ça se passait bien
le démocratie était atteint, sinon la
guerre civile était aux guet. Le seul obstacle que
reste après le compromis entre Mandela et de Klerk est la position de
Buthulezi. Mandela entre les négociations avec Buthulezi et il fait une
concession majeure : il lui offre le règne du région Natal (région du
tribe Zulu de lequel il est maître). Après les élections il est choisis
premier ministre. 1994 Élections. LA RECONCILIATION L’année durant
laquelle il y eut des premiers élections libres, la commission de la vérité
et de la réconciliation fut constitué. Elle est le résultat des longues négociations
qui ont marqué le début de la démocratie, et la fin d’une longue période
de répression. Le processus de négociations n’ont pas iniquement traité la
question comment transmettre le pouvoir pour inclure toute la population
sud-africaine. Mais , ces négociations ont aussi traité la question: “Que
faire avec les infractions des droits de l’homme pendant plus de quarante ans
d’apartheid?” En AS ils ont
choisis pour la réconciliation et l’amnistie, parfois peut-être au dépens
de la justice. Dans ma présentation je
voudrais vous montrer un peu de la vérité complexe avec lequel la Commission
VR devrait travailler après l’ère apartheid pour faire front au passé. Le
travail ce la CVR a decouvert une vérité très complexe et douloureuse: que le
système d’apartheid n’était pas seulement responsable pour les relations
extrêmement troublés entre blancs et noirs, mais entre toute la populations
sud-africaine. Avant
de vous expliquer quel était le but de la commission, son objectif et ses
dilemmes, on lira quelques citations des témoignages des victimes pour vous
donner une idée de quelle vérité on parle et pour montrer quels genres
d'actes devraient être réconcilié. Ces citations sont des témoignages de la
première audience publique de la commission en 15 avril 1996. Riefaat
Hattas,
né en 1968 au Cap, avait pris part à des actions de boycott d'écoliers dans
le quartier "de couleur" Manenberg du Cap. Devant la Commission pour
la Vérité et la Réconciliation, il raconte : Comment vivre avec telle
une histoire? Comment vivre avec des enfants ou amants perdus, tués où en
prison? De ne pas parler de la pauvreté et du racisme partout. Pendant quelques
décennies les sentiments de colère et revanche
avaient grondé avec de plus en
plus d’intensité. Que veulent
les victimes? Pas seulement la revanche et des réparations, mais aussi la vérité :
savoir qu’est-ce qu’il a passé avec leurs amants. Contexte
historique de la commission VR La CVR est unique dans
l'histoire. Je vous parlerai du contexte historique, prenant deux exemples des
politiques comment vivre avec l’histoire: les processus de Nuremberg après la
deuxième guerre mondiale et la commission de vérité au Chili
après la dictature de Pinochet. Quand les Nazis ont été débattus par les Alliés en
1945, un Tribunal a été créé pour ‘juger
et punir de façon appropriée et sans délai, les grands criminels de guerre
des pays européens de l’Axe’[1].
Les Alliés envisagent la "dénazifications" de l’Allemagne et dés
la capitulation, une gigantesque chasse aux criminels de guerre s'ouvre. Un procès
s’ouvre à Nuremberg et dure près d’un an. Les juges dans le procès sont
des américains, anglais, soviétiques et français. Les plus hauts dignitaires
(21 accusés) du parti nazi, de l’armée et de l'état sont condamnés dont 13
de lesquels à mort. Après la conclusion du premier procès de Nuremberg, douze
autres procès ont lieu dans chacune des quatre zones occupées de l'Allemagne.
Cent quatre-vingt-cinq personnes environ sont inculpées le tribunal était une
décision des vainqueurs où des victimes, et était effectué par des Alliés.
