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Général B. Commandant en chef Yougoslavie

 

I cadre général

II témoignage

III Enseignements

 

I cadre général

Décomposition de la Yougoslavie en 10 ans ( 1980-1990) crise en 1991-1992 résultat du démembrement des empires (communistes/ austro-hongrois , Ottoman)

Grand malentendu à l’entrée en guerre en 1945. Tito impose la paix (combat contre le nationalisme serbes, slovène, croates, monténégrins, kosovars, musulmans en 1966)

En 1991, on peut se déclarer d’une de ces nationalités ou yougoslave (seulement 5% se reconnaissent comme tels). L’armée intervient et se retire.

La Bosnie et la Croatie déclarent leur indépendance : Casus Belli

 

Les serbes ont les moyens de l’armée fédérale et développent la guerre civile. La communauté européenne reconnaît les deux nouveaux Etats un peu trop tôt.

80 résolutions de l4ONU entre 91 et 95, 30 000 soldats de la FORPRONU. 150 000 morts en Bosnie et de 2 millions de déplacés. La situation est extrêmement complexe : religion, culture, économie, histoire ….

 

II témoignage

 

Commandement par secteur : Zaghreb, Bosnie, Sarajevo

Par d’armée ONUsienne mais des armées nationales, Commandement de troupes de nationalités différentes

Hiérarchie : Annam et l’ Elysée

Importance de la géographie : difficultés d’accès

Zones urbaines dévastées.

 

 

Quatre points essentiels

-         1995 bombardement d’un dépôt de munition à Sarajevo par l’OTAN

-         1994, massacre du marché de Narkali => demande de retrait des armées lourdes de Sarajevo. Seulement ces dispositions sont inapplicables et sont regroupées sous la surveillance de L’ONU. L’armement serbes reste dans la zone avec l’ONU en plus : 3 Ou on leur retire les armes ou on envoie pas d’hommes » (otages potantiels)

-         Srebrenica : zone serbes /croates et enclaves bosniaques. Un convoi de ravaitaillement est bloqué mais finit par arriver jusqu’à la ville ( Maurillon) « Nous ne vous abandonneront pas ». L’ONU créé des zones de sécurité avec des troupes. Les zones disparaissent du jour au lendemain. «  Les troupes étaients néerlandaises, mais si elles avaient été françaises, il n’y aurait pas eu Srebrenica ». Les bosniaques ravagent les villages serbes . Ils reçoivent l’ordre de quitter la zone et lorsqu’ils obéissent, ils se font rattraper par les serbes et sont exécutés. 

-         Siège de Sarajevo => question de l’acheminement de l’aide humanitaire. Confusions actions humanitaires et militaires. Les soldats pour protéger les agents de l’ONU et non les populations. Mitterrand se pose sur l’aéroport et obtient des serbes qu’ils laissent le site aux français pour l’acheminement de l’aide humanitaire et l’utilisation de l’ONU. Cela ne fonctionne pas, tirs serbes sur chaque convoi.

-         Arrivée de la brigade multinationale sur le mont Iman. Rapport de force interne. Levée progressive du siège après négociations ; buts :

o       ouverture de l’aéroport

o       acheminement de l’aide humanitaire sans conditions

o       retrait des armes à 20 km minimum de Sarajevo

 

III Enseignements

Logiques onusienne nordico-paicifiques (pacifiste c’est différent de non violents)

La confusion action humanitaire- action militaire vient de la logique US. L’action humanitaire doit avoir un résultat, une efficacité à coup sur.

Les français, les européens en général, n’ont pas cette logique. Le monde est régit par des rapports de force ; il faut être le plus fort sans pour autant se soumettre à la loi du plus fort. Problème de l’ingérence.

 

Saint Augustin « Il y a pire que le vice, c’est l’orgueil de la vertu ».