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Financement du développement local au sud : méthodologie de gestion de projets (polycopiés)

 

Réflexion sur les modalités de coopération au sud.

Deux constats : pas d'efficacité ni de pérennité, baisse du rôle de l'état dans la mise en oeuvre des projets de développement. Nouveaux outils de financement de l'aide pour les acteurs locaux.

Aide au développement bilatéral : efficacité et pérennité

Maîtrise d'ouvrage : commanditaires, origine de la demande, propriétaires de l'ouvrage. Décision d'investissement.

Maîtrise d'ouvrage local : le futur propriétaire est gestionnaire et commanditaire de l'ouvrage auprès d'un partenaire financier. Implication des locaux dans la décision d'investissement et appropriation du projet. Il y a différent niveaux de maîtrise d'ouvrage : l'État peut déléguer la maîtrise un autre organisme ; délégation de maîtrise ouvrage, assistance de maîtrise d'ouvrage. Le maître d'oeuvre est différent du maître d'ouvrage qui est lui-même différent de l'exécutant.

Maître d'oeuvre : réalisation de l'ouvrage sur la base du cahier des charges. Réalisation de l'investissement.

 

Option n° 1

Financement auprès des ambassades : les porteurs du projet peuvent être toute personne qui présente un dossier pour demander une subvention. Ceux qui demandent ne sont pas toujours ceux qui en ont le plus besoin. Aujourd'hui, un apport est demandé pour que la personne s'approprie la réalisation. Aucun suivi après la réalisation. Il n'y a pas de politique d'information de l'existence de cette option. Celle-ci reste très urbaine car les ambassades sont en général en capitale. Cela peut être un financement qui s'ajoute à un projet déjà financé. Si la personne est étrangère, il faut un partenaire local. Il n'y a pas de coordination entre les ambassades ni entre les porteurs du projet. Les montages (plusieurs financeurs pour un seul projet) dans ce type de financement sont rares car il s’agit de petites sommes.

 

Option nº 2

Coopération décentralisée : c'est un dispositif qui fonctionne par cellule sans être dans du local.

Approche pragmatique et diagnostics externes. C'est une logique de programme d'investissement. Le diagnostic passe par le PIN : programme d'investissement national. Ce sont souvent des programmes de construction d'infrastructures. Il y a un appel à contribution par quota au niveau local.

On finance ce qui rentre dans le cadre d'un programme prédéfini. Cette option est utilisée en général pour la construction d'infrastructures.

La population porteuse du projet doit participer au financement, aux travaux...

La proposition du projet est un processus plus lourd : appel d'offres...

Recours aux compétences locales.

On peut intégrer à la demande de financement, le financement d'une O.N.G. locale qui fera le suivi de la gestion des réalisations : pérennité

 

FED : plans quinquennaux

 

Option nº 3

Programmes d'appui au développement local.

La démarche est plus complexe car elle est pédagogique. Elle vise à responsabiliser. Les bailleurs de fonds sont : la coopération française, les collectivités locales, l'union européenne, la banque mondiale. Ils décident du financement.

Toutes les étapes du processus de son locales et gérées par des acteurs locaux. Le financement peut être accordé pour des formations, des études... Pas seulement pour des constructions. L'objectif premier est la pérennisation.

Ces opérations peuvent être gérées au niveau inter-villageois.

On peut également intervenir à l'échelle d'un territoire pour répondre à une crise. On mobilise tous les acteurs à une échelle cohérente pour le problème donné. Les acteurs locaux sont mobilisés autour d'un projet. Ils participent à la concertation, au dispositif de financement de proximité. Idée de planification (différents micros projet sur plusieurs années). Un des objectifs est de responsabiliser les autorités locales : compétence des élus, confiance la population, alimentation du budget communal de façon endogène. La répartition classique et la suivante : subventions pour les infrastructures, crédit pour les activités économiques mais on peut nuancer et affiner cette répartition. Le financement est plus large. Cet outil n'est pas qu'un outil de financement. Le diagnostic est fait au niveau local et non au niveau régional ou national.

 

Développement local : c'est l'intervention à l'échelle d'un territoire avec une mobilisation de tous les acteurs locaux autour d'un projet dans le but de dégager une dynamique concertée, financé par un dispositif de proximité.