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Clinique pratique de l’intervention thérapeutique

 

Cette clinique s’appui sur :

-         une exigence professionnelle très forte

-         Un équipement théorique (se construire et se reconstruire par rapports aux cultures)

 

Postulat psy :

Nous sommes tous différents mais ce qui nous relie c’est l’université du psychisme humain.

Ce postulat nécessite cependant des aménagements, il s’en suit un métissage des pratiques et théories.

 

Ce n’est pas l’événement qui va influer su le psychisme mais la façon dont on réagit. L’urgence c’est la clinique des limites qui louchent l’histoire individuelle et collective, et le témoignage (employé dans un sens différent de celui du journaliste). Le sujet humain se défini dans son lien à l’autre.

 

Situation traumatogène :

La clinique va travailler sur le groupe, le récit. La traumatisme est caractérisé par des moments de sidération (incapable de se projeter dans le futur, reste dans le présent, incapable de penser)

 

Clinique de l’altérité

Clinique confrontée avec l’étrangeté et la mort. Se méfier des contenus (par exemple la culture occidentale est souvent perçue par les occidentaux comme dominante, ce qui a souvent entraîné l’activisme humanitaire)

 

Historique

 

La psychologie dans les ONG a débuté au début des années 90, dans des camps de réfugiés ou l’on produisait un soutien psychologique (= psychosocial pour les anglo-saxons)

 

Cette clinique est attentive aux contextes . Elle va côtoyer la violence intentionnelle produits par des humains sur d’autre humains. La clinique doit s’accompagner d’une voie de justice pour se libérer de l’identification à l’agresser, car sinon l’agression peut être considérée comme normale.

« soigner malgré tout… »

 

Depuis 14_18 les populations civiles sont touchées : maltraitances , violences, environnements destructurants car ils s’attaquent aux liens (mariage, filiation etc…)

1979 Les premiers psy dans les camps de réfugiés à la frontière thaïlandaise ; J.P. Hegel et Colette Landrak ?

 

1988 Tremblement de terre en Arménie. « Psy humanitaire en ex Yougoslavie et Arménie » Marie Rose Lourot, travail sur les rêves.

 

Décembre 1989 Orphelinats en Roumanie

 

1992 Colloque de psy humanitaire à Bucarest : « Le don endette celui qui le reçoit » ; En Roumanie le don a provoqué des envies puis le rejet des situations d’alliance, de l’activisme humanitaire.

 

 

Limite de la clinique :

Le soin Psychologique ne suffit pas. La justice est nécessaire car la reconnaissance permet d’accéder à la réparation psy. La justice permet de sortir du cycle de la vengeance.

Le psy, ne lave pas plus blanc, on n’efface p)as un traumatisme, il va se répéter. Le psy recherche un sens à c<e qui s’est passé pour aider les victimes à se reconstruire.

 

Assomption victimaire contemporaine :

L’esprit humanitaire s’apparente souvent à de la compassion pour la victime qui doit être secourue, si on peut y accéder. Voir «  La pitié dangereuse » Film de Rony Broman.

« Le malheur des Hommes est toujours un reste muet de la politique » Michel Foucault.

L’humanitaire a pris le relais du « tiers-mondisme ».  Il y a 15 ans, une étude chez les expatriés à montré que ce qui mobilise en premier, c’est l’idée des droits de l’Homme. Ce droit est différent du droit des Hommes. Selon Anna Areth, il faut rester méfiant envers les droits de l’homme car une idéologie consiste à réduire quelque chose de simple à quelque chose de complexe. Il faut veiller à ce que les Hommes soient dans une pluralité infinie.

 

Témoignage :

Le témoignage conduit souvent à la victimologie, liée aux univers politiques et médiatiques. Dans les médias la victime est exposée il y a risque que cela devienne un jeu d’images. Cela conduit aussi au « droit » d’ingérence.

 

« La tyrannie de l ‘urgence », c’est se méprendre dans l’urgence sur les capacités des ONG et ignorer les capacités des populations à se restaurer.

 

 

A retenir :

-         Préoccupation de l’autre

-         Cela ne veux pas dire victimisation

-         L’autre est à la fois semblable et différent.

-         La contextualisation est un travail important

Le système totalitaire aniline le sujet noyé dans la masse : ex : méfiance au sein de la famille, par rapport à ce que l’enfant pourrait révéler.

-         Partage de la situation pathogène : identification à l’autre ? Dans certaine conditions (violences sociales) on peut être amené à accepter , approuver, ce que l’on ne pensait pas (ex : camps de concentration)

Jean Hatzfeld a écrit 2 livres sur le génocides rwandais, 1 portant sur les victimes et l’autre sur les bourreaux « la saison des machettes ».