Les nazies étaient au centre dans ce procès et pas les victimes. Au Chili, d’autre
part, le régime renversé de Pinochet 1973-1990) faisait encore partie du
nouveau gouvernement et il avait encore suffisamment de pouvoir pour empêcher
les enquêtes concernant les brutalités. Avec le renversement du régime,
Pinochet a négocié l’amnistie totale pour tous les fonctionnaires. C’est
pourquoi la commission de vérité au Chili se déroulait en huis clos et les résultats
ne pouvaient pas être publié au public large. En Afrique du Sud, la
balance devait être trouvée entre persécutions et amnistie générale. Les
blancs avaient encore trop de pouvoir pour subir des reproches de persécutions.
Ils contrôlaient encore des armes, donc le danger d’un coup était encore très
réel. Mais le danger d’un autre coté était aussi imminent: la révolte
continuée des noirs. Ils ont trouvé un nouveau chemin pour accommoder les
besoins des victimes et des perpétrateurs. Loi
26 Juillet 1995 le président
(Mandela a ce point) a signé une loi appelé: l’acte de la promotion de
l’unité national et de la réconciliation, qu’a été la base pour le
travail de la commission. Cette loi répondait aux besoins du nation de:
Pour promouvoir cette réconciliation
l’amnistie fut donner au lieu des punitions. [Fragment du film] Mandat
La commission va donc
commencer á se pencher sur les infractions qui ont été commises au cours
d’une période de trente-quatre ans. Son action comportera trois volets :
l’ouverture d’enquêtes ; l’indemnisation
des victimes dans certains cas ; l’amnistie de certains
coupables et contrepartie de confessions sincères. Les enquêtes couvriront
la période comprise entre les événements de mars 1960, c'est-à-dire le mois
du massacre de cinquante-neuf Noirs à Sharpeville par les forces de l'ordre, et
1994, date de l'établissement du gouvernement provisoire. Personnes
constituant la commission Qui pouvait avoir le
droit de prendre ces décisions de l’amnistie? En Afrique du Sud il n’y
avait pas des gens neutres. Une des questions était: est-ce que les membres
doivent avoir souffert eux-mêmes? Et est-ce que les victimes sont de meilleurs
juges? Après une longue sélection 17 personnes furent proposés au président
Mandela par une commission. Ces 17 personnes étaient une bonne représentation
de la nation arc-en-ciel. 6 étaient blancs, 10 noir et un métis. Il y avait
des chrétiens, des musulmans, un hindou et des athées. Les membres de
commission représentaient des courants politiques divergents: d’extrême
gauche à droite, soutenant l'apartheid. d'archevêque Tutu fut nommé président e la commission et Alex Boraine, un blanc qui
avaient travaillé hors du parlement pour la démocratie devint vice-président.
Il n’avaient rien en commun. La plupart des gens qui
faisait partie de la commission étaient contre l’idée d’une commission
pour la réconciliation Qu'est-ce qui
a changé leurs opinions? Le long processus contre Eugène de Kock, ancien tête
des escadres de mort. C’était trop longue,
trop cher et pas de nouveau information. La commission peut donner: ·
plus de réponses á plus des
gens ·
Elle coûtait moins cher ·
Elle donnait une meilleure
image de ce qui s'était passé ·
La structure de la commission
est faite de telle manière que les perpétrateurs doivent reconnaître leurs
actes, au lieu de le nier (comme c’est le cas dans la structure judiciaire) La commission était démunie
quand elle commençait. Elle n’avait qu’une loi. Cette loi disait que tous
les gens qui ont personnellement violé les droits de l’homme peuvent demander
l’amnistie si les actes ·
étaient commis entre 1960-1994 ·
avaient des buts politiques Et si ils ·
Avouent tout ce qu’ils ont
commis S’ils ne répondaient
pas a un des points, ils courraient le risque d’être poursuivis. Déroulement d’une
audience Une audience typique ce
déroule comme suivant. ·
Xhosa Hymne Lizalise idinga
lakho “le pardon des fautes nous fait complet." ·
Prière ·
Les noms des gens qui sont
morts ou perdus et dont on parle ce jour sont lus ·
Un bougie avec un croix rouge
est allumé. ·
Les membres de la commission défilent
devant les victimes pour leur souhaiter la bienvenue. ·
Les victimes racontent leurs
histoires, aidé par un avocat et sont questionnés par des membres de la
commission. Toute les 13 langue sud-africaines sont acceptées et traduites
simultanément. Après avoir expliqué
comment le mandat et le contexte politique et historique de la commission je
voudrais vous parler des dilemmes du travail de la commission. Je vous donnerai
une courte introduction de chaque dilemme et après je voudrais bien entendre
vos opinions. Les dilemmes sont : 1.
Est-ce que les négociateurs
ont le droit d’ accorder l’amnistie aux perpetrateurs ? 2.
Est-ce que les gens des partis
politiques noirs qui ont tué pour la liberté doivent aussi demander de
l’amnistie? 3.
Combien de vérité est-ce
qu’on peut supporter ? 4.
Est-ce qu'on doit être
religieux pour se réconcilier ? Dilemme 1. Au moment des négations
les noirs étaient très dispersés et ils avaient des idées très différentes
sur la coopération avec les blancs. Donc, c’était une décision risquée
pour les négociateurs d’accorder l’amnistie à des coupables et il y avait
beaucoup qu’ils sentaient qu’ils n’étaient pas bien représentées dans
les négociations. Cette décision d’amnistie voudrait dire que les victimes
n’avaient plus le droit de commencer une procédure civile contre l’état et
de demander des compensations
financières. Finalement, les victimes de tortures et de meurtres perpétrés
par le régime d'apartheid ne disposèrent d'aucun recours ultérieur, si les
auteurs de ces violations se rendaient devant la Commission. La question était :
est-ce que les négociateurs avaient le droit de faire ce décision au nom des
victimes ? Tutu a un côté dit oui, parce que c’est la seule manière de
continuer la société. Les Juifs en Israël disent non, que seulement les
victimes peuvent faire cette décision. Dilemme 2. J’ai montré que la réalité
d’apartheid était beaucoup plus
complexe qu’une lutte de pouvoir entre blancs et noirs. C’est difficile pour
beaucoup des gens qui se sont battus contre l’apartheid
de devoir aussi demander
d’amnistie. La loi sur lequel la commission est basée ne fait pas une différence
entre crimes au nom d’apartheid et contre l’apartheid. Et de plus, dans
quelques cas des demandes d’amnisties n’étaient pas accepté des membres
d’ANC. La question à vous est :
est-ce que vous pensez que c’est juste? Dilemme 3. La vérité a découvert
beaucoup plus que beaucoup des gens pouvaient supporter. Ainsi il y a beaucoup
des blancs qui n’ont pas raconté toute la vérité en demandant l'amnistie. A
mon avis, parce que la vérité était trop dure: accepter et dire qu’en fait
on a tué et mutilé des citoyens est trop difficile pour beaucoup
d'assassins qui ont pu jusqu'à ce moment dénier pour eux-mêmes et
leurs familles tout ce qu’ils ont fait de mal. XCitationX La question est :
combien de vérité est-ce qu’on peut supporter ? Dilemme 4. Desmond Tutu explique
que la commission de réconciliation a bien marché parce que la réconciliation
est dans l’esprit africain. Il l’appelle ubuntu ( le fait que nous sommes
tous liés). Cela pose une question intéressante : est-ce que la réconciliation
est typique de l’Afrique du sud et est-que la possibilité de pardonner dépend
de la culture? La religion joue un rôle important dans la commission de la vérité.
La confession de culpabilité est une pratique chrétienne. Parfois, la
commission a été ridiculisée comme ‘Commission d'église. Question : Quel rôle
a joué le spirituel dans la commission? Est-ce que le travail d’une
commission de vérité est possible sans orientation spirituelle? Conclusion: Il y a des limites a combien de vérité on peut supporter, mais cette limite est gravement influencée par le notion qu’on n’est pas seulement des individus, mais qu’on fait partie d’une grande commune. Je crois que ça c’est en fait la distinction entre les gens que peuvent se réconcilier et qui peuvent pas. Donc, au niveau individuel la commission n’a pas marché pour tout le monde, mais au niveau social je crois qu’elle a été indispensable. |
